DERNIER VOYAGE POUR UNE MARIÉE. (Chapitre 6 TODAY!!!! _ le 01/10 )

Salut à toutes et à tous... Pour ceux qui ne l'a connaissent, je souhaiterai vous faire partager ma fic que j'avais déjà publiée sur Castle Frenchboard. Mais bon comme on dit : "Autre temps, autres moeurs".

Alors voilà, Rimette Mady espère mettre la braise
En espérant que ça vous plaise...



Titre : DERNIER VOYAGE POUR UNE MARIÉE.

Genre : Action/Aventure et un peu de Romance…

Ratting : T

Types de la fic : Pas de cross over.

Personnage principaux : Castle et Beckett.


Résumé : Castle et Beckett tentent de résoudre le mystérieux meurtre d’une jeune femme. Des dangers les attendent au cours de l’enquête…


Les Chapitres:
Chapitre I page 1.
Chapitre II page 1.
Chapitre III page 1.
Chapitre IV page 1.
Chapitre V page 1.
Chapitre VI Sans toi...

Aéroport JFK un Samedi vers 6h du matin. Les valises défilent sur le tapis.
Un bagage n’appartenant à personne est déclaré par une hôtesse. La sécurité l’ouvre et découvre le corps d’une femme recroquevillé en robe de mariée.
L’équipe de Beckett rapplique sur la scène de crime suite à un appel du directeur des douanes.



CHAPITRE I _ Arrivée à destination…


Lanie, déjà sur les lieux, examine le corps cloitré dans le bagage. C’était un très grand sac, noir et gris avec le mot « LEF » brodé en fil jaune. Il faisait à peu près 158 cm de longueur et assez large pour mettre la femme.

_Salut Lanie ! Comment ça va ? demanda Beckett.

_J’ai mal pour elle ! fit Lanie avec une grimace.

_Pour elle ?

_Jeune femme, d’environ la trentaine. Selon la forme de son visage, je dirais qu'elle est peut-être d'origine Asiatique. D’après la rigidité du corps, je dirai qu’elle est morte depuis plusieurs jours déjà. Vu sa posture dans le sac, elle doit être vraiment petite… environ 1,20 m…
Esposito et Ryan arrivent en même temps.

_A qui appartient le bagage ? demanda Beckett.

_Ça, c’est une bonne question, on n’en sait rien, déclara Esposito.

_Le bagage n’est enregistrée sur aucun nom. D’après le directeur des douanes, il n’appartient à personne, poursuivit Ryan.

_Alors comment se fait-il que ce bagage se soit retrouvée dans l’avion ? Normalement chaque valise doit-être enregistrée avant d’être embarquée ! remarqua Beckett intriguée.

_C’est la mafia qui voulait supprimer cette femme, dit Castle en chuchotant aux oreilles de Beckett.
Tout le monde était si absorbé par le sort de la valise que personne ne l’avait vu arriver.

_Castle ! Vous voulez bien arrêter vos théories sur la mafia ! Et puis ça fait déjà 1 heure que je vous ai appelé… ou étiez-vous passé ? dit-elle en faisant mine de se fâcher.

_Euh…J’avais des TRUCS à régler. On vous a déjà dit que vous êtes trop craquante quand vous êtes en colère ? fit Castle très humoristique avec une moue qui fit ricaner Ryan et Esposito.

_Castle !

_Alors si ce n’est pas la mafia se sont des ninjas tueurs ! coupa Castle.

_Castle ça suffit !! Ce n’est ni la mafia, ni des ninjas tueurs !

_Au moins j’aurais essayé ! Alors qu’est-ce qui lui est arrivé ?

_On n’en s’est rien et c’est pour ça qu’on est là ! enchaina Beckett sur un ton rageur.

_J’espère qu’elle n’était pas claustrophobe !

_Castle !

_D’accord, j’ai rien dit !
Ryan, Esposito et Lanie riaient en silence et bien sûr Beckett et Castle l’avaient remarqué.

_Quoi ?! dit Beckett.

_Rien du tout ! dirent-ils tous les trois.

_Bon…euh…l’important maintenant, c’est de savoir comment cette valise est arrivée ici et surtout comment cette pauvre femme a été mise dans cette valise. Ryan interroge tous les membres hôteliers qui s’occupent d’enregistrer les bagages pour savoir s’ils ont remarqué quelque chose d’anormal.

_D’accord, fit Ryan en ricanant pendant qu’il partait.

_Espo, est-ce qu’on sait d’où provient ce sac ?

_L’avion, qui s’est posé à 5h ce matin, provient de Las Vegas. De plus, aucunes valises ni sacs n’étaient présents dans l’avion avant son dernier départ, on a confirmation des agents de nettoyage. Donc tous les bagages qui étaient dans l’avion au départ de Las Vegas étaient enregistrés, à par celui-ci, et on retrouvés leur proprios.

_Très bien merci Espo. Interroge les responsables pour voir s’ils savent quelque chose. Lanie, demande aux autres de t’aider à sortir la femme dans la valise. On retourne au poste, si t’as des infos tu m’appelles !

_Ok, on se voit plus tard.

_Elle s’est carrément fait offrir un voyage ! La classe !

_Castle !!

_Désolé, c’était plus fort que moi.

Madychou je te l'ai déjà dit, je suis fan de ta façon d'écrire, j'adore

VLS :D

Merci Ma Loulou ^^

Salut mes Zamis XD. Voilà mon deuxième chapitre, en espérant qu'il vous mette un peu sur la piste (lol).




CHAPITRE II _ Des doutes…

Beckett remplissait son tableau blanc. Ça faisait déjà beaucoup d’informations pour ce meurtre mystérieux. Castle était assis sur le bureau de sa muse et la contemplait lentement de haut en bas avec un léger sourire. Beckett, qui s'était penchée pour compléter le bas du tableau, sentait qu’un regard était posé sur elle. En jetant un coup d’œil rapide vers Castle :
« Il est train de me reluquer ! Mais il ne manque pas d’air ! » pensa-t-elle.
Beckett se redressa rapidement. Ryan est Esposito arrivèrent.

_J’ai interrogé tous ceux qui enregistraient les bagages ce matin et chacun d’eux affirme que tout se passait comme d’habitude. C’est une hôtesse qui a signalé le bagage.

_D’accord Ryan et toi Espo ?

_Moi c’est pareil, personne ne sait quoique ce soit sur ce sac. Il a dû passer incognito dans la soute.

_Pour ça, il aurait fallu que quelqu’un le fasse entrer dans la soute. Etant donné que le sac n’était pas enregistré, cette personne devait être assez proche du personnel, remarqua Castle.

_Oui en effet, admit Beckett.

_Je pense surtout que cette personne doit être un membre corrompu du personnel ou le tueur lui-même… ou les deux.

_Oui, d’accord… mais dans le cas où se serait un membre du personnel, il faudrait savoir qui lui a donné ce « travail », ce qui nous mènerait peut-être au tueur. Les gars, aucun des membres du personnel ne vous a paru bizarre pendant que vous les interrogiez ?

_Non ! répondirent-ils tous les deux.
A cet instant, le téléphone de Beckett sonna.
Allo Lieutenant Beckett à l’appareil… ok Lanie j’arrive tout de suite.

Au labo

_Salut. J’ai plusieurs infos qui devraient vous intéresser.

_Ah oui ! Et de quel genre ?

_Passez par ici. Suggéra Lanie.
Castle et Beckett se mirent du côté droit de la table ou était placée la victime tandis que Lanie se plaçait du côté gauche.

_Regardez son cou, dit Lanie.
Sur le cou de la victime, il y avait une large déchirure avec quatre entrées au niveau de la clavicule.

_Qu’est-ce que c’est que ça ?... on dirait…

_Une morsure ! compléta Castle enthousiasmé par cette découverte.

_Je ne saurais pas dire exactement ce que c’est, mais en tout cas, ça y ressemble, déclara Lanie.

_Et ce serai des morsures de quel genre d’animal d’après toi ? continua Beckett.

_Impossible de dire clairement… j’aurai opté pour un animal de la famille des canidés mais il me faudrait faire des analyses pour savoir. En tout cas, quoique ce soit, ce truc était assez tranchant et pointu pour causer une blessure pareille. Et quoiqu’il en soit, c’était assez pour la vider de presque tout son sang. Il y en a un peu au fond du sac. La victime est desséchée, sa peau est très plissée ce qui montre qu’elle est extrêmement déshydratée.

_Alors je suppose que la petite quantité de sang présente dans le sac est due au fait qu'elle a été déplacée après s'être fait tuer, remarqua Beckett.

_Exacte! répondit Lanie.

_Peut-être que c’étaient des chiens ou des loups affamés qui l’ont pris pour une proie facile. Ils se sont attaqués au cou comme pour leurs proies habituelles…
Lanie et Beckett regardaient Castle avec un air désintéressé ; chacune avait un sourcil levé, ce qui le mit mal à l’aise. Lanie poursuivie.

_ Mais à part ça, j’ai trouvé autre chose. De la boue sur tout le bas de sa robe de mariée ainsi que sur ses pieds. Il y a également des feuilles séchées dans ses cheveux.

_Oui et alors, on trouve de la boue partout et…

_Si vous me laissiez terminez Castle !
Cet ordre de Lanie fit sourire Beckett.

_ Bon, alors ce qui est particulier avec cette boue, c’est qu’elle ne vient d’ici à New York. C’est une sorte de mélange de terre argileuse et de terre noire. Personnellement, je n’ai jamais vu ça. Donc votre victime a bel et bien été tuée dans la ville de départ de votre avion. En ce qui concerne les feuilles dans ses cheveux, je peux dire avec certitude que l’arbre auquel elles appartiennent ne pousse pas ici à New York.
Castle et Beckett se regardèrent. Castle lui lançait un sourire de gamin. Beckett roula les yeux et se retourna vers Lanie.

_Autre chose Lanie.

_Non. S’il y a du neuf, je t’appellerai.

_Ok.

De retour près du tableau blanc, Beckett se rappela un élément qui lui fit tilt.

_Attends une minute, Lanie a dit que la victime est morte depuis quelques jours déjà et Esposito a dit que les agents ont confirmés qu’il n’y avait aucuns bagages dans la soute avant de venir à New York. Alors où était notre victime pendant tout ce temps ?

_Peut-être qu’après l’avoir tué, le tueur à attendu avant de l’envoyer à New-York.

_Oui mais pourquoi ?

_Peut-être qu’il a eu un empêchement et qu’il l’a gardé chez lui ou autre part.

_mmm…

Castle profita de ce moment de réflexion de Beckett:

_Eh bien Beckett, je vous offre un voyage ? clama Castle.

_Quoi ! fit-elle troublée.
Cette question l'avait subitement sortit de ces pensées. Sans s'en rendre compte, elle avait un peu rougi n'ayant pas fait le lien immédiat avec leur enquête.

_Ben, pour avoir réponse à nos questions, il faut bien allez à la rencontre du tueur non ?

_Oui Beckett, sinon comment saura-t-on qui est le tueur ? rajouta Esposito qui venait d’arriver avec Ryan.

_Ah oui...euh… bon… mais il faudrait avant tout convaincre Gates de nous laisser enquêter dans un autre pays !
Le portable de Beckett sonna.

_Beckett… Quoi ! D’accord, j’arrive tout de suite. Ils ont découvert un autre corps, mais cette fois, il est dans l’avion !

Ah, j'adooore :D

C'est encore une fois un très bon chapitre, z'aime

Merci lol... ya que toi qui commentes parce que les autres veulent de nouvelles choses... ils ont peut être déjà lu ces chapitres de ma fic... Alors du coup faut que je me dépêche d'écrire mon dernier chapitre!!!
Je m'y mets ... Go pour le chapitre 9 !!!!!!!!!!!

Oui, c'est vrai que sur les fics/OS, il n'y a pas beaucoup de personnes qui commentent... Pourtant ta fic mérite d'être lu ! Alors vivement la suite

Oui merci Loulou
Bah alors je me hate à la tâche et je rédige mon dernier Chapitre (SURPRISE XD) que mes lecteurs attendent depuis un moment ^^.
Merci, BSX


En attendant, voici le 3ème chapitre...



CHAPITRE III _ Nouvelle piste…

9h30, Soit environ 3h30 après la découverte de la première victime.

Lanie était déjà sur place. Le corps se trouvait au fond de la soute.

_Waouh t’as fait vite Lanie ! s’exclama Beckett.

_Ah c’est juste qu’ils m’avaient appelé 30 minutes avant toi pour que j’ai le temps d’examiner un peu le corps.

_ Ah, et alors tu as trouvé quoi ?

_ C’est un homme blanc d’une trentaine d’année, type Caucasien. Il a reçu deux balles dans la poitrine et une autre entre les yeux. Il n’y a pas de traces de poudre donc les tirs ont été faits de loin et le peu de sang présent indique qu’il s’agit d’une balle de petit calibre.

_ A quand remonte sa mort ?

_ Cela fait seulement 4h qu’il est décédé.

_Donc il s’est fait tuer environ une heure avant qu’on découvre le corps de notre inconnue…

_ Yo Beckett! lança Esposito en arrivant avec Ryan. J’ai interrogé les membres du personnel avec Ryan. Ils ont reconnu la victime. Il s’agit de Tob Lorn, c’était l’un des employés de l’aéroport. Il s’occupait de charger les bagages dans la soute avec d’autres. Ces co-équipiers sont encore sous le choc.

_Comment se fait-il qu’il n’est pas été repéré si les agents ont déclaré qu’il n’y avait aucuns bagages dans la soute ? demanda Castle.

_Eh bien en fait, l’endroit où il se trouvait est un lieu spécial dans la soute, nouvellement aménagé et réservé pour les bagages fragiles, objet précieux etc. Le corps a été déplacé par nos policiers pour qu’il soit mieux examiné.

Beckett était restée silencieuse et paraissait perdue dans ses pensées depuis un bon moment. Elle regardait attentivement le corps en faisant une grimace. Lanie était perplexe en voyant la concentration de son amie. Elle pensait que Kate devait repenser au tireur qui avait failli faire d’elle sa victime, quand soudainement, Beckett se mit à marmonner.

_ Cette disposition des tirs…

_Euh, Beckett, interrompit Castle, ça va ? Vous m’avez l’air très pensive.

_C’est juste que la disposition des balles me rappelle quelque chose.

_Quoi donc ?

_ Eh bien, l’année avant que je sois affectée dans le service de détective, il y a eu une série de meurtres dont on n’a jamais retrouvé le tueur. Il assassinait toujours ces victimes en tirant deux balles dans la poitrine et une entre les yeux. Il procédait toujours de la même façon avec des armes différentes, mais ce qui était sûr, c’est que les victimes étaient toutes liées… elle marqua un temps d’arrêt puis reprit. Ces victimes avaient un lien avec des Russes très connus dans le monde de la drogue et autres marchandages illégaux, et étaient elles-mêmes célèbres à causes de leurs relations avec ce monde. Chacune des victimes était retrouvée cachée, mais dans un endroit public.

_ Et cet assassinat est tout à fait similaire à ces meurtres, dit Esposito.

_Et vous pensez que ce Tob Lorn est lié à des Russes ? demanda Castle.

_Je ne sais pas, on ne peut rien affirmer tant qu’on n’a pas plus d’informations. Euh Espo et Ryan voyez si vous pouvez trouver plus d’infos sur ce Tob Lorn : famille, relations, voyez s’il a des antécédents judiciaires, enfin tout ce que vous pouvez trouver sur lui.

_Ok on est dessus.

_Si cet homme a été tué, c’est qu’il avait peut-être un lien avec notre inconnue. Je suppose aussi qu’il n’y a pas de traces de lutte !

_ Bien supposé ! dit Lanie.

_Comment ça, je ne vous suis pas ?! Poursuivit Castle.

_Et bien je me suis basée sur les autres meurtres dont je vous ai parlé, et sur toutes les scènes de crimes, il n’y avait aucune trace de lutte.

_Ah… mais il y a quelque chose qui manque. Comment aurait-il fait pour accéder à cet endroit, il n’y a que les employés qui peuvent y accéder !remarqua Castle.

_...

_IL ETAIT LUI-MÊME EMPLOYE ! dirent-ils ensemble.

Lanie les regardait tous les deux.

_Trop mignon comment vous l’avez dit ensemble.

_Oh Lanie tais-toi, fit Beckett tandis que Castle souriait comme un gamin sans pouvoir s’arrêter.

_ Oui chère détective… on est parfaitement synchro ! dit Castle avec un air dragueur.
Beckett le regardait d’un air glacial.

_Maintenant, reprit-elle, on n’a plus qu’à aller voir le responsable des employés pour récolter d’autres informations.

Beckett et Castle furent surprit par la qualité de la sécurité qu’il y avait. Ils avaient dû passer au moins deux fois aux détecteurs de métaux avant de faire face à la sécurité rapprochée : deux armoires à glace qui surveillaient l’entrée du bureau.

_Bonjour Tony Menson. Quel nom dois-je mettre sur cette magnifique déesse qui me rend visite, fit-il avec un sourire coquin.

_Détective Beckett de la police de New-York, fit-elle en montrant sa plaque d’un geste rageur.

_Oh…euh enchanté…Détective.

Tony Menson était décontenancé face à cette Détective autoritaire.

_Et voici Monsieur Castle, continua-t-elle en montrant Castle qui admirait les lieux.

_Castle ? Le grand écrivain Richard Castle ? fit Tony Menson étonné.

_Oui c’est bien moi, répondit Castle tout fière de faire la connaissance d’un nouveau fan.

_Enchanté je suis l’un de vos plus grands fans, fit-il en serrant la main de Castle. Puis-je avoir un autographe ?

_Se serait avec plaisir…

_Sauf que nous ne sommes pas là pour ça ! interrompit Beckett. Asseyez-vous j’ai quelques questions à vous poser.

Étonné, Tony s’assit sans dire un mot.

_Pourquoi toute cette sécurité ? demanda Castle.

_Oh, c’est juste parce que je me suis déjà fait agresser deux fois par des clients mécontents. Alors, je prends des précautions.

_Connaissez-vous bien Tob Lorn, Monsieur Menson ? pressa Beckett.

_Ah… euh oui, c’était l’un des employés les plus respectés et il était aimé de tous. Je regrette sincèrement qu’il soit mort. C’était aussi l’un de mes amis.

_Avait-il de la famille ?

_Non, pas à ma connaissance.

_Avez-vous quelques informations à me donner sur lui comme des antécédents, s’il travaillait avant ou autres choses ?

_Vous savez Détective, quand il est venu ici, il prétendait être un immigré et disait qu’il voulait un travail. Il était plutôt motivé et me plaisait bien. Il me paraissait honnête et j’avais envie de l’aider parce qu’il était vraiment désespéré.

_Cela fait combien de temps qu’il travaille ici ?

_Depuis seulement quelques semaines.

_ Vous avez dit qu’il était aimé de tous, mais n’a-t-il jamais eu de dispute avec un autre employé ou quelqu’un d’autre ? fit Castle.

_ Eh bien maintenant que j’y pense, il y a quelques jours, il s’est disputé avec un autre employé, Jessy Poliesky. Je ne sais pas pourquoi mais ils étaient plutôt bons amis et du jour au lendemain…

_ Pouvez-vous nous dire dans quel secteur il travail, je voudrais l’interroger ? demanda Beckett.

_ Et bien en fait, il a démissionné hier. Il est venu me voir, il était exactement 16h16 quand je venais de poser mes yeux sur ma montre et qu’il a déboulé comme un fou furieux dans mon bureau. Sans raison particulière, il exigeait que je le laisse démissionner. J’ai dû accepter, son regard était vraiment effrayant… j’ai même cru qu’il allait me tuer. Et puis il est partit ce matin juste après que vous soyez partis ce matin pour la pauvre victime retrouvée dans le sac. Quelle tragédie !

Castle et Beckett se tournèrent l’un vers l’autre simultanément, comme s’ils avaient eu la même pensée exactement au même moment.

_Et depuis combien de temps travaillait ce Jessy Poliesky ? demanda Castle.

_Les deux sont arrivé presqu’en même temps ; Jessy est arrivé un jour après Tob. Le fait qu’ils soient nouveaux avait apparemment tissé un lien entre eux, ils s’entendaient très bien, je ne sais vraiment pas ce qui s’est passé !

Beckett commençait à avoir des soupçons sur ce Jessy Poliesky. Elle demanda à Tony de lui fournir la liste de tous les employés qui fréquentaient le service de Tob, avec leur photo. Après avoir également demandé des informations sur l’endroit où logeait ce Jessy, elle et Castle s’en allèrent en direction de l’adresse que Tony Menson leur avait donnée. Ils arrivèrent dans une allée où il y avait des très jolies maisons dont la sécurité de l’entrée était assurée par une barrière. Cependant, la maison qui, apparemment était celle de Jessy, avait la barrière ouverte. Castle et elle entrèrent, Beckett sonna.

_Bonjour, il y a quelqu’un ? cria Beckett.

_...

Castle frappa à l’entrée mais la porte était ouverte.

_Beckett, dit-il en chuchotant, la porte est ouverte.

Beckett prit alors les devant. Elle et son écrivain pénétrèrent dans la pièce qui donnait directement au salon. Toute la maison était vide comme suite à un déménagement. Il ne restait que des papiers journaux sur le sol, de part et d’autre. Après avoir vérifié les pièces de la maison, tous deux se rejoignirent dans le salon.

_Maison luxueuse, un départ en trombe… cela n’indique rien de bon, déclara Castle. Je pense qu’il a peut-être tué Tob et s’est enfuit ensuite.

_Ouais, je pensais aussi. Le timing est trop suspect pour qu’on ne puisse pas le soupçonner.

_Mais dans ce cas, pourquoi est-ce que Jessy a tué Tob ? Ça reste une énigme de plus à résoudre.

_Bon, allons-y Castle.

_Ok.




De retour au poste. Beckett complétait son tableau avec les nouvelles informations qu’ils avaient récoltées quand Esposito et Ryan arrivèrent.

_Yo. On a fait des recherches sur notre deuxième victime et tenez-vous bien : il n’y rien sur lui ! déclara Esposito.

_Comment ça rien ! s’étonna Beckett.

_ Rien de rien, repris Ryan. C’est comme s’il n’existait pas. Ce gars est un véritable fantôme : pas de carte de crédit ni de compte, pas de famille, il n’est enregistré nulle part. Pas non plus d’antécédents judiciaires. On a fait un tour chez lui grâce à l’adresse que nous a fourni l’administration et il n’y a rien, même pas une chaise. Le plus bizarre, c’est que le proprio de la maison qu’il louait nous a affirmé qu’il payait toujours son loyer.

_Comment faisait-il pour l’argent ? Il payait en cash ? demanda Castle.

_Bingo ! On pense qu’il gardait peut être l’argent qu’il gagnait dans un endroit précis.

_Il n’y a rien chez lui vous dites ? C’est exactement comme chez Jessy Poliesky, il n’y a même pas un meuble malgré la beauté de la maison.

_Vous ne trouvez pas ça louche ? continua Castle. Les deux sont arrivés en même temps, ils ont tous les deux une maison vide malgré le luxe extérieur, ils ont chacun disparu, enfin pour Jessy, parce que Tob est déjà six pieds sous terre. On n’a aucune information sur eux ; ils ont peut-être bien usurpés des identités, qui sait… De plus, la veille du meurtre de Tob, Jessy donne sa démission et disparait le jour même où est découvert le corps de Tob. La coïncidence est trop parfaite. Je vous le dis, il y a de la MAFIA dans l’air.

_C’est vrai que c’est louche Castle mais encore une fois je vous le répète, la coïncidence n’a pas lieu d’être, surtout dans des cas comme celui-ci. Tout a toujours un sens. Et une fois de plus, arrêtez avec votre histoire de MAFIA, la MAFIA n’a rien à voir avec notre affaire.

_Comment pouvez-vous être aussi sûr ? Je vous rappelle qu’on n’a aucune information concernant nos deux victimes ainsi que sur Jessy Poliesky qui a disparu. Toute hypothèse est admissible si on est coincé.

_Maman et papa qui se disputent, comme d’ab’… c’est sûr on est bien à la maison, plaisanta Ryan à l’écart avec Esposito.

_hmm mmm! Affirma Esposito.

_Sauf que si la mafia était mêlée à cette affaire, on aurait peut-être déjà eu affaire avec eux.

_Oh vous aimez les problèmes Détective Beckett ? dit Castle avec un sourire moqueur.

Beckett fixait Castle avec un regard de féline. Elle s’avançait de plus en plus vers Castle qui reculait au fur et à mesure. Beckett prit tout à coup une voix douce, presque sensuelle.

_Castle, c’est mon job de m’occuper des… MÉCHANTS. Alors si vous devenez méchant, sachez que je serai là pour vous donner personnellement une bonne fessée !

Esposito et Ryan étaient étonnés de voir Beckett en mode actrice sexy et se moquaient en même temps de Castle qui s’était retrouvé coincé entre Beckett et le tableau.

_Humm… vous…. vous êtes sérieuse ? dit-il tout remué et ne sachant quoi penser.

_...

_Oh qu’elle est coquine ! fit Castle en s’adressant aux deux Bro’ qui riaient.

_AU BOULOT CASTLE ! cria-t-elle alors qu’elle s’était déjà éloignée en se dirigeant vers le bureau de Gates.




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Beckett essayait depuis quelques instants de convaincre le Capitaine Gates de les laisser partit à Las Vegas pour poursuivre l’enquête.

_Avez-vous des éléments solides qui permettent de prouver qu’il y a vraiment un lien avec Las Vegas ? Vous êtes-vous assuré que la première victime n’a aucune famille ici à New York ? Et quel est le rapport avec les deux autres hommes ?

_Bien sûr qu’on a…
Le regard glacial qu’avait lancé le Capitaine Gates à Castle le fit taire, ce qui amusa Beckett. Cette femme de choc méritait définitivement bien son surnom de « Iron Gates ».

_Oui Capitaine, on a des informations sûres! reprit Beckett. Notre inconnue n’a pas de lien apparent avec notre ville, les agents Ryan et Esposito ont vérifiés s’il n’y avait personne qui attendait le bagage… la seule piste fiable se trouve à Las Vegas. On suppose que la victime a été envoyée ici parce que le tueur cherchait peut-être une manière plus facile de se débarrasser du corps sans laisser de traces qui le relierait à lui. C’est justement pour vérifier tous nos soupçons qu’on vous demande la permission de se rendre à Las Vegas. En ce qui concerne Tob Lorn et Jessy Poliesky, on essaie d’en savoir plus.

_Mmm… Et bien sûr MONSIEUR Castle serait votre accompagnateur ?!
Castle, surprit, releva sa tête qu’il baissait depuis un bon moment pour fuir le regard tueur du Capitaine Gates.

_Euh… et bien Monsieur Castle a souvent de bonnes idées et en plus, il pourrait savoir
certaines choses que les agents Ryan et Esposito ne savent pas…

_... Bon très bien, mais j’exige que ce chère MONSIEUR Castle se tienne tranquille, il sera sous votre entière responsabilité et si vous voulez vous plaindre de son comportement, se sera votre problème ! Cependant, étant donné que j’ai eu un avant-goût des agissements de Castle, je vous ferai assister par deux autres agents pour votre sécurité. Est-ce bien clair Détective Beckett ?

_Oui Capitaine.

_Le financement du voyage sera bien entendu assurer par vous.

_Oh ne vous inquiéter pas, il n’y a aucun problème de ce point-là ! fit Beckett en se tournant vers Castle avec un sourire railleur.

_Oui, bien sûr… fit Castle un peu triste. « Je pouvais payer pour nous deux mais deux zigotos en plus… », pensait-il.

_Très bien, fit Gates. Je préviens alors la police de Las Vegas de votre arrivée. Je leur demanderai de vous aider afin que vous ayez leur entière collaboration.

_Merci Capitaine.


A leur sortie du bureau, Ryan et Esposito se pressèrent pour rejoindre Castle et Beckett.

_Alors comme ça, vous partez finalement à Las Vegas ! fit Esposito en souriant à Castle.

_Oui, mais les gars ne vous inquiéter pas, je vous ramènerai des cadeaux souvenirs… n’est-ce pas détective Beckett ?

Beckett savait que ce voyage allait être une épreuve de plus et qu’il fallait s’attendre au pire avec Castle.

_Ouais, c’est ça… fit Beckett en tournant son dos à Castle.

_Ouais, c’est ça ! Mais il ne faudra pas oublier de S’AMUSER un peu, ce n’est pas tous les jours qu’on peut aller à Las Vegas, LA ville du jeu et…

Beckett s’était retournée d’un coup vers Castle et appuyait un doigt menaçant sur son torse tout en le faisant reculer.

_Castle, si on va à Las Vegas, ce n’est pas pour S’AMUSER mais pour travailler ! Alors si je vous surprends ne serait-ce qu’une fois à vous écarter de notre but initial, je ne demanderai plus à Gates de vous permettre de m’accompagner lors de mes déplacements hors de la ville de New York. Me suis-je bien fait comprendre ?!
Cependant Kate savait pertinemment que même si elle disait cela, son écrivain n’en fera qu’à sa tête !

_Oui détective Beckett, fit-il en tentant de faire une moue séduisante pour se moquer d’elle.

Il savait parfaitement que les menaces de sa muse n’étaient que des paroles en l’air.
Beckett s’était rendu compte que Castle se moquait d’elle, mais elle ne pouvait pas résister à l’idée d’être avec Son écrivain avec qui elle se sentait si bien.
Plus tard, Beckett avait appelé sa meilleure amie pour la prévenir du déplacement. Comme d’habitude, Lanie n’hésitait pas à faire des plaisanteries sur les moments que Beckett passait seule avec Castle en disant que ça les rapprochaient un peu plus de jour en jour. Et comme toujours, Beckett refusait d’admettre qu’elle aimait bien Son Castle, même si elle le sentait au fond de son cœur.

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Le même jour, ils arrivèrent à Las Vegas après trois heures de vol, grâce à une ligne privée. Bien sûr, cela revenait bien plus cher à Castle, mais c’était pour la bonne cause, s’était-il dit. Il était environ 18h20 et la ville était extrêmement illuminée. Il y a avait des casinos et leur hôtels à perte de vue. Castle avait tout prévu : accueil en limousine, réservation dans un hôtel prestigieux. Bien entendu, Beckett ne pouvait s’empêcher de lui faire des remarques même si cela lui plaisait bien ; mais il ne fallait surtout pas oublier le but de leur voyage. Comme promis, ils étaient accompagnés de deux autres policiers qui les assisteraient dans leur déplacement et recherches.
Arrivés à l’hôtel, ils furent bien accueillis par le personnel. Castle avait pris deux chambres séparées pour les deux policiers qui les accompagnaient ; c’était les agents de police Peter Schmitz et Orlando Bradshaw. Pour Beckett et lui, il avait réservé une suite avec des chambres séparées. Il s’était dit que leur séjour à Los Angeles s’était plutôt bien passé et que ce serait bien de recommencer… surtout qu’il voulait être seul avec sa muse…
Après avoir dîné au restaurant de l’hôtel, ils remontèrent tous vers leur chambre respective.
Castle et Beckett étaient restés debout dans le mini hall de leur suite, quand Beckett se décida.

_Humm… merci Castle d’avoir payé ce voyage pour l’enquête.

_Toujours.

Elle avait oublié son portable sur la table à côte de laquelle se tenait Castle. Subitement, le talon aiguille gauche de sa chaussure resta coincé dans le tapis épais qui recouvrait la surface du sol. Castle courut pour la rattraper de justesse ils tombèrent l’un sur l’autre. Beckett était à cheval sur lui, ce qui la mis mal à l’aise. Elle rougissait sans s’en rendre compte.

_Euhm…fit Castle, troublé par leur position.

Leur visage étaient très proches, leur nez se touchaient presque. Soudain, en un instant, Beckett revit l’instant où elle faillit mourir congelée dans les bras de l’homme pour lequel son cœur battait. Elle se souvint également de ce moment où ils s’étaient embrassés pour la première fois. Ce fut comme un flash. Tous les sentiments qu’elle avait éprouvé à ces moments-là et qu’elle tentait de refouler à chaque fois qu’elle se trouvait proche de lui ressurgirent d’un coup. Son cœur se mit à battre comme un tambour qu’on martèle de coups.
Castle avait remarqué que Beckett était restée sur lui, immobile, sans un mot et le fixait, troublée. Il se souvint lui aussi de ce tendre baiser, court mais intense, qu’il avait posé sur les lèvres de sa muse. Sans s’en rendre compte, il s’était rapproché un peu plus d’elle, leurs nez se touchaient à présent.
Ils se rapprochaient de plus en plus. Beckett sentait le souffle hésitant de Castle sur ses lèvres… puis, vint le moment exquis…leurs lèvres s’effleuraient à présent…



_HEY vous deux, on vous dit bonne nuit ! lança Peter qui avait fait irruption dans la suite en riant avec Orlando.

_Ouais ! Bonne…

Peter et Orlando s’arrêtèrent net devant la scène. Gênés, Beckett et Castle s’étaient relevés aussi vite qu’ils pouvaient.

_Hey salut les gars ! euh… c’est pas ce que vous croyez ! En fait sa chaussure est restée coincée dans le tapis et…

_Ouais ouais, c’est ça on vous croit ! interrompit Orlando. On sait bien que…

Castle, d’un air sérieux, lui montrait alors la chaussure qui s’était retirée du pied de Beckett, et qui était retenue par les fils qui entouraient le talon.

_Ah…euh ok, répondit Orlando qui vit que l’explication de Castle était vraie.

_Eh bien… bonne nuit et faite attention pour ne pas retomber ! se moquait Peter.

_Ouais c’est ça les gars ! BONNE NUIT, fit Beckett, fâchée.

Après le départ des deux policiers, Beckett et Castle étaient restés muets. Ils ne savaient pas quoi dire pour sortir de cet embarras. Castle avait peur de dire quoique ce soit car il connaissait le caractère de Beckett. La muse de son côté était d’un tout autre état d’esprit…

_Euh… eh bien Castle, merci de m’avoir soutenue pour que je ne tombe pas mal, fit-elle en rougissant. Elle avait baissé sa tête afin que Castle ne le voit pas. Euh… il faut aller se coucher maintenant, on doit se lever de bonne heure demain matin.

_Oui vous avez raison… fit-il timidement après s’être raclé la gorge. Bonne nuit Kate, dit-il en se dirigeant vers sa chambre.

_Bonne nuit Castle…

Que c’était-il passé… ce moment court sur lui mais qui, pour elle, paraissait être des heures… elle sentait encore son corps contre le sien… que lui arrivait-il, se demandait-elle. Tous ces sentiments, ses désirs…
Castle se disait que tout était passé si vite. Il doutait, il savait, il en est sûr maintenant.
Kate…



Voilà en espérant que n'ai pas été trop sadique XD... JE VOIS DÉJÀ VOS TÊTES... :haha: euh en passant, j'était un peu fatiguée quand je l'ai écrite cette partie alors s'il y a des incohérences faites moi signe!!

C'était plus que sadique oui ! ^^

Bon chapitre, j'aiime beaucouuup :D

Ah, tu nous a écris le dernier chapitre ??? JE LE VEUUUUUXXXXXXXX !!! :D

Bref V.L.S. !

C 'est bien le sadisme quelques fois XD
Non en fait le dernier chapitre est en cour de production alors patience ^^
Bisou Loulou

Oh... Mais moi z'en peux plus d'attendre :(... Mais je patiente, j'ai pas d'autres choix de toutes façons xD

XD ...

CHAPITRE IV _ Quand la CIA s’en mêle…



La nuit était longue. Kate ne pensait et ne repensait qu’à se demi baiser avec Rick. Ils étaient si proches… et là, c’était pour de vrai, pas comme la dernière fois où tous les deux devaient être « sous couverture » pour pouvoir aider Esposito et Ryan. C’était intentionnel.
« Comment ai-je pu laisser cette situation échapper à mon contrôle, pensa-t-elle. Il faut que je me reprenne ! Mais… Rick… ». Kate ne pouvait s’empêcher de repenser à ce moment. C’était une répétition de flash-back multiples qui paraissaient infinis. Elle se toucha les lèvres en repensant à la scène. Un frisson léger mais empli de désirs lui parcourut tout le corps. Elle ne cessait de penser à Rick…

« Non, je n’ai pas rêvé pour une fois, pensa Rick »
Il se rendit dans la salle de bain, se mouilla le visage, puis retourna dans la chambre.
_ 4h du matin ! déclara-t-il en regardant fixement le réveil.

Il n’avait pas fermé l’œil de la nuit. Il ne ressentait aucune envie de dormir. Ses pensées étaient trop préoccupées par la journée qui arrivait. Que se passera-t-il quand ils se reverront ?

Kate se réveilla après l’unique heure de sommeil qu’elle avait réussi à passer. Une bonne odeur l’avait sortie de sa somnolence. Il était environ 7h quand elle se rendit à la cuisine où il y avait un coin bar.

_ Castle ?

_ Hey Beckett… dit- il avec hésitation. Bien dormi?

_ Euh…oui ! Mentit-elle. Elle ne voulait surtout pas qu’il sache qu’elle avait pensé à lui toute la nuit. Cependant il se doutait bien que sa belle muse lui mentait ; il ne pouvait s’empêcher de la scruter avec attention, ce qui lui permit de remarquer les cernes de celle-ci.

_ Ouais bah pas moi ! Je n’ai pas arrêté de penser à vous ! plaisanta-t-il. Il voulait à tout prix éviter le malaise entre eux, ce qui apparemment fonctionnait.

_Castle arrêtez de fantasmer sur moi vous voulez bien !

_ Impossible !

_...

_ Quoi !

_... qu’est-ce qui sent si bon ? Vous faîtes quoi ?

_ Des pancakes, œufs, bacons…

_Mmm ça à l’air bon ! dit-elle en tentant de saisir un morceau de bacon. Castle lui tapota la main pour l’en empêcher.

_ mmm, bouda Beckett.

_ Vous en mangerez tout à l’heure.

_Comment ça tout à l’heure ! On a une enquête à résoudre je vous rappelle et on n’a pas une minute à perdre!

_ Il faut toujours que vous redeveniez sérieuse en toute circonstance ! Lâchez-vous un peu, faites des trucs que vous ne ferriez jamais avant et…

Beckett s’était rapprochée de Castle au fur et à mesure qu’il parlait. Elle était maintenant à quelques centimètres de lui et continuait à se rapprocher.

_Quoi, vous me faites le même coup qu’hier soir ? Sauf que là… vous êtes sans talons !

Cette remarque réussit à provoquer un sourire de Beckett. Elle rougissait légèrement et détourna les yeux pour ne pas que Castle le remarque. Ce qui était tâche aisée puisqu’elle était plus petite que Castle. Elle se reprit et se mit sur la pointe des pieds pour être à peu près à la hauteur de Castle, même s’il y avait encore quelques centimètres d’écart.

_Non, fit-elle en parlant doucement. Je suis juste venue pour...

_Pour ?

_Pour…

_Oui…

_Pour prendre un bacon ! dit-elle en ramenant un bacon vers sa bouche.

_ Hein ? Vous avez triché ! fit Castle.

Castle se mit à courir après Beckett qui s’était échappée en mangeant le bacon. Castle réussit à l’attraper et ils tombèrent malencontreusement tous les deux sur le tapis, au même endroit que la veille. Ils rigolaient, gênés. Au même instant, la porte d’entrée s’ouvrit.

_Hey salut, fit Peter.

Castle et Beckett se relevèrent, un peu plus sérieux.

_ On ne vous a jamais appris à frapper avant d’entrer !

_Désolé, fit Peter, mais il faut qu’on parte tout de suite !

_ Le chef du poste de police avec lequel Gates nous a mis en relation nous a contacté et voudrait nous rencontrer, compléta Orlando qui venait d’arriver.

_Ok. Très bien, on se prépare. Dépêchons nous Castle.

_ Mais notre petit déjeuner !

_ Pas grave Castle, on en emportera un peu et on mangera en chemin.

_ Et moi qui voulait manger TRANQUILLEMENT ! dit-il en lançant un regard noir aux zigotos qui les accompagnaient.

_ Désolé, firent les deux autres en ricanant.


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Beckett était pressée de connaître le fin mot de l’histoire. Ils partirent donc tous au poste de police avec lequel Gates les avaient mis en relation. Ils avaient rencontré le chef du service avec qui ils devaient travailler. Après brève une entrevue, Le chef du nom de Carter McCornic leur assurait une entière coopération. Beckett avait apporté avec elle des photos de la victime afin que le poste de police de Las Vegas le distribue dans toute la ville. Il fallait absolument qu’ils trouvent au moins une personne qui connaissait leur inconnue, sinon ils seraient venus pour rien. Le portrait de la jeune femme s’affichait un peu partout dans la ville, et surtout à la télé. Beckett avait demandé à Lanie, avant de prendre la photo, d’essayer de maquiller la victime pour qu’elle ait un air « présentable » afin ne pas trop choquer les personnes.

Le jour suivant, un homme qui se disait être le fiancé de la victime se présenta au commissariat.

_Bonjour, je suis le Lieutenant Beckett de la police de New York et voici monsieur Castle ainsi que deux autres coéquipiers. C’est bien vous le mari de… la femme recherchée ?

_Oui, c’est bien moi. Mais, on n’a pas eu le temps de se marier… je ne suis que le fiancé, dit-il avec une profonde tristesse. Mon nom est Brad Blay.
Mais dîtes-moi, si vous êtes une détective de New York que faite vous à Las Vegas ? Et comment ma fiancée est-elle morte ? Où est-elle ?
L’homme posait si vite ses questions que Beckett n’avait pas le temps d’y répondre. Elle voyait qu’il était perturbé et qu’il était profondément attristé.

_ Euh… c’est justement pour cela que nous nous sommes déplacés ici. En fait, votre femme a été retrouvée… recroquevillée dans un sac à bagage lors du débarquement d’un avion de Las Vegas à New York. Je suis responsable de l’enquête puisque le corps a été retrouvé à New York. Et toutes les autres questions que vous nous posez sont celles que, nous aussi, tentons de résoudre. Mais si vous voulez bien, nous voudrions vous poser quelques questions.

_Oui, bien sûr.
Castle, Beckett et le fiancé s’installèrent dans une salle.

_Très bien. Comment s’appelait votre fiancée.

_Elle s’appelle Sasha Strasky… s’appelait Sasha.
Le fiancé éclata en sanglot, sans retenue devant Castle et Beckett. Puis il se reprit.

_Je suis désolé, monsieur Blay. Elle était russe n’est-ce-pas ? Enfin, je dis ça à cause de son nom…, poursuivit Castle après quelques minutes.

_Oui et c’était la plus belle femme que je n’avais jamais rencontré. Elle avait…des yeux magnifiques, un rire enchanteur… c’était elle la femme de ma vie, je le sentais ! Et voilà que quelqu’un me l’enlève et…
Le mari rajoutait un flot de larmes à celles qu’il avait déjà versé. Il était anéanti par cette perte douloureuse que lui infligeait la mort de sa fiancée.

_Depuis quand a-t-elle disparue, le savez-vous ? demanda Beckett.

_Eh bien… la dernière fois que je l’ai vue, c’était il y a trois jours, le matin. On devait se marier dans l’après-midi, vers 16h30.

_mmm… ?

_Quoi Castle? fit Beckett.

_Quelque chose cloche. Lanie a dit il y a trois jours que ça faisait déjà quelques jours que la victime était morte. Or, d’après ce que vous dite monsieur Blay, si on calcule bien, il y a une discordance. Êtes-vous sûr qu’il s’agit bien de votre fiancée ?

_Oui ! Bien sûr, pour qui me prenez-vous ! Je serais capable de la reconnaitre n’importe où ! -Tenez, regardez.
Brad sorti son portefeuille et pris une photo de sa femme. C’était en effet la même femme que la victime.

_Dans ce cas, c’est le créneau qui ne concorde pas avec notre histoire.

_ En effet, admit Beckett. Comment est-ce possible ! On n’a pas assez d’informations…
Y avait-il quelqu’un qui lui en voulait ? dit-elle en se retournant vers Brad.

_ Eh bien, pas à ma connaissance non. Elle aimait tout le monde d’après ce que je sais. On se connaît depuis trois ans et ses amis sont les miens. Mes amis aussi l’appréciaient.

_ Avait-elle de la famille à part vous ?

_ Oui, elle a une sœur ainée, Elena et deux frères Dimitri qui est leur aimé et Gleb le cadet. Je ne les vois pas souvent car ils sont très pris par leur travail apparemment. Elle était la plus jeune et semblait s’entendre avec eux.

_Semblait ? fit Castle. Se comportait-elle bizarrement ces derniers temps ?

_ En tout cas je n’ai rien remarqué d’anormal. C’est juste qu’à cause de son travail elle rentrait tard mais si non, ce n’est pas à ça que je pensais… en fait, elle s’est disputée durement avec sa sœur. Elles étaient comme des jumelles et l’a… c’était il y a une semaine environ quand ça s’est passé et depuis, elles ne se parlaient plus. Même pas un coup de fil comme elles en avaient l’habitude. Elles criaient très fort mais je ne comprenais rien étant donné qu’elles s’exprimaient en russe. Je sais, ça fais trois ans qu’on se connait mais, le russe est trop difficile pour moi… c’est à peine si je sais dire quelques mots qu’elle m’avait appris…

_Ah oui ! … Et quel genre de travail faisait-elle, demanda Castle après une légère pause.

_ Elle travaillait dans une entreprise scientifique, la CPAS, Compagnie de Protection d’Animaux Sauvages. Cette entreprise est dirigée par ces deux frères. Je ne sais pas quel était son rôle exactement… elle refusait de « m’ennuyer avec son boulot », comme elle disait. Je l’aimais et respectais ces choix donc je n’ai jamais osé insister.
Le mari éclata de nouveau en sanglots.

_ Sasha était en contact avec quel type d’animaux ? demanda Castle avec douceur.

_ …Surtout avec des chiens et des loups. Mais dans l’entreprise, ils s’occupent aussi de reptiles en tous genres et d’autres félins. Pourquoi ?

Castle regarda Beckett avec de grands yeux, comme pour lui rappeler la marque sur le cou de la victime.
_Non, juste… par curiosité.

_Merci monsieur Blay, se sera tout pour le moment. On vous promet de vous prévenir au cas où nous trouverions de nouvelles pistes.

_Merci beaucoup détective Beckett, dit-il en lui serrant la main.


Beckett complétait les informations sur un tableau que leur avait prêté le poste de police.
_Alors, Sasha a été mordue par un chien… ou par un loup !

_Ne tirons pas de conclusions trop vite, Castle. On n’est sûr de rien. Cependant, c’est toujours le créneau horaire qui me bloque. Ce n’est pas logique. Le jour où Sasha à disparue ne correspond pas au moment de sa mort.

_ Dans ce cas, je crois qu’une visite à l’entreprise des frères s’impose ! déclara Castle.

_Oui en effet.

Après avoir cherché l’adresse de l’entreprise CPAS, ils s’y rendirent. Ils arrivèrent dans un lieu où se trouvaient tout un tas d’entrepôts entourant le bâtiment principal. Des employés travaillaient énergiquement à transporter des cartons, des caisses où il était marqué « Fragile » ou « Dangereux ». Le détective et Castle, accompagnés des deux autres policiers, se rendirent dans le bâtiment principal. Le lieu était semblable à un petit centre commercial : il y avait des salles spécifiques à chaque race de chiens ou de loups qu’ils étudiaient et qu’on pouvait voir à travers leur grillage, féroce et déchainés. Comme l’avait dit Brad Blay, le fiancé de la victime, des vitres renfermaient différentes espèces de serpents de toutes tailles. C’était impressionnant. Castle, qui se comportait toujours comme un gamin dans un magasin de jouet, ne put s’empêcher de tapoter sur les vitres des serpents. Par contre, il se tenait loin des loups mais surtout des chiens enragés dont il gardait un mauvais souvenir. Il ne voulait surtout pas que l’un deux s’échappe et lui déchire encore une fois son jeans. Les patrons de l’entreprise arrivèrent après qu’ils aient été prévenus de l’arrivée du Détective et de ses accompagnateurs.

_Bonjour. Que vaut l’honneur de la visite d’une si belle jeune femme, dit l’un des frères. Je m’appelle Dimitri Strasky et voici mon frère et associé Gleb.

L’homme avait un accent russe très prononcé qui se remarquait à sa manière de rouler les « r ».

_Détective Beckett de la police de New York. Voici mes accompagnateurs et Monsieur… Cas…
Beckett avait ralenti son débit en voyant Castle faire des grimaces et gesticuler tel un enfant devant les vitrines des serpents.

_Castle ! Cria Beckett.

_Oui, désolé, dit-il en revenant et essayant d’éviter le regard de Beckett.

_Eh bien, la police de New York nous envoie une jolie détective pour nous divertir.
Les deux hommes se mirent à rire mais Beckett les reprit :

_Non, je suis là pour un meurtre.

Cette phrase les avait refroidit à la seconde et ils prirent un air grave.
_Un meurtre ! Mais de qui s’agit-il pour que cela nous concerne ! s’exclama Gleb.

_Il s’agit de votre sœur… Sasha Strasky.

_Quoi ! Comment ça c’est une blague ! Écoutez Détective, nous ne sommes pas des hommes qui sont du genre à plaisanter. Alors si c’est une blague, je vous conseille très vite de vous en aller.

_Ça tombe bien, moi non plus ! répliqua Beckett.

Elle sortit la photo de la jeune femme morte.
_Vous la reconnaissez ?

_Oh mon Dieu !! Sasha, non !! cria Dimitri.

_Mais que lui est-il arrivé, non !!

_Elle a été retrouvée morte à l’aéroport JFK à New York, recroquevillée dans un bagage…

_Dans un BAGAGE !! cria Gleb. Mais qui oserait faire ça à notre petite sœur ?!!

Un bon moment après, les frères qui s’étaient un peu calmés invitèrent Castle et Beckett à marcher dans les couloirs pendant qu’ils parlaient. Ils étaient suivit de loin par Orlando et Peter.
_Désolé, mais j’ai besoin de vous poser quelques questions.

_Oui très bien, ce que vous voudrez !

_ Quand l’avez-vous vu pour la dernière fois ?

_ C’était il y a exactement quatre jours ! déclara Gleb.

_ Votre beau-frère Brad nous a parlé d’une dispute entre elle et Elena… savez-vous de quoi s’agissait-il ?

_Eh bien pas exactement, en fait nous n’étions pas là quand la dispute s’est produite. Seule Elena peut vous aider sur ce plan là.

_ Et où peut-on la trouver ?

_ Normalement elle travaille aujourd’hui dans l’entrepôt 13. C’est là que se trouvent tous les animaux récemment blessés qu’on retrouve soit au bord de la route ou même en plein champs. Nous sommes en quelque sorte les bons samaritains des animaux. On peut vous y emmener si vous voulez.

_ Oui bien sûr.

_mmm… connaissez-vous quelqu’un qui aurait pu lui en vouloir? Demanda Castle tout en marchant avec les autres.

_ Oh oui plein de gens ! déclara Dimitri.
Castle et Beckett se regardèrent l’air étonné.
Certains étaient jaloux de sa réussite professionnel, d’autres, surtout des hommes voulaient faire d’elle leur épouse mais elle refusait constamment. Elle aimait réellement Brad et ne voulait se séparer de lui en aucune circonstance.

Ils traversèrent plusieurs couloirs avant de d’arriver à l’entrepôt 13 où était Elena. Il y avait là une dizaine de serpents, quelques chiens féroces et beaucoup de Loups qui paraissaient affamés, prêt à sauter sur leur proie. Les loups regardaient fixement les nouveaux arrivants et grognaient bruyamment. Castle s’éloignait de leurs cages. Cependant, il avait trop reculé et s’était collé sans s’en apercevoir sur une cage de loups. Ceux-ci s’empressèrent de sauter dans tous les sens. L’un d’eux se saisit de la veste neuve de Castle. Ce dernier tentait en vain de se libérer des crocs de cet animal féroce. Beckett accourut pour tenter de le libérer.

_CASTLE ! LIBÉREZ VOUS DE VOTRE VESTE !

Castle n’y avait pas pensé sur le coup et s’attela à la tâche. Au moment où il réussit enfin à se libérer, un de ceux qui s’accrochaient au pan de sa veste s’agrippa alors à la manche de sa chemise.

_ AH NON, CA NE VA PAS RECOMMENCER ! cria Castle.

La bête manqua de déchirer la main de Castle en le mordant. Il poussa un cri de douleur qui fit frissonner violemment Beckett. Le chien le ramena sauvagement contre les grilles qui menaçaient de céder. Beckett se saisit alors de son arme. Puis, au moment où elle allait tirer :

_ NON ! cria Gleb en courant vers Castle.

Il cria quelques mots en russe qui calmèrent les loups en à peine quelques secondes. Les bêtes reculaient comme si elles avaient peur. Le loup qui avait mordu Castle lâcha prise. L’écrivain avait eu très peur et tremblait comme une feuille. Il ne put dire un seul mot. Malgré les gifles que lui infligeait Beckett pour le faire réagir, il ne répondait pas. Il était dans un état de choc terrible. Peter et Orlando le prirent en charge et tentaient de le faire parler.

_Hey Castle ! Vous m’entendez ? Répondez-moi s’exclama Orlando. Il était le plus costaud en comparaison avec Peter. Il menaçait alors Castle de le cogner s’il ne répondait pas.

_Euh… j’… je… euh…

A son tour, Beckett intervint, voyant échouer la tentative des deux hommes. Ces derniers s’écartèrent pour lui laisser place.

_Castle ! fit Beckett en lui caressant la joue. Castle répondez-moi ! Reprenez-vous ! Castle, je vous en prie, dites-moi quelque chose…

Castle se mit à regarder dans toutes les directions comme un enfant perdu.

_ Castle regardez-moi, fit Beckett d’un ton plus doux. Ça va aller, calmez-vous.

_...

_ POURQUOI AVOIR MIS TANT DE TEMPS A RÉAGIR ? cria Beckett en lançant des regards noir aux deux frères.
Sa voix tremblait et elle n’arrivait pas à se mettre debout correctement. Le tremblement de sa voix s’était maintenant rependu dans tout son corps. Une larme coula le long de sa joue gauche. Elena, qui venait d’arriver, s’interposa entre ses frères et Beckett qui se dirigeait rageusement vers Dimitri et Gleb.

_ Mais que se passe-t-il ici ? Quel est tout ce raffut ?!

Elle alla soutenir Beckett et la fit asseoir sur une chaise.

_ Ce n’est pas moi qu’il faut voir mais plutôt lui, fit Beckett en montrant du doigt Castle qui était allongé par terre.

_ Mais que faisiez-vous ! Vous êtes vraiment des incapables ! Comment avez-vous pu laisser cela se produire ?! fit Elena en s’adressant à ces frères.

Elle partit alors vers Castle, le fit asseoir sur une autre chaise à côté de Beckett à l’aide de Peter et d’Orlando. Castle reprenait peu à peu ces esprits. Elena alla chercher de quoi soigner la main de Castle qui était en sang, tandis qu’elle renvoyait Dimitri et Gleb.

_ Vous avez de la chance, votre mari n’a pas eu grand-chose, déclara-t-elle en désinfectant la blessure. Encore un peu plus et il avait une main arrachée !
Beckett qui s’était un peu calmée remarqua que contrairement à ces frères, Elena avait un accent russe beaucoup moins prononcé quand elle s’exprimait.

_ Ah Nous ne sommes pas mariés ! fit Beckett. Elle se remettait peu à peu de cette terrible scène.

_ Oh désolé, j’en étais persuadée vu la manière donc vous le regardiez tout à l’heure.

_ Oh ce n’est rien. Vous n’êtes pas la première personne qui faites ce genre de remarque, dit-elle en souriant timidement à Castle qui s’était redressé.
Castle lui rendit son sourire.

_ On se connait depuis tellement longtemps elle et moi…

Beckett était surprise par ce que son écrivain venait de dire. C’était la première phrase audible et intelligible qu’il avait prononcé depuis l’incident. Cette simple phrase lui faisait vraiment plaisir. Même s’ils ne se connaissaient que depuis trois et demi, il avait l’impression de la connaitre depuis une éternité. Ce sentiment était d’ailleurs réciproque pour Beckett.

_ Alors dites-moi, si vous n’êtes pas un couple, que veniez-vous faire ici ? Vous vouliez adopter un animal ?

_Certainement pas ! après ce qui vient de se passer ! fit Castle avec une mine apeurée qui fit sourire Beckett.

_ Je suis Kate Beckett, détective de la police de New York. Voici Richard Castle notre blessé, plaisanta-t-elle.

_ Hey Beckett, ne vous moquez pas, j’ai failli être victime d’un meurtre canin ! répliqua-t-il.

« Malgré sa blessure et le choc qu’il vient de subir, il trouve tout de même le moyen et la force de plaisanter, pensa Beckett. Cet homme est incroyable ! ».

_ Détective ? Qu’est-ce qu’un membre de la police de New York vient faire ici à Las Vegas ?

_ Nous enquêtons sur un meurtre… celui de votre… sœur.
Beckett avait ralenti son débit pour tenter d’apaiser l’atmosphère.
Elena qui nouait le bandage s’arrêta net. Elle avait baissé sa tête. Beckett remarqua quelques larmes sur sa joue.

_ Oui je sais… je suis au courant…

_Vous le savez ? Comment se fait-il que vos frères ne le savaient pas ?

_ Quoi ? Mais ils étaient au courant, on regardait les informations ensemble quand on a vu sa photo à la télé.

Beckett et Castle se regardèrent.

_ Peter, Orlando, ramenez les !

_Ok.

_ Quoi ! Que se passe-t-il détective ?

_Vos frères nous ont fait clairement savoir qu’ils ne savaient pas que Sasha était morte. Ils nous ont menti… dans ce cas, ils deviennent maintenant les principaux suspects de l’enquête, il faut à tout prix que nos deux agents les retrouvent.

_...
Elena paraissait étonnée et choquée de cette nouvelle.

_Il y a eu une dispute entre vous et Sasha… de quoi était-il question.

_ Oh, ça… c’est juste que je lui en voulais de me laisser seule avec nos deux zigotos de frères. Elle voulait partir avec lui à New York. On s’était disputée parce que je voulais qu’elle reste ici à Las Vegas. Elle n’était pas obligée de partir ! Mais elle voulait à tout prix quitter cette ville mais elle aurait été trop loin de moi. J’aimais ma sœur, elle était tout pour moi mais elle restait sur sa position et ne voulait pas changer d’avis. C’est pour cela qu’on s’est fâchée. Et puis elle n’a plus voulu me parler après ça. Je voulais me réconcilier, mais rien.

_ A New York ? Pourquoi ? reprit Castle.

_ Elle m’avait dit qu’un ami l’attendait là-bas. Il s’appelle Tob Lorn.

_ TOB LORN ! répétèrent ensemble Castle et Beckett.

_Oui pourquoi, vous le connaissez ?

_ Euh… Lui aussi a été tué. Son corps a été retrouvé dans le même aéroport et dans le même avion que votre sœur, dit Castle. Voici notre lien Beckett, mais reste à savoir comment nos deux victimes sont liées à part pour la piste du meurtre.

_Tué vous dîtes ! Mais il était également l’un de nos employés !

_ Il était votre employé ?! s’étonna Beckett. Mais, comment faisait-il pour travailler à la fois ici et à l’aéroport ? dit-elle en chuchotant à Castle. Qui était ce Tob Lorn ?

_ La question qu’il faut aussi se poser c’est : Pour qui travaillait-il vraiment ?

_ On va avoir besoin d’une liste de tous les employés de votre agence Elena.

_ D’accord détective.

_ Merci encore pour votre collaboration. S’il y a du nouveau on vous fera signe.

_ Très bien Détective Beckett. Mais informez-moi surtout au sujet de ma sœur… je veux que son meurtrier périsse en prison pour le reste de ses jours !

_ Nous ferons notre possible pour retrouver l’assassin de votre sœur. Avez-vous des photos de vos frères ?

_ Oui, fit la jeune femme en se précipitant vers son bureau. Elle revint avec deux photos récentes, pour la joie de Beckett. Merci beaucoup.

Au moment où s’en allaient, Peter et Orlando revinrent.

_ Alors ! fit Beckett.

_ Ils se sont enfuis, on ne les a trouvé nulle part ! dit Orlando qui était essoufflé.

_ Mince ! fit Beckett. Il faut à tout prix qu’on les retrouve. Ils sont maintenant les principaux suspects de l’affaire.

_ Retournons au commissariat, proposa Castle. On fera des photocopies des photos pour les distribuer dans le commissariat et faire un avis de recherche.

_ Bonne idée Castle allons-y. Au fait comment va votre main ?

_ Elle me fait un mal de CHIEN !

_Pfff vous ne pouviez pas vous en empêchez, hein Castle ! fit-elle en ricanant.

_ Non, c’était plus fort que moi, rit-il.


-------------------------------------------


Pendant ce temps, à New York, dans le commissariat du 12th.

_ Hey Esposito, Ryan ! Du nouveau sur l’affaire ? demanda Gates.

_ Oh ça oui. En ce qui concerne Jessy Poliesky, la brigade des recherches a trouvé des choses vraiment importantes !

_ Vous aviez besoin de la brigade des recherches pour effectuer vos enquêtes ?

_ Oui, on n’avait trouvé aucunes infos sur lui, on a cherché partout à partir de sa photo, étant donné que c’est tout ce qu’on avait sur ce gars. Et donc, les résultats ont été disons assez louches.

_ Allez-y expliquez.

_ Eh bien, d’après les recherches par reconnaissance faciale, on a trouvé que ce gars ne s’appelle pas Jessy Poliesky. Le problème, c’est que Jessy Poliesky, le vrai, est censé être mort il y a trois ans déjà.

_En fait, continua Ryan, le gars sur la photo est bien celui qui travaillait à l’aéroport, mais le nom de « Jessy Poliesky » a été emprunté…

_ Volé ! reprit Esposito.

_...à un ancien des Marines, continua Ryan qui toisait Esposito. Il était d’origine russe mais il a pris la nationalité américaine. Étrangement, comme Tob Lorn, il a été tué de deux balles dans la poitrine et d’une dans la tête.

_ Et savez-vous quel est le vrai nom de cet usurpateur ?

Deux hommes en costard cravate qui venaient d’arriver au poste s’étaient adressés à une policière qui pointait en direction de Gates qui était décalée par rapport à Ryan et Esposito.

_ Andrei Bolevitch, dit Esposito en accrochant sa photo sur le tableau blanc. Il a déjà été arrêté deux fois par la CIA, il est actuellement recherché pour s’être enfuit de prison. Ce gars est un dur, il a réussi à s’échapper alors qu’il était condamné à la chaise électrique dans l’ État de l’Oklahoma.

_ Pourquoi par la CIA ?

_ On en sait rien…

_ Non, mais nous oui !

Les deux hommes étaient maintenant à hauteur du capitaine et des deux Bro’.

_Et vous êtes ? demanda Gates, mécontente de interruption.

_ John Dowson et voici Michael Porto. Nous sommes des agents de la CIA.

_ Ah oui ! et qu’est-ce que des agents de la CIA viennent faire ici ?

_ Nos supérieurs nous ont chargé de travailler avec vous sur cette enquête, avec votre accord ou non.

_ Oula ! Beckett ne va pas être contente de cette nouvelle, chuchota Ryan à Espo.

_ Ouais ! En plus, rien qu’à voir la tête de Gates ça fout les j’tons !

_ Et pourquoi ça ?
Gates était devenue furax et avait du mal à se faire à cette idée.

_ Tout simplement parce que les deux hommes sur qui vous cherchez les informations sont sous notre responsabilité.

Ryan et Esposito se regardèrent d’un air interrogateur.

_ Esposito, appelez Beckett et informez-la des informations trouvées et du changement.

_ Bien capitaine.

Gates regardait furieusement les deux arrivants. Elle ne supportait pas qu’on se mêle de ses enquêtes…

Toujours aussi bien écris !

J'adore la dernière phrase, je sais pas pourquoi mais elle me fait marrer xD On reconnait bien Gates qui ne veux pas qu'on se mêle de ses enquêtes xD

J'adore et j'en redemande encore :D

VLS

Nouveau chapitre amusez vous bien XD.

CHAPITRE V : Séparés…

Après que Beckett se soit assurée que les photocopies des photos de Dimitri et Gleb soient distribuées, Castle, Peter, Orlando et elle rentrèrent à l’hôtel. Ils avaient besoin d’une bonne nuit de sommeil, surtout Castle qui avait subi l’agression des loups. Beckett paraissait très concentrée dans ses pensées depuis qu’ils avaient quitté le commissariat. Castle l’avait remarqué. Arrivés à l’hôtel, les quatre se séparèrent et allèrent dans leur chambre respective.

_Beckett ! Est-ce que ça va ? Vous savez, ce n’est pas la peine de vous inquiéter pour moi, je vais bien !

_ Ce n’est vraiment à vous que je pensais, fit Beckett l’air préoccupée.

_ Alors qu’est-ce qui vous tracasse ?

_ Eh bien, je viens de me rendre compte d’une chose. Avec tout le raffut de tout à l’heure je n’y avais pas vraiment fait attention.

_ Quoi donc ?

_ Eh bien, cela fait plusieurs années que les loups ne s’attaquent pas aux hommes. Et là, dès qu’on est rentré dans l’entrepôt, ils se sont mis à grogner comme s’ils étaient enragés, ce qui peut être normal.

_ Oh ne vous inquiétez pas pour ça non plus, je suis vacciné contre la rage !!

_ Tant mieux. Cependant, pourquoi ils se sont attaqués à vous ? Ils auraient pu s’écarter et ne rien faire, étant donné que la plupart des loups ont peur des hommes ; bien que certains n’hésitent pas à s’en prendre aux êtres humains. Il y a quelque chose de louche avec ces loups.

Castle fit soudain une grimace terrible qui inquiéta Beckett.

_ Castle ! Ça va ?

_ Non… non… j’ai…

Il tomba brusquement par terre et se replia sur lui-même. Beckett accourue vers lui.
_ Castle ! CASTLE ! Qu’est-ce qu’il y a ? Répondez-moi ! CASTLE !

_ Ma main… j’ai… mal… je

_ Attendez, j’appelle un docteur…

_ Ah !!! J’ai l’impression de brûler à l’intérieur de moi !!

_ Quoi !

_ Ma bouche !... j’ai comme un goût de sang…

Beckett remarqua qu’en toussant, de minuscules gouttes de sang s’étaient échappées de la bouche de Castle.

_ Kate, je… je me transforme en loup-garou… vous croyez ?

_ Arrêtez vos bêtises Castle…

Castle approcha sa bouche de la main la plus proche de Kate et la mordit. Beckett enleva vite sa main avant que l’emprise soit trop effective, et elle recula du bond.

_ Castle… oh mon Dieu…

Beckett ne savait plus quoi faire quand, subitement, un fou rire se saisit de Castle qui s’était allongé par terre, ne pouvant se défaire de ce rire soudain.

_ Castle ? Qu’est-ce que ça veut dire ?

_ AH AH AH !!! Si vous aviez vu votre tête !!

_ CASTLE ! ET CA VOUS AMUSE !! TRES DROLE ! FRANCHEMENT TRES DROLE !

Beckett était devenue rouge de rage. Elle se releva d’un coup. Elle saisit un des coussins qui se trouvaient sur le sofa du salon et le lança énergiquement sur Castle qui ne pouvait plus se retenir de rire.

_ Désolé, je tiens mon don de comédien de ma mère, fit-il entre deux rires.

_ Vous êtes vraiment pathétique Castle !

_ N’empêche, ça a bien marché !! Sauf que j’avais vraiment mal à la bouche, je me suis mordu la langue en tombant, d’où les gouttes de sang. Et puis j’ai vraiment mal à la main, donc dans un certain sens, je ne faisais pas exprès, dit-il en souriant.

_ Vous êtes décidément un gamin fini, dit-elle en le toisant. BONNE NUIT CASTLE !

_ Bonne nuit Kate…

Après avoir pris une douche, Beckett se coucha en repensant à la comédie de Castle. Cet homme alors… elle ne pouvait réprimer le sourire qui se dessinait sur ces lèvres.

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La nuit s’était passée sans encombrements. Tous sauf Castle, se réveillèrent de très bonne humeur. Sa main lui faisait encore légèrement souffrir. Beckett se moquait de lui à cause de la tête qu’il faisait. Ils se rendirent tous au poste de police. Beckett se dirigeaient vers le tableau quand son portable sonna.

_ Beckett… salut Esposito ça va ?... oui… d’accord vas-y… Quoi ! La CIA !

Castle était parti aux toilettes. Peter et Orlando étaient allé se chercher du café. Beckett était donc seule devant le tableau.

« Ouais, deux hommes de la CIA sont arrivés en disant qu’il connaissaient nos deux gars. Ils nous diront un peu plus par la suite. »

_ Ok Espo, merci, dès que tu as d’autres infos tu me fais signe

« Ouais pas de souci »

« La CIA, pensa-t-elle. Comme si ce n’était pas assez… et je suis sûr que Castle va encore sortir ces théories bizarres…».
Castle revint avec du café. Il avait remarqué de loin les traits tirés de Beckett qui faisait les cents pas.

_ Beckett, tout va bien ?

_Merci, dit-elle en prenant le café. Hum… Et bien… la CIA se mêle de notre enquête !

_ La CIA ? Et pourquoi ?

Castle tentait de rester sérieux et s’efforçait de ne pas montrer sa joie. L’intervention de la CIA était pour lui un occasion d’inventer une nouvelle théorie folle.

_ Ça va Castle, ne faites pas cette tête, je sais bien que cette irruption de la CIA vous fait plaisir.

_Eh bien, la question que je me pose en ce moment c’est le lien qu’il peut y avoir avec nos deux « inconnus » !

_ Pas tout à fait « inconnus ». Espo m’a dit qu’en fait, Jessy Poliesky n’est pas le vrai Jessy Poliesky. En vrai, il s’appelle Andrei Bolevitch.

_ mmm…

_ Quoi ?

_ Vous vous souvenez que Jessy… enfin Andrei Bolevitch était très proche de Tob Lorn…

_ Oui.

_Et qu’il était partit juste après que Tob Lorn soit tué…

_ A quoi est-ce que vous pensez Castle ?

_Eh bien, il est possible qu’il soit un agent de la CIA, engagé pour tuer Tob.

_ Peut-être mais quel serait le mobile de cet assassinat ? A part sa soi-disant amitié avec Tob… Ah ! Je suis bloquée !

_ Récapitulons, peut-être trouverons-nous une porte de sortie ! Ok, on sait que Tob et Andrei se connaissaient. Ils travaillaient tous deux au même endroit, sont arrivés quasiment le même jour, se sont séparés après une dispute et le jour suivant, on retrouve Tob mort et Andrei a disparu.

_ Alors, le sujet de leur dispute pourrait être la cause de la mort de Tob, ce qui expliquerait pourquoi Andrei a disparu subitement.

_ Bien. Ensuite, on sait aussi que Tob travaillait également à la CPAS.

_ Il y a surement rencontré Sasha, d’où leur lien.

_ Très bien. Maintenant, la CIA débarque et dit connaître Tob et Andrei. On peut donc supposer que ces deux hommes sont tous deux agents de la CIA… ou alors que Tob était recherché par la CIA… enfin quelque chose comme ça. Apparemment, la plupart des éléments nous ramène à l’entreprise… mais pourquoi ?

Castle et Beckett réfléchissaient profondément. Cette affaire leur donnait du fil à retordre. Les éléments leur étaient clairs, mais ils sentaient que quelque chose de fondamental leur manquait.

_ LA MAFIA RUSSE !, s’écria soudainement Castle.

_ Castle, arrêtez avec votre mafia, vous…

_ Vous aviez vu juste en supposant que Tob Lorn était lié à Sasha. Vous avez peut-être raison en vous rappelant des meurtres dont vous vous occupiez avant d’être détective. C’est le seul lien logique qu’il y a pour que la CIA se mêle de cette histoire.

Castle regardait fixement Beckett.

_ Supposons que c’est le cas, reprit Beckett, il faudrait qu’on sache ce que les frères magouillaient…

_ Raison pour laquelle ils se sont enfuis.

_ Hey vos recherches, ça avance ? demanda le chef Carter McCornic.

_Eh bien à vrai dire pas vraiment, fit Beckett. J’ai l’impression qu’on fait du surplace.

_ Dans ce cas, je pense que ça devrait s’arranger !

_ Que voulez-vous dire ? demanda Castle anxieux.

_ Eh bien les deux hommes que vous recherchiez, on les a retrouvés ! Ils s’apprêtaient à quitter le pays. Malheureusement pour eux, c’est grâce à leur carte bancaire qu’on a pu les pister.

_ Ah génial ! Où sont-ils ? Peut-on les interroger ?

_ Oui, bien sûr. On les a séparé. Le frère ainé est dans la salle d’interrogatoire principale. Quant à Gleb, il est dans la salle n°2. On attendait plus que vous.

_ Très bien ! Alors je m’occupe de Dimitri, fit-elle en faisant remonter énergiquement la fermeture éclair de son sweat-shirt.

_ Vous n’avez pas l’air de plaisanter ! fit Carter en rigolant.

_ Et ce n’est rien de le dire ! fit Castle.

_ Comment ça ?

_ Avec elle, aucun suspect de subsiste !

Carter leva ses sourcils, l’air impressionné. Ils se rendirent donc vers les salles d’interrogatoires où se trouvaient les frères. Elles étaient côte à côte. Beckett entra dans la principale, tandis qu’un agent de Las Vegas se rendait dans la n°2.

_ Dimitri Strasky… vous prétendiez ne pas être au courant de la mort de votre sœur mais votre comportement a prouvé le contraire.

_ Ecoutez, ce n’est pas ce que vous croyez !

_ Ah oui, et qu’est-ce que suis sensée croire ? Désolé mais je m’attache uniquement aux faits !

_ Je pensais seulement que vous me jugeriez coupable d’avoir tué ma sœur !

_Et pourquoi je ferais ça ?

_ Parce que je suis l’une des personnes les plus proches de Sasha et je sais très bien comment fonctionne la police ! Vos nous auriez mis sur votre liste des principaux suspects.

_ Cependant on n’avait aucune raison de vous suspecter, jusqu’à ce que vous vous échappiez ! Cela est une preuve qui prouve que vous avez un rôle dans le meurtre de votre sœur ! Qu’avez-vous à cacher Monsieur Strasky ? Vous aviez appris qu’elle voulait se rendre à New York avec son fiancé après le mariage, vous étiez jaloux qu’un homme étranger l’emmène avec lui alors vous l’avez tué c’est ça ?

_ Non c’est faux ! Pour quoi aurai-je tué ma sœur pour ça ? Je l’aimais, elle avait parfaitement le droit de se marier avec qui elle voulait.

_ Bon admettons que ce que vous dites est vrai ; Qui a tué votre sœur ?

_ Mais je n’en sais rien Détective ! Beaucoup de personne l’a détestait pour sa réussite, je vous l’ai déjà dit !

_ Alors comment se fait-il que votre beau-frère m’ait dit qu’il ne voyait personne qui pourrait être un danger pour votre sœur ?

_...

_ Alors ?

_ Brad… ne connait pas notre famille depuis longtemps, il s’intégrait mais difficilement. C’est dur pour lui et je le plains. Mais il ne peut pas tout connaitre de notre famille et des problèmes qu’on a, qu’ils soient financiers ou autres.

_Bon. Connaissez-vous cet homme ?
Beckett lui montra la photo d’Andrei Bolevitch. Dimitri détourna les yeux de la photo.

_Non désolé.

Beckett se doutait qu’il mentait.

_ Êtes-vous sûr ?

_ Je vous dis que oui !

_ Bien. Autre chose. Expliquez-moi pourquoi vous n’êtes pas intervenu pour mon co-équipier ? Il aurait pu se faire tuer par vos loups ? Et votre frère alors, pourquoi a-t-il mit autant de temps à réagir ?

_ Aucune idée !

_ ARRÊTEZ DE ME MENTIR ! Je sais que vous cachez quelque chose et avec votre aide ou pas, on trouvera ce que c’est. Mais nous aider serait un avancement pour l’enquête ! Alors dîtes-moi maintenant!

_ Désolé, mais je ne parlerai plus sans mon avocat !

Beckett sortit de la salle en grimaçant de rage. Castle et le chef Carter avaient assisté à toute la scène derrière la vitre. Carter était impressionné par la force que dégageait Beckett. Dans ses pensées, il l’a comparait à une lionne affamée lâchée dans une arène. Au même moment sortit l’agent qui interrogeait Gleb. Lui aussi était ressortit bredouille. L’affaire se compliquait.

_ L’enquête devient de plus en plus difficile. Les deux frères ne nous ont rien dit et on n’a presque plus de piste, déclara Castle.

Le téléphone de Beckett sonna.

_ Beckett… à génial ! Enfin une bonne nouvelle ! Attend je te mets sur haut-parleur…

« Alors Les deux agents de la CIA nous ont dévoilés un peu plus sur ce qu’il savaient, dit Esposito. En fait, Tob Lorn et Andrei Bolevitch sont deux agents de la CIA ».

_ Ah qu’est-ce que je vous avais dit ! Cria Castle en regardant Beckett. J’avais raison !

_ Ah… ensuite Espo !

« Hey Castle ça va ? »

_ Ouais ! Je ne me suis jamais sentis aussi bien, dit-il en lançant des regards moqueur vers Beckett.

_ Espo !

« Euh ouais… alors Andrei est un agent déchu, si l’on puis dire ! »

_ Déchu ? Comment ça ?

« Eh bien, d’après ce que nous ont dit les agents, il a trahit la CIA en bossant pour un ennemi. Ils n’ont pas hésité à le mettre dehors à la seconde où ils l’ont appris. Mais notre hommes a continué ses activités illégales et s’est révolté littéralement contre la CIA. C’est pour ça qu’il était condamné et recherché suite à ses évasions de prison.
Quant à Tob, il était toujours en course à la CIA jusqu’à ce qu’il soit tué. Les agents nous ont confirmés qu’il a bel et bien été tué par Andrei. Tob travaillait avec un autre agent. Ils ne savent pas encore qui c’est, ils attendent confirmation de leurs supérieurs. »

_ Ok Espo merci beaucoup, ces infos étaient très utiles !

« De rien. »

_ Maintenant qu’on a ces confirmations, je comprends mieux ce qu’il s’est surement passé. Tob et son co-équipier était chargés d’une mission et Andrei à surement voulu stopper cette mission. Reste à savoir de quoi il s’agissait et à quel point cette mission était importante pour qu’il y ait plusieurs morts.

_ Il faudrait peut-être que vous retourniez à l’agence de la CPAS pour voir si Elena n’a pas d’autres infos. Avec les dernières indications que vous venez d’avoir, il y a pas mal de question à se poser, du style si Elena connaissait Andrei, ou encore il faut se demander si elle-même n’est pas impliquée dans le meurtre de sa sœur…

_ Oui vous avez raison monsieur McCornic, répondit Beckett.

_ Oh appelez-moi Carter, c’est plus simple.

_ D’accord. On y va Castle? Ou vous préférez rester ici? Après tout, je comprendrais si vous ne voulez pas venir, surtout suite à l’attaque des loups…

_ Et risquer de vous laisser seule face à ces carnivores ! Non je viens !

_ Castle je ne serai pas seule, Peter et Orlando seront avec moi… Vous êtes sûr ?

_ Oui, je viens ! insista-t-il.

_ Bon d’accord.

Tous les quatre partirent en direction de l’entreprise. Ils allèrent directement vers l’entrepôt 13. Orlando et Peter étaient restés dehors tandis que Beckett et Castle rentraient dans l’entrepôt. Ils trouvèrent comme prévu Elena qui soignait un serpent endormi. Castle faisait des grimaces aux loups qui l’avaient reconnus et qui, bizarrement, ne réagissaient pas, comme ils étaient sous l’emprise d’un calmant.

_Ah… Détective, monsieur Castle ! Que faites-vous là ?
Elena était très surprise de les voir.

_ Oh eh bien on a retrouvé vos frères. Ils s’apprêtaient à quitter le pays.

_ Ah… vous voulez quelque chose à boire, du thé ?

_ Oui merci.

_ Pareil pour moi, dit Castle.

_ J’en faisais justement, tenez. Alors qu’est-ce qui vous amène à part ça ?

_ Connaissez-vous cet homme ?
Elle lui montra la photo d’Andrei Bolevitch.

_ Oui bien sûr… c’est mon fiancé.

_ Ah oui ? fit Beckett en buvant deux grandes gorgées du thé.

_ Oui. Je suis tombée amoureuse de lui dès l’instant où je l’ai vu… c’était l’été dernier. Il était très charmant, on s’est entendu à l’instant même où on s’est parlé.

_ Savez-vous autres chose sur lui ?

_ Comme quoi ?

_ Eh bien en fait, cet homme était… un agent de la CIA… le saviez-vous ?

_ Bien sûr ! C’est d’ailleurs pour ça qu’on s’est bien entendu !

_ Comment ça je ne comprends pas, fit Castle septique.

_ Eh bien c’est simple : il m’aidait dans certaines tâches, il me renseignait sur certaines personnes qui représenteraient un danger pour moi. Vous voyez, c’est simple, fit-elle en rigolant.

_ Mais… pourquoi… vous…

Beckett avait de plus en plus de mal à articuler ces mots.

« Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? Je… ne… »

_ Beckett est-ce que ça va ? Beckett… Beckett… Beck…

Les appels de Castle s’évanouissaient pour Kate. Elle l’entendait comme dans un rêve lointain. Tout devenait flou…

_ Cas…


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POV de Rick…


_ KATE !!

Castle s’était réveillé en sursaut. Il avait l’impression d’avoir été réveillé par un énorme bruit ralentit d’une sonnette. Il se trouvait au milieu d’une forêt, tout seul.

_ Beckett, où est-elle ? se disait-il. Que s’est-il passé ?
…

_ Kate ! KATE !! KATE !!!

Ces cris se faisaient plus insistant, mais ils restaient sans réponses.



POV de Kate…

Beckett se réveillait petit à petit, sa tête au milieu des racines épaisses d’un arbre. Elle était entourée d’un tas gonflé de feuilles mortes. Certaines s’étaient nouées avec ses cheveux.
Elle prit soudain conscience qu’elle se trouvait en pleine forêt, toute seule. Elle se redressa d’un bond…

_ Castle ? chuchotta-t-elle… CASTLE !... CASTLE !!

Aucune réponse ne se fit entendre. Elle regardait aux alentours, dans l’espoir d’apercevoir la mine effarouchée de Castle… mais rien…
Dans quel pétrin était-elle cette fois…

Suuper chapitre :D

J'ai commentez le chapitre que tu as posté sur CFB, il est juste déément :D

VLS

Oui j'ai vu ton com est juste trop marrant mais je ne commente pas maintenant j'attends de voir s'il y a des gens qui commentent ^^.
Merci et bisou

xD Contente qu'il t'ai fait rire :P

Oui, j'ai vu que tu n'avais pas beaucoup de com's... Pourtant tu mérite d'être lu !

Maius moi je n'attends plus qu'une chose, c'est la suiite !!

XD Merci Loulou. C'est vraiment sympa

Bah alors en attendant, je publie un autre chapitre ^^.




Flash-back.

Au 12th…
Esposito entendait la tonalité du téléphone et attendait que Beckett réponde à l’autre bout du fil.

« Beckett ! »

_ Salut, c’est Esposito, j’ai des nouvelles fraiches pour toi !

« Ah génial ! Enfin une bonne nouvelle ! Attends je te mets sur haut-parleur… »

_ Alors Les deux agents de la CIA nous ont dévoilé un peu plus sur ce qu’ils savaient, dit Esposito. En fait, Tob Lorn et Andrei Bolevitch sont deux agents de la CIA ».

« Ah! qu’est-ce que je vous avais dit ! Cria Castle en regardant Beckett. J’avais raison ! »

« Ah… ensuite Espo ! »

_ Hey Castle ça va ?

« Ouais ! Je ne me suis jamais sentis aussi bien, dit-il en lançant des regards moqueurs vers Beckett ».

« Espo ! »

_ Euh ouais… alors Andrei est un agent déchu, si l’on peut dire !

« Déchu ? Comment ça ? »

_ Eh bien, d’après ce que nous ont dit les agents, il a trahit la CIA en bossant pour un ennemi. Ils n’ont pas hésité à le mettre dehors à la seconde où ils l’ont appris. Mais notre homme a continué ses activités illégales et s’est révolté littéralement contre la CIA. C’est pour ça qu’il était condamné et recherché suite à ses évasions de prison.
Quant à Tob, il était toujours en course à la CIA jusqu’à ce qu’il soit tué. Les agents nous ont confirmés qu’il a bel et bien été tué par Andrei. Tob travaillait avec d’autres agents. Ils ne savent pas encore qui ils sont, ils attendent confirmation de leurs supérieurs.

« Ok Espo merci beaucoup, ces infos étaient très utiles ! »

_ De rien.

Esposito raccrocha. Les deux agents de la CIA revinrent au commissariat vers Gates et les Bro’. L’un deux, l’agent John Dowson, avait en main un dossier rouge.

_ Bien, nous avons confirmation de nos supérieurs et sommes en possession d’informations supplémentaires. J’ai pris avec moi les photos de tous ceux qui étaient chargés de la fameuse mission.

_En effet, continua Michael Porto, étant donné que nos supérieurs ont besoin d’aide pour régler cette affaire, ils nous ont autorisés à partager toutes les informations nécessaires pour l’enquête. Il faut surtout que nous trouvions coûte Andrei Bolevitch. Cet homme est très dangereux.

_ Très bien, dans ce cas ne tardons pas dans ce cas ! Pressa Gates.

Ryan tourna le tableau blanc pour disposer de la surface vierge pour dispatcher les nouveaux éléments. L’agent Dowson disposa les photos des agents employés, tout en parlant.

_ Le but de cette mission était d’arrêter des russes qui entreprennent des expériences illégales sur le sol américain. Leurs actions ne sont pas approuvées. Ils font des couplages de loups avec des chiens de race.

_ Des couplages de loups avec des chiens ? Ça existe ça ? demanda Ryan intrigué.

_ Et bien… en secret, oui. Malgré l’interdiction. Et on a découvert qu’ils faisaient cela dans le but de former des chiens/loups de combat très dangereux.

_Voici donc les agents qui devaient se charger de la mission.
Le premier, comme vous le connaissez déjà, Tob Lorn, 34 ans, d’origine anglaise. Tob était l’agent spécial le plus réputé de sa section.
Ensuite, Meyer Felix, américain. Il a été tué au cours de la mission. Et puis, Sasha Strasky, russe.

_ Sasha Strasky ? fit Esposito. Mais, elle était notre première victime.

_ Oui, je suis au courant, on l’a appris. C’est triste parce qu’elle était l’un de nos meilleurs éléments avec Tob. On devait coûte que coûte continuer cette mission alors on vient d’envoyer une autre équipe à Las Vegas.

_Alors comme ça, Sasha était un agent de la CIA, reprit Gates. Il y a avait peut-être des chances que ses frères et sa sœur l’aient appris. Il faut tout de suite qu’on prévienne Beckett pour qu’elle l'interroge à ce sujet !

_ D’ailleurs c'était peut-être le mobile des meurtres ! Continua Esposito. Si les frères et la sœur de Sasha sont effectivement impliqués dans cette histoire illégale de couplage, ils se sont peut-être sentit en danger et ont tués vos agents.

_ C’est tout à fait possible, répondit l’agent Dowson.

_ Ryan ! Prévenez tout de suite Beckett. Elle et les autres
sont peut-être en danger !

_ OK !


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A l’entreprise CPAS…

…
_ Et bien en fait, cet homme était… un agent de la CIA… le saviez-vous ?

_ Bien sûr ! C’est d’ailleurs pour ça qu’on s’est bien entendu !

_ Comment ça je ne comprends pas, fit Castle septique.

_ Eh bien c’est simple : il m’aidait dans certaines tâches, il me renseignait sur certaines personnes qui représenteraient un danger pour moi. Vous voyez, c’est simple, fit-elle en rigolant.

_ Mais… pourquoi… vous…

Beckett avait de plus en plus de mal à articuler ses mots. Au même moment, elle reçut un mms de Ryan. Elle réussit à l’ouvrir malgré la confusion qui régnait dans son esprit. Elle vit la photo de Sasha avec un petit mot : « 3ème agent CIA ». Beckett compris sur le moment qu’elle ne pouvait plus agir. Elle avait de plus en plus de mal à bouger et à réagir. Elle ne put lire le reste du message.

« Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? Je… ne… ».

_ Beckett est-ce que ça va ? Beckett… Beckett… Beck…

Les appels de Castle s’évanouissaient pour Kate. Elle l’entendait comme dans un rêve lointain. Tout devenait flou…

_ Cas…


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Dix minutes passèrent après que Ryan ait envoyé le message à Beckett.

_ Tient, c’est bizarre !

_ Qu’est-ce qu’il y a Bro’ ?

_ D’habitude, Beckett répond tout de suite après avoir reçu un sms.

_ Quoi, elle ne t’a pas répondu ?

_ Non et ça fait déjà dix minutes ! Je vais essayer de l’appeler.

Ryan composa le numéro de Beckett qu’il connaissait par cœur.
…
Aucune réponse après trois essais.

_ Elle ne répond toujours pas. J’espère qu’ils n’ont pas eu de problèmes.

Esposito courut en direction du bureau où se trouvaient le Capitaine Gates et les agents de la CIA.

_ Capitaine ! On a un problème, Beckett ne répond pas. Je viens d’essayer d’appeler Castle et c’est la même chose, pas de réponse.

_ Dans quoi Castle a encore entrainé Beckett ?! Vous avez tenté d’appeler les deux autres policiers qui les accompagnaient ?

Ryan arriva en trombe, essoufflé.

_ Les agents Schmitz et Bradshaw ne répondent pas non plus !

_ Ils ont surement eu un problème. Je vais contacter le Capitaine McCornic pour avoir des nouvelles.

Aussi vite dit, Gates s’attela à la tâche. Elle contacta la capitaine McCornic. Cependant, celui-ci lui apprit qu’ils n’avaient aucunes nouvelles de leurs compatriotes. Il promit d’envoyer une équipe d’urgence à la CPAS.


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Retour au présent…

POV de Rick…


_ KATE !!

Castle s’était réveillé en sursaut. Il avait l’impression d’avoir été réveillé par un énorme bruit ralentit d’une sonnette. Il se trouvait au milieu d’une forêt, tout seul.

_ Beckett, où est-elle ? se disait-il. Que s’est-il passé ?
…
_ Kate ! KATE !! KATE !!!

Ces cris se faisaient plus insistant, mais ils restaient sans réponses.

_ Mince, j’ai mal à la tête. J’ai l’impression que ma tête va exploser… quelle saleté de migraine !
Rick pouvait sentir ses tempes battre, tout comme son cœur.

_ Kate ! Kate !!... toujours aucunes réponses. Mais qu’est-ce que c’est que cet endroit ! Kate ! et où sont Peter et Orlando ?
….
KATE !! KATE !!

Rick continuait à avancer tout en criant le nom de Kate. Dans l’espoir de revoir très vite sa muse, il progressait dans la forêt, malgré les difficultés que lui donnaient les nombreuses lianes de cette forêt pleine et abondante.

_ Mon bandage a été refait ! C’est bizarre… Mais que s’est-il passé enfin ! Cette Elena faisait donc partit des comploteurs !
Rick continuait sa progression quand il remarqua qu’il n’avait sur lui que sa chemise. Il ne possédait plus son portable et en plus il était séparé de sa Kate.

_ Il commence à faire froid et la nuit pointe le bout de son nez.

Soudain, sans aucune raison, sa blessure se mit à saigner. Le bandeau sur sa main s'imbibait peu à peu de sang. La douleur se fit immédiatement ressentir. Il fut secoué d'un petit choc.

_ Ahh! Il ne manquait plus que ça! Pourtant c'était presque cicatrisé...

Quelques secondes plus tard, Castle s’effondra sur le coup d'une brusque migraine étourdissante. Il voyait trouble et s’évanouit au pied d'un grand arbre...





POV de Kate…

Beckett se réveillait petit à petit, sa tête au milieu des racines épaisses d’un arbre. Elle était entourée d’un tas gonflé de feuilles mortes. Certaines s’étaient nouées avec ses cheveux.
Elle prit soudain conscience qu’elle se trouvait en pleine forêt, toute seule. Elle se redressa d’un bond…

_ Castle ? Chuchota-t-elle… CASTLE !... CASTLE !!

Aucune réponse ne se fit entendre. Elle regardait aux alentours, dans l’espoir d’apercevoir la mine effarouchée de Castle… mais rien…
Elle se tata... pas d'arme, pas de téléphone...

_ Castle! CASTLE!! RICK!

Pour la première fois de sa vie, Beckett se sentait extrêmement seule. Elle avait peur de ne pas retrouver Castle dans cette forêt immense, peur de le perdre, peur de ne plus pouvoir lui parler, de ne plus le revoir. Elle se refusait de revivre ce qu'elle avait ressentit le jour où sa mère était morte, le jour où le Capitaine Montgomery s'était sacrifié pour elle. A cet instant, elle chercha énergiquement Castle en criant son nom. Tout ce qu'elle avait pour réponse c' était les échos de sa voix qui retentissaient dans la masse des arbres. Elle pénétrait de plus en plus profondément dans cette forêt vierge, bondée de lianes et d'animaux et de bestioles divers. Elle pouvait apercevoir des oiseaux qui s'envolaient. Elle profitait de ce spectacle. Cet ensemble de vie mettait un peu de gaieté dans ces pensées et apaisait ses inquiétudes devenues terriblement angoissantes. Mais un élément lui fit revenir à la réalité: la nuit.

" Il faut que je fasse du feu avant que la nuit tombe; l'air commence durement à se rafraîchir."

Comme si la forêt pouvait entendre ses pensées, elle arriva dans un lieu en ruine. C'était comme un souhait qui venait de se réaliser. Elle se précipita alors au milieu des ruines. Un groupes de roches et de galets était posé là. Elle rassembla quelques feuilles sèche afin de faciliter la propagation d'un feu avenir. Beckett tapa énergiquement deux galets, l'un contre l'autre.
Au bout de cinq minutes, Beckett fatiguait: ses bras étaient affaiblis par ses efforts. En plus de cela, elle se rendit compte qu'elle avait terriblement faim. Depuis combien de temps était-elle en train de marcher dans cette forêt, elle l'ignorait.

" Il faut que je continue, je ne peux pas abandonner maintenant, il faut que je retrouve Castle".

A la pensée de ce nom, elle frissonna, en plus du froid qu'elle ressentait déjà. Elle repensa subitement aux moments où elle était très rapprochée de lui. Elle repensa au "presque baiser" dans la chambre...
Cela faisait déjà six pierres qu'elle frappait l'une contre l'autre, mais aucunes d'elles n'avaient résisté aux chocs. Elle tenta encore et encore. Elle commençait à perdre espoir, mais le visage de Castle lui revenait à chaque fois qu'elle fermait les yeux. Elle n'avait pas envie de le perdre.Elle tenta une nouvelle fois et comme par magie, des étincelles jaillirent des pierres qu'elle massacrait de coups depuis un bon moment. Cette fois-ci, c'était les bonnes pierres. Elle frappait. Chaque coup rebondissait dans son cœur.

" Enfin!..."

Le feu s'était attaqué aux feuilles qu'elle avait rassemblé. Elle rajouta quelques branchages très secs et avait fait une réserve. Elle s'aidait des éclats du luminaire arrondi dans le ciel pour s'éclairer. Il faisait nuit maintenant. Elle restait là à se réchauffer, en espérant que Castle avait eu eu la même idée qu'elle...



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Des gouttelettes tombaient sur son visage illuminé des rayons du soleil.
Beckett avait à peine dormi. Elle s'éveillait, sentant sur ses joues les gouttelettes de la rosée restées sur les feuilles basses des arbres au dessus d'elle. Beckett reprit son instinct de flic et se remit en route. Elle était partie trop vite, la faim l'avait rattrapé. Elle flancha. Elle regarda autour d'elle: encore et toujours ces feuilles et ces lianes interminables. Pas un seul arbre fruitier aux alentours. Beckett se releva et poursuivit son chemin...

_ Quoi?! Une clôture? Mais qu'est-ce que s'est que ce cirque? Est-ce que je suis dans un réserve ?

Beckett décida de longer la clôture. Elle était haute et paraissait interminable.

_ C'est inutile, se dit-elle. Je me fatigue pour rien!

Des frissons et un vertige s'emparèrent d'elle. Elle s'évanouit près de la clôture.

_Castle...


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Rick pendant ce temps...

Castle se réveilla enfin sous les lueurs du soleil. Il avait l'impression d'avoir entendu Beckett l'appeler dans le souffle du vent...

_ Ka... Kate?! Kate!!

Aucune réponse. Il avait repris connaissance mais sa migraine persistait légèrement. Il se mit debout lentement pour ne pas s'évanouir à nouveau. Les feuilles vertes et sèches autour de lui étaient mouillées. Il regarda sa main. Elle avait cessé de saigner; il retira alors le bandage épais pour constater l’étendue des dégâts. Castle ne comprenait toujours pas pourquoi sa main avait subitement saigné.

_ Quoi! Mais qu'est-ce que que c'est que ça ?!

Sur le dernier morceau de bandage étaient accrochés deux petits capteurs reliés entre eux et au dos de sa main. Entre les deux capteurs se trouvait une poche de sang en modèle très réduit. Castle remarqua que les capteurs avaient l'air brulés. C'est là qu'il comprit en fait que ceux-ci avaient provoqué une décharge électrique qui avait surement permis à la poche de sang d'exploser. Et c'est au contacte du liquide que les capteurs reliés à sa main ont grillé, d'où la décharge qu'il avait sentit. Mais pourquoi tout ce système...
Ces pensées furent interrompues par un détail qui faisait bizarre. En levant les yeux, Castle remarqua qu'une caméra de surveillance active était fixée sur le tronc d'un arbre.

_ Mais c'est quoi ce cirque?

Des grognements coupèrent le flux de ses pensées et de la théorie folle qu'il était en train d'élaborer. Il se retourna lentement et...

_ Oh non, ça ne va pas recommencer! Pas encore...

Des yeux menaçants et des dents acérées se tenaient devant lui. Que faire... Deux loups s'étaient postés devant Castle, le fixant comme une proie potentielle. De la bave dégoulinait de leurs gueules. Dans un frisson, Castle fit un très léger pas vers l'arrière... son talon écrasa une brindille et fit un bruit qui excita les loups. Cette fois-ci, il le fallait.
Castle se mit à courir comme un fou à travers la forêt, poursuivit des prédateurs déchainés et assoiffés de sang. Il courut, courut sans s'arrêter, jusqu'à ce qu' il arrive dans un lieu en ruine. Castle se précipita et courut plus vite encore pour atteindre les hauteurs de cette ruine. Il réussit à monter sans que les loups lui attrapent le pantalon. Lui même était étonné de son exploit. Cependant, il était bloqué là, en haut de cette montagne de pierre. Il retira alors sa chemise, se saisit d'une pierre qui se trouvait à proximité et noua sa chemise autour en laissant un long bout pour pouvoir la tenir. Il s'en servit comme "arme" contre ces loups qui le menaçaient depuis cinq minutes. En faisant tourner sa chemise, il réussit malgré lui à toucher l'un des loups qui avait sauté. La pierre lui avait presque fracassé le crâne. Le loup s'effondra lourdement sur le sol. L'autre canidé quant à lui était encore plus déchainé. Castle tentait de le toucher comme pour l'autre, mais se fut en vain. Il essaya une nouvelle fois mais sa chemise lui échappa malencontreusement.

_ Oh c'est pas vrai!! Que vais-je faire maintenant!!

Malgré toute son agitation, il remarqua que des pierres formaient un cercle et enfermaient un reste de feuilles et de bois brulés. La fumée en sortait encore...

_ Kate, chuchota t-il, comme s'il venait de se rendre compte de quelque chose.

Le loups était apparemment plus rusé que l'autre et évitait toutes les pierres que lui lançait Castle. Il se rapprochait dangereusement.

_ KATE!!!! KATE!!!!!

Il criait de tous ces poumons...

_ KATE!!!... Allez vas-t'en sale bête!!! Allez!!!...

Le loup réussit à escalader les pierres. Seulement quelques mètres séparaient Castle et les crocs...
Que faire?...

Ah voilà, au moins ton nouveau chapitre me donne une raison de plus pour attendre ton dernier chapitre sur CFB

Ouais bref', génial ce chapitre !! J'adoore !

VLS

( ! Certaines informations sont un peu exagérées je vous dirai lesquelles à la fin du chapitre pour ne pas vous gâcher le plaisir de lire^^ !)





_ Oh regardez le comme il est mignon face à ce beau loup, fit Elena en regardant les écrans de vidéo surveillance.

_ Hey! Elena!! On est là! dirent ensemble Dimitri et Gleb.

_ Et bien vous en avez mis du temps!! Comment avez-vous fait pour vous évadez du poste?

_ Longue histoire, pas le temps de te raconter. Il faut qu'on se dépêche de se débarrasser de ces deux là!

_ Oui mais ils sont plutôt coriaces! En plus l'écrivain à remarqué l'une de nos caméras. Nos deux tourtereaux forment à eux deux une force incroyable quand ils pensent à l'autre!

_ Quoi? Qu'est-ce-que tu veux dire ?

_ Eh bien depuis qu'ils sont séparés, ils n'arrêtent pas de s'appeler pour se retrouver, malgré leur manque de force! Ils sont vraiment mignons !

_ Pourquoi, ils sont ensemble ?

_ NON Triple idiot ! Mais ils vont si bien ensemble!! Haha.

Le rire strident d'Elena résonnait dans la salle où ils étaient. Ses yeux pétillaient de malice perverse et elle préparait encore plein d'autres choses pour la suite des évènements.

_ Je dirais même que je suis jalouse de cette détective! Elle est chanceuse d'avoir à ces côté un homme, vrai, robuste sur qui on peu se reposer... Elle n'en même pas mais, elle ne peut pas cacher son attirance vers lui... Devrais-je l'aider un peu Dimitri ?

_ Tu es vraiment perverse ma chère soeur! Fais ce qu'il te plairas, du moment qu'on ne les a plus dans les pâtes!

_ C'est comme si c'était fait... Sasha n'aurait jamais du nous trahir... Saleté de soerette ha ha!!

Le rire strident d'Elena retentit de nouveau dans la salle. Ses frères l'accompagnaient et se complaisaient dans leur plan machiavélique.

_ Lâchez d'autres loups! ordonna Elena.

_ Elena ça suffit, dit Gleb. Faisons vite plutôt. Ils faut qu'on se débarrasse d'eux et qu'on parte rapidement avant que les policiers se rendent compte qu'on s'est échappé. Il faut qu'on s'en aille!!

_ Quel peureux, petit Gleb!! Laisse moi jouer encore un peu grand frère... je veux jouer avec cette Beckett ... Ah ah ah ah.

Les rires d'Elena se faisaient de plus en plus stridents et effrayants. Elle avait cette étincelle psychopathe dans les yeux qui effrayait même Dimitri, son costaud de frère.

_ Allez dépêchons! dit Dimitri.

_ D'accord, d'accord!

Les deux frères partirent pour préparer leurs affaires, pendant qu' Elena préparait son coup.


[i]Pendant ce temps au 12th...



" Salut Javi, j'ai trouvé une nouvelle piste, il faut que tu vois ça!"

_ D'accord j'arrive tout de suite Lanie.

Esposito raccrocha son téléphone et s'empressa de se rendre à la morgue.

_ Alors qu'est-ce-que tu as trouvé ?

_ C'est à propos des morsures sur notre première victime Sasha. Il s'agit bien de morsures de loup, Castle avait raison. J'ai aussi trouvé ce clochait avec le timming de sa mort. J'avais dit qu'elle était morte plusieurs jours avant qu'on la découvre.

_ Ouais! Alors c'était quoi le problème parce que franchement, je suis largué !

_ Et bien en fait, elle à été tuée seulement quelques heures avant qu'on trouve son corps!

_ Hein mais ce n'est pas possible, elle était rigide comme un roc quand tu as examiné son corps non ?

_ Oui mais là est le problème. Si on regarde bien, elle a été tuée à Las Vegas. La quantité de sang présent dans le bagage ne correspondait pas avec celle que quelqu'un de normal perdrait après une telle morsure.

_ Mais peut-être que le tueur a tout simplement attendu avant de l'envoyer à New York!

_ Pas exactement. En fait j'ai fait quelques recherches. Elle a parcouru une très longue distance en courant, ce qui à provoqué l'accélération de la circulation du sang dans son corps. Je me suis rappelée qu'après un effort physique, les muscles se contractent vite. Donc si on prend en compte ces éléments, ma théorie tient la route: le loup l'a poursuivait, elle a courut pendant une longue distance, elle a fini par fatiguer, le loup l'a rattrapé...

_ Il l'a choppé par le cou, lui tranche la carotide et comme elle vient de faire un effort physique, le sang coule plus vite!

_ Exactement. Et les conséquences de l'effort sur les muscles sont quasi immédiats après la mort de quelqu'un, d'où le fait que j'ai cru qu'elle était morte depuis longtemps. Et étant donné que le corps durcit plus vite, le tueur à dut la mettre rapidement dans le bagage. Vous avez affaire avec un tueur intelligent apparemment
Bon voilà, mais ce n'est pas tout, j'ai trouvé autre chose, mais sur Tob.

_ Ah ouais! Qu'est-ce-que c'est ?

_ Les mêmes morsures sur la jambe droite au niveau du mollet mais elles sont plus anciennes que celles de Sasha. Peut-être que lui aussi s'est fait coursé.

_ Très bien merci beaucoup Lanie.

_ Au fait, comment vont Beckett et Castle?

_ Euh...

_ Javi ! Quoi qu'est-ce-qu'il y a ?

_ Et bien... on a perdu leur trace, ils ne répondent pas à nos appels. Pareil pour ceux qui les accompagnaient.

_ Quoi au mon Dieu! Mais comment ça se fait ? Enfin c'est pas possible !! Ils...

_ Ne t'inquiète pas on les retrouvera...

_ Comment ça ne pas m'inquiéter! Ma meilleure amie a disparue et tu dis de ne pas m'inquiéter!

_ Ecoute, ce que je voulais dire c'est qu'on les retrouvera; s'il le faut, Ryan et moi irons personnellement sur place les chercher! Compte sur moi. Elle est aussi mon amie et pour rien au monde je ne la laisserai tomber, crois moi.

_ C'est en rapport avec les personnes de la mafia que vous avez découvert c'est ça...

Lanie était troublée et Esposito ne savait pas vraiment comment s'y prendre pour réconforter celle qu'il aimait toujours malgré leur séparation. La seule chose qu'il voudrait faire en ce moment, c'est la prendre dans ces bras et la serrer fort pour la réconforter. Mais il ne savait pas comment elle réagirait. Tant pis, il fallait qu'elle voit qu'il était là pour elle, quoiqu'il arrive.
Il s'approcha alors de Lanie et la serra dans ses bras. Elle sanglotait. A la surprise de Javier, elle se laissa faire.

" Elle peut pleurer tant qu'elle veut sur mes épaules", se disait Javier. "Je serai toujours là pour elle..."

_ Ne t'inquiète pas, fit-il en se redressant. Ils ne leur arrivera rien, je te le promets.

Lanie acquiesça d'un signe tête et regarda Javier s'éloigner. Il se rendait auprès de son équipier et des autres pour leur faire part des découvertes.

"Merci Javier" se dit-elle en souriant.



Dans la foret...

Castle était maintenant en train de se faire courser par le loup qui le poursuivait sans relâche depuis deux minutes. Il avait quitté les ruines, il commençait à fatiguer. Il n'avait pas courut depuis longtemps et ses muscles se contractaient sous l'action de la course. Les crocs eux ne se lassaient pas. Castle fini par arriver près d'une clôture gigantesque. Soudain, ces pieds rencontrèrent un tapis de mousse qui s'était formée sur une rangée de pierres aplaties au sol, tel un petit sentier. Il essaya d'éviter la chute mais il s'affaissa sous le poids de son corps. Le loup saisit cette occasion et sauta sur Castle. Ses crocs s'enfoncèrent dans le pectoral gauche de Castle. Ce dernier poussa un cri qui retenti dans les entrailles de la forêt. Castle rassembla les dernières forces qui lui restaient pour pousser au loin le loup; mais l'animal était plutôt lourd. Castle avait des griffures sur le bras gauche et saignait. heureusement, l'écoulement n'était pas important. Il se saisit d'un pierre qui heurta la bête en pleine tête. Elle l'étourdit mais ce n'était pas assez. Castle courut alors en chercher d'autres pour s'armer lourdement. Il lança les pierres que la bête esquivait. Elle était vivace et très réactive. Les projectiles continuaient à fuser quand, au moment de sauter, le loup glissa à son tour sur la masse de mousse. Castle était comme perdu et ses munitions venaient à lui manquer. Il ne savait plus quoi faire. Il regardait autour de lui comme pour trouver quelque chose qui pourrait le sauver. C'était lui ou la bête. Le visage de Beckett lui apparut soudainement. Il ne pouvait pas se permettre de perdre contre cette bête et risquer que la vie de Kate soit en danger. Il regardait par tout sans savoir vraiment ce qu'il cherchait. Le loup s'était relevé, plus féroce et plus menaçant que jamais. A ce moment, Castle aperçut un bâton pointu qui paraissait robuste, il s'en saisit rapidement. Au moment où ils se retourna...


La troupe envoyée par le capitaine Mc Cornic arrivèrent à l'entrepôt 13. La place était vide des personnes recherchées. Il n'y avait que les employés. Ils enquêtèrent, demandèrent aux employés s'il y avait un endroit où ils n'avaient pas accès. Il se pourrait que se soient là que se cachaient les criminels. Les employés confirmèrent leurs soupçons. Quelques uns leurs indiquèrent le chemin; les autres avaient à peine du mal à réaliser ce qu'il se passait. Ils atteignirent un endroit sombre, puis une sorte de couloir qui menait à une salle donc l'accès était ponctuée d'un "Ne pas entrer, accès privé". Les hommes du capitaine Mc Cornic s’empressèrent de défoncer la porte d'entrée. Ils y trouvèrent Peter et Orlando qui venaient de reprendre connaissance, bâillonnés et attachés avec leurs propres menottes. Ils racontèrent aux arrivants ce qui c'était passé. Les hommes du capitaine pénétrèrent dans la salle où se trouvaient les écrans des caméras de surveillance. Inattendue, une bombe prête à exploser créa un mouvement de panique chez les agents de police: 1 minute était le temps qu'il restait avait que la menace explose. Ils réussirent à sortirent à temps. Quelques secondes de plus et ils y passaient tous.

_ Ces salopards, ils avaient bien préparés leur coup. Cherchez dans les environs, peut-être que vous les trouverez. Je veux que vous interrogiez tous ceux qui travaillent ici pour tenter d'obtenir quelques informations. Et que ça saute!

_ Oui, chef.

_ Chef, à votre avis, quelle forêt montraient les vidéos ?

_ Je n'en sait rien. Amenez moi une carte vite!

Après quelques minutes, l'un des agents revint, carte à la main.

_ Bien, alors on peut voir sur cette carte trois zones forestières.

_ Elles sont immenses! dit l'un des trois agents qui étaient resté avec le capitaine.

_ Oui et j'ai vu Beckett sur l'une des vidéos, elle était près d'une sorte de barrière, une clôture plutôt... enfin on est parti tellement vite que je n'ai pas vu grand chose, dit un autre.

_ Alors cela doit une zone protégée. Combien y en a t-il ici, parmi les trois zones forestières?

_ Il y en a apparemment deux. Donc cela réduit les zones de recherches. Je veux que vous vous dispersiez. Faites parvenir ces informations aux autres. Si on veut retrouver l'agent Beckett et monsieur Castle en vie, il va falloir faire vite! Alors je veux que vous ratissiez ces trois zones se sont les seules dans cette région alors donnez vous à fond dans les recherches. Donnez le signal, appelez de renforts aériens et mettez tout ce qui est en votre pouvoir pour les retrouver compris ?

_ Oui monsieur! firent-ils en partant.

Chaque instant qui passait était important. Les minutes était comptées. Il était déjà 11h du matin, il fallait qu'ils fassent vite et qu'ils les retrouvent avant la tombée de la nuit, car, d'après la météo, celle-ci annonçait un froid plus rude que la nuit précédente. Très vite, les hélicoptères arrivèrent et survolèrent les lieux indiqués. Des patrouilles de sol ratissaient chaque parcelle de forêt.


Pendant ce temps...

_Ah la voici la petite Beckett, Beckett magnifique, mais Beckett sans cervelle haha!!

Elena et ses frères avaient rejoint le lieu où se trouvait Beckett. Elle était toujours inconsciente, appuyée sur la clôture.

_ Fait vite Elena, il faut que tu la réveille et que tu lui injecte le sérum de suite. Les effets ne dureront pas longtemps, tu le sais.

_ Oui, oui, ça va je sais...

Elena s'approcha de Beckett. Elle la réveilla. Beckett ne se rendait pas totalement compte de ce qui se passait. Elle était encore dans les vapes de son sommeil. Elle vit Elena près d'elle. Comme un soudain sursaut, elle voulu s'écarter mais Elena la retenait avec l'aide de Gleb qui s'était à son tour approché. Celui-ci l'immobilisa les mains.

_ Beckett, petite Beckett tu es amoureuse tu le sais?

_ Quoi mais qu'est-ce que vous faîtes! Que voulez voulez-vous? Je suis de la police alors vous avez intérêt à me lâcher!

_ Et puis quoi encore, je veux que tu profite de tes derniers instants avec ton amoureux, ah ah!

_ Quoi?! Mais de quoi est-ce-que vous parlez!

_ Ne fais pas semblant! cria Elena en giflant Beckett qui sentit sur le coup sa tête tourner.
Tu aimes ton chère compagnon...

_ Quoi Castle? Où est-il? Répondez moi!!

_ Regarde tu es inquiètes pour lui, ça se voit, tu es agitée quand tu parle de lui, tu l'aimes ah ah ah!!

_ Lâchez-moi tout de suite! Vous n'avez pas le droit! Où est Castle! dit-elle d'un ton ferme.

_ Tu l'aimes oui ou non ?

_ ...

_ Dans ce cas je vais t'aider un peu...


Elena tint sa tête, mais Beckett se débattait de tout ses forces. Elena lui asséna encore un gifle, plus violente que la précédente. Beckett se sentait étourdit et Elena profita de ce court moment pour lui injecter le serum.

_ Voilà du bon Thiopental pour la demoiselle, belle. J'aurai voulu te tuer avec mais, je te laisse une chance d'avouer tes sentiments à ton chère Castle, ah ah ah ah!!
Ce sérum de vérité va très rapidement couler dans tes vaines ma beauté. Alors écoute moi bien dans à peu près 40 secondes tu va être sous l'emprise du Thiopental et tu ne pourras plus agir selon ta volonté.

_ Mais qu'est-ce-que vous faîtes! Vous n'avez pas le droit! C'est quoi votre problème!

_ C'est bon Gleb, lâche la.
Maintenant écoute moi bien sale peste, tu ne sais la chance que tu as. Si j'étais toi, je me serais fait ce cher Castle sans hésiter. Alors voilà ce que tu vas faire...


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Castle se releva, fier de lui. Il avait réussit à enfoncer son pieu dans le corps de la bête. /i]

_ AH tu fais moins le malin maintenant ? Tiens ah ahh bien fait pour toi! Tu m'a troué, je t'ai rendu l'effet de tes dents !
Bon ce n'est pas tout mais il faut que je me reprenne... Kate!... Elle ne doit probablement pas être bien loin. Kate! KATE!!

_Castle!

[i]Une voix se fit entendre au loin, faiblement, après environ une heure de recherche. Castle épuisé continuait à appeler Beckett pour la retrouver.
Enfin, ils étaient de nouveau réunis. Castle accourut auprès de Beckett qui avait du mal à tenir debout. Ils se serraient l'un contre l'autre, sans retenue. Ils étaient heureux de se retrouver enfin, après trois jours intenses et riches en émotion.

_ Kate je suis content de vous revoir enfin! Vous allez bien ?

_ Oh Castle! je suis vraiment contente... contente de vous revoir!

_ ... Eum est-ce-que ça va ?

_ Oui Castle, maintenant que vous êtes là!

_ Vous parlez lentement, je vous trouve bizarre...

_ Non Castle, je vais bien, je... je vous... ai... apprécie. Aidez moi plutôt à marcher, je me sans si faible Castle. Vous, vous êtes fort, puissant et ... musclé ah ah.

_ Etes-vous droguée ?

Castle trouvait étrange le comportement de Beckett. Que lui était-il arrivé pendant son absence? Il se le demandait mais Beckett s'était mise debout, droite face à lui.

_ Oh Castle, vous êtes mon ange gardien, Ah!

Elle tomba subitement et Castle surprit fut entrainné dans sa chute. Il tomba sur elle mais réussit à se retenir juste pour ne pas l'écraser. Beckett s'était mise à le fixer, à caresser son visage.

_ Castle je vais bien, c'est juste que je suis un peu fatiguée, mais tellement heureuse de vous revoir!

Elle avait reprit une allure à peu près normale dans le flot de ses paroles, bien que saccadées.

_ Castle ?

_ Oui? fit-il presqu' angoissé.

_ Je ne sais pas si j'aurais pu continuer à vivre si je vous avait perdu!

Elle se leva légèrement et tendis sa tête vers Castle. Leurs lèvres étaient à nouveau proches, comme à l’hôtel. Castle ne savait pas du tout comment réagir face à cette spontanéité. Ce n'était pas Kate, en tout cas il le pensait...

_ Castle...fit-elle en chuchottant.

Caste remarqua qu'elle rougissait. Il ne pouvait pas résister à l'appel des lèvres pulpeuses de sa tendre aimée. Il allait céder quand il fit un mouvement de recule. Il ne pouvait pas profiter de la situation sachant qu'elle n'était pas dans son état normal. Que lui était-il arrivé pour qu'elle soit dans cet état ?
Mais ses pensées furent stoppées net par les lèvres de Beckett qui s'étaient maintenant collées au siennes. Il ne résista pas longtemps. Maintenant qu'il avait de nouveau repris goût à ces lèvres si exquises, il ne pouvait s'en séparer. Il se laissa emporter par l'élan qui le guidait. Il brûlait de désir pour elle et elle mourait d'envie de fusionner avec lui. Castle qui s'était un peu écarté se rapprocha du corps de sa bien aimée. Le contacte de leur peau agissait comme des conducteurs de courant électrique. Elle passait sa main dans ces cheveux, lui caressait sa peau si douce. Tous deux n'en étaient qu'aux baisers mais ils avaient l'impression de ne faire qu'un. Elle ne pouvait se détacher des lèvres de Castle, elle les dévorait...
Mais, comme si elle avait reprit soudainement conscience, elle coupa le contacte qui les unissait.

_ Castle... je ... je suis désolée... euh...

_ Non c'est moi qui suit désolé, j'ai profité de la situation...

_ Non ce n'est pas vous... mais...

Beckett eut comme des flashs qui lui rappelèrent avait été piquée. Mais par qui et pourquoi ? Elle n'en savait rien. Elle se sentait terriblement gênée en présence de Castle.

_ Kate... Kate...


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_ KATE!

_ Hein quoi!! Castle ? Je suis désolée...

_ Quoi ? De quoi est-ce que vous parlez ?

_ Castle ? c'est bien vous ?

_ Oui.

Il l'avait relevé et la serrait dans ces bras.

_ Woh, attendez, depuis combien de temps vous êtes près de moi ?

_ Ah euh environ 1 minute pourquoi ? Qu'est-ce-qu'il y a ?

_ Ah non rien... c'était juste...juste un rêve, fit-elle l'air peinée.

_ Ah de que avez vous rêvez? Vu la manière dont vous en parlez, j'étais dedans non ?

_ Vous n'aimeriez pas savoir!

_ Bien sûr que si je veux savoir!

_ Ce n'était pas intéressant!

_ C'est bizarre je suis sûr du contraire, allez-y dîtes le moi ou je vous embête jusqu'à ce que vous me le racontiez!

_ Castle ça suffit!

_mmm... fit-il en boudant, je voulais savoir moi !

_ Eh bien vous ne saurez rien!

_ Allez!

_ CASTLE !

_ Entendu!

"Mais ce rêve paressait si réel... que c'étai-il passé ?" se demanda Beckett, perplexe.




Flash-Back.


_ Mais qu'est-ce-que vous faîtes! Vous n'avez pas le droit! C'est quoi votre problème!

_ C'est bon Gleb, lâche la.
Maintenant écoute moi bien sale peste, tu ne sais la chance que tu as. Si j'étais toi, je me serais fait ce cher Castle sans hésiter. Alors voilà ce que tu vas faire:
Tu va penser très fort à lui, et ton prince charmant viendra à ton secours.
Beckett commençait à perdre le contrôle sur ses pensées. Elle avait du mal à articuler les menaces qu'elle voulait faire entendre à Elena. Mais, elle n'avait aucun contrôle sur elle-même. Elle ne pouvait qu'écouter le son de la voix d'Elena. C'était hypnotique, comme si les paroles de cette psychopathe s'ancraient dans sa tête, telle une mission implantée. Le cerveau de Beckett était à présent comme conditionné pour accomplir un seul et même but.

_ Alors tu as compris? Pense à Castle... Castle... amuses-toi bien parce que dans une heure à peu près, les effets se dissiperont et là je reviendrai te tuer, Ah ah ah ah! fit-elle avec son cri strident. Bonne imagination, Chérie! dit-elle avec mépris.


Fin du flash-back.



Castle et Beckett avaient décidés de longer la clôture pour tenter de trouver une issue. Mais au lieu de ça, ils tombèrent sur Elena et ses frères.

_ Hey chérie, ton rêve s'est-il bien passé ?

_ Comment se fait-il qu'elle soit au courant de votre rêve et pas moi ?

_ Castle ce n'est franchement pas le moment!

_ J'espère que tu as bien profité ton rêve parce que comme promis je suis revenue te tuer, ah ah ah

_ Brrr son rire sinistre me donne froid dans le dos!

Elena pointa une arme menaçante vers eux. Ses frères firent pareil. Elle appuya sur la gâchette...

_ Ah ah tu as eu peur hein!!

_ Espèce de folle! fit Beckett en s’apprêtant à courir vers Elena.

_ Oh non à ta place je ne bougerais pas. Mon arme était peut-être vide, mais ce n'est pas le cas de celle de ces messieurs. Je suis juste passée pour voir si tu allais bien chérie.

_ Arrêtez de m'appeler chérie!

_ Eh bien quelle sauvage, j'essaye d'être sympathique et voilà le résultat! Mes frères et moi allons partir pour les Bahamas et bronzer un peu. Alors que vous... vous allez croupir ici comme deux amoureux sans aide, ah ah!

_ Quel est votre but ? Pourquoi vous faites ça ?

_ Oh eh bien pour prendre le pouvoir. Vous savez, il y a plein de policiers pourris qui feraient n'importe quoi pour avoir des chiens/loups aussi compétents que les nôtres. Comme vous avez pu le constater monsieur Castle! Nous bêtes sont très forte lorsqu'il s'agit de traquer des proies faciles et de les massacrer!

_ Alors c'est ça votre but ! vous n'arriverez pas à votre fin croyez-moi!

_ Ah oui et qui m'en empêchera? Toi peut-être chérie, pfff. Tu es tellement persévérante. Alors je crois que maintenant on va vous laisser... pour vous aider à vous remettre sur pied, je vous ai laissé un plan à côté de le clôture ici. Vous trouverez les lieux où sont situé les arbres fruitiers. il y a une boussole en plus! Oh qu'est-ce-que je vous gâte mes amoureux, ah! Débrouillez-vous!
Allons-y les gars!

_ Hey mais attendez! ne partez pas comme ça!! Revenez!

_ Castle, c'est inutile... au fait où est passée votre chemise ?

_ Longue histoire je vous raconte en chemin ?

_ Oui!

_ Alors dîtes-moi d'abord quel était votre rêve!

_ Castle!

_ Oui chef!

Beckett et Castle, bien qu'épuisés reprirent la route à la recherche de ces soient disant arbres fruitiers. Ils étaient affamés et tenaient à peine sur leurs jambes. Castle raconta ses prouesses, et comme toujours, il exagérait un peu. Mais c'est qui mettait à l'aise Beckett. Elle riait aux éclats. C'est comme elle avait déjà oublié ce qui venait de se passer.

_ Mais heureusement vos blessures ne sont que superficielles

_ Oui. Mais admettez quand même que c'est grâce à mes muscles que je suis toujours en vie!

Beckett roula les yeux. Ils arrivèrent enfin dans un lieu entouré d'arbres fruitiers.

_ Vous ne trouvez pas que cette femme n'est pas logique ? dit Castle.

_ Oh elle est carrément cinglée vous voulez dire!

_ Non, enfin oui mais je ne faisais pas allusion à son état mental.

_ De quoi parlez-vous?

_ Eh bien elle à dit qu'elle comptait nous laisser croupir ici mais elle nous donne un plan pour pouvoir trouver de la nourriture... c'est bizarre quand même! Généralement croupir est synonyme de mourir je me trompe ?

_ Non, vous avez raison! Il faut qu'on reste sur nos garde, n'importe quoi pourrait nous tomber dessus...

_ Vous ne croyez pas si bien dire !

_ Quoi ?

Trois loups sortirent de leur cachette.

_ C'était un piège! fit Castle.

_ Restons calme!

_ Regardez un arbre mort! On pourrait s'y réfugier...

_ Dites Castle vous avez d'autres idées farfelues de ce genre ?

_ Pourquoi vous avez une meilleure idée ? Et si vous m'écoutiez pour une fois ?

Beckett regarda Castle. Il avait raison, elle n'avait pas de meilleur idée pour le moment.

_ Ok alors à trois on court.

_ je ne crois pas que les loups attendrons à trois. On court tout de suite, vos montez la première!

_ Quoi ?

_ Comment ça quoi ? J'ai survécu à une attaque de deux loups je peux très bien recommencer! Allons-y!

Ils se mirent à courir en direction de l'arbre mort. Ses branches étaient très épaisses. Bien entendu, les bêtes n'hésitèrent pas à leur courir après. Ils réussirent à atteindre l'arbre. Beckett réussit à grimper d'un coup les branches. Ce ne fut pas pareil pour Castle. Il avait mit trop de temps et les loups l'avaient rattrapés.

_ A non! Ma chemise et maintenant mon pantalon! Hors de question!!

Avec une force sortie de nulle part, il donna un grand coup de pied au loup qui avait mordu le pan de son pantalon. L'animal lâcha prise et Castle rejoignit Beckett sur de plus hautes branches. Ils étaient sauvés. Castle lança un grand sourire victorieux à Beckett. Comme si ce n'était pas assez, la branche sur laquelle Beckett était assise était trop mince pour supporter son poids; elle commençait à céder.

_ Beckett venez sur moi!

_ Quoi? Je vais m’asseoir sur une autre!

_ Ne faites votre tête de mule, toutes les autres branches sont aussi mince que la vôtre, il n'y a que la mienne qui est assez puissante pour tenir même nos deux poids.

Beckett céda au plaisir de Castle. De plus, Castle se trouvait dans un creux, ce qui lui donnait une assise confortable. Beckett s'assit malgré elle entre les jambes de son écrivain. Elle se sentait gênée. Les loups n'arrêtaient pas de hurler et de vouloir en vain d'essayer de grimper dans l'arbre.

_ Finalement votre idée n'était pas si mauvaise.

_ Vous faite référence à notre position ?

_ Castle!

_ Désolé, je n'ai pas pu l'en empêcher!

_ Je disais ça parce qu'un arbre fruitier à des branches qui penchent de notre côté, on peut les prendre facilement.

Ainsi, ils se gavèrent d'orange succulentes et juteuses. Ils reprirent des forces. La journée était passée vraiment vite au creux des branches de cet arbre. La nuit s’annonçait et cette fois, ils ne pouvaient se saisir de pierres pour faire du feu. Il commençait vraiment à faire froid. Castle éternua.

_ Oh désolé!

_ A vos souhaits.

_ Merci. Il commence à faire nuit et le froid est terrible... Atchoum!

_ A vos souhaits.

_ Merci.

_ Ça fait combien de temps que vous êtes sans chemise ?

_ Plusieurs heures... Hum...

_ Castle à quoi est-ce que vous pensez ? fit-elle en se tournant vers lui.

_ Heu non rien.

_ Castle...

_ Et bien, j'ai vu à la télé une fois que s'il fait froid et qu'on n'a pas de feu pour se réchauffer, il est important de garder la chaleur corporelle.

_ Alors ?

_ Bin, je sens que vous tremblez un peu depuis tout à l'heure et je commence à reffoidir... alors je pensait qu'on pourrait se réchauffer mutuellement...

Beckett lança un regard aussi glacial que la température.

_ Oh je disais ça juste... pour ...

En voyant la tête d'enfant que faisait Castle, Beckett ne put s'empêche de pouffer. Castle boudait parce qu'elle se moquait de lui.

_ D'accord Castle, arrêtez de faire votre gamin.

_ D'accord ?

_ Oui mais évitez de fantasmer! dit-elle en souriant.

Castle ne pouvait s'empêcher d'admirer ce sourire radieux sous les rayons de la lune.

_ J’essaierai.

Beckett le toisa en souriant à se fendre les lèvres. Elle se mit debout avec prudence et s'assit sur Castle. Malgré la fraîcheur extérieure, elle pouvait sentir la chaleur qui émanait du corps de Castle. Elle était collée à lui et même si elle se forçait à le nier, elle constatait que cela lui plaisait beaucoup. Elle sentait le coeur de son écrivain battre contre son dos. Castle ne savait pas ou mettre ses mains pour être confortable. Il osa alors défier la colère de Beckett en croisant ses bras devant elle, comme s'il l'a retenait. Elle le gronda en lui disant qu'il ne devait pas en faire trop. Il répliqua en sortant tous types d'arguments sur les positions de ses mains. Mais Beckett aimait cette sensation qu'elle avait quand Castle la tenait de cette manière. C'était comme s'il voulait la protéger. Elle se sentait en sécurité. Presque comme dans son rêve, le contacte de sa peau contre la sienne provoquait comme un courant électrique chez les deux partenaires. Ils restaient là sans bouger, enlacés pour toute la nuit...




Voilà j'espère qu'il était cool pour vous ce chapitre ^^ !
Donc comme je vous disais au début du chapitre, il y a des chose que j'ai exagéré. Comme vous l'avez sans doute remarqué (pour ceux qui le savaient) , Las Vegas n'est pas vraiment connue pour être une ville à la végétation dense, comme j'ai mis. Donc l'histoire de forêts abondantes et d'arbres fruitiers c'est du vent ^^. Sinon on peut toujours rêver non ? XD. Voilà. Merci de votre patience.

Les choses que tu as exagérer non pas vraiment d'importance, en plus tu l'as signaler dans ton post donc pas de souci Madychou Chérie :D

Magnifique chapitre j'ai hâte de lire la suite donc VLS

(Loulou: Au cas où tu viendrais ici avant, je te dis déjà que je viens de publier mon dernier chapitre sur CFB ^^)

CHAPTRE VIII
Une passion dans les décombres…

Beckett se réveilla tôt, comme à son habitude. Les bras de Castle l’entouraient et ses mains étaient jointes aux siennes. Comment ce rapprochement c’était-il fait, elle n’en avait aucune idée. Cependant, ce touché réveillait en elle une foule de sensations qu’elle avait déjà ressenties auparavant. Mais ces sensations devenaient de plus en plus fortes ces derniers temps. Beckett se demandait si c’était à cause du fait qu’elle soit couchée sur Castle qu’elle ressentait ça. A cette pensée, son cœur fit un bond dans sa poitrine, si fort qu’elle eut peur que Castle, qui commençait à se réveiller, le ressente. Elle sentait le regard de son écrivain sur elle. Elle frissonna en entendant la voix de son amour.

_ Hey Kate

Kate… il l’avait appelé Kate. Elle se rendit compte à cet instant que Castle l’appelait fréquemment par son prénom ces temps-ci…

_ Salut, Castle.

_ Bien dormi ?

_ Oui et vous ? fit-elle en se levant et se tournant face à lui.

_ Très bien, normal, on était enlacé.... j'ai même rêvé de vous !

_ Castle! arrêtez vos enfantillages!

_ Vous êtes vraiment comme ça le matin alors! Bin dis donc vous n'êtes vraiment pas sympa!

_ Pfff... Comment va votre blessure ?

_ Je vous ai dis que mon torse était assez musclé pour éviter le pire. Pourquoi, vous voulez m'examiner de plus prêt ?

Beckett se mordit les lèvres à cette idée. Castle était là, devant elle torse nu. Elle admirait secrètement sa musculature. De plus, elle avait passé toute la nuit collé à sa peau, à son corps. Comme si ce n'était pas assez, Castle rajouta une touche piquante à ces propos.

_ Je vous imaginerais bien habillée en infirmière sexy, soignant mes pauvres blessures....

_ Roh Castle ça suffit ! fit-elle en réprimant un sourire.

Castle fit l'un des ses plus beaux sourires, charmeur et coquin, qui ne laissait pas Beckett indifférente

_ D'accord, fit-elle. On verra ça quand on sera rentré.

_ Quoi vous... vous êtes sérieuse ?

Beckett ne répondit pas. Il imagina alors des scènes tentantes qui lui venaient à l'esprit. Mais quelque chose vint perturber ces pensées.

_ Hey vous entendez ça ?

_ Quoi ? fit-elle en se retournant vers lui.

Elle libérera ses mains de celles de Castle. Elle n'avait même pas remarqué qu'elle les tennait toujours.

_ Dis donc vous n’avez pas l’ouïe fine !

_ Castle !

_ Quoi mais c’est vrai… C’est comme un bruit… d’hélicoptère.

_ Hein ?

Les équipes du capitaine McCornic s’étaient activés toute la nuit pour retrouver les deux robinsons. Les membres de chaque équipe se relayaient afin de permettre à certains de se reposer. Après des recherches acharnées, ils finirent par trouver Beckett et Castle en début de leur deuxième journée d’investigation. Ces derniers, salement amochés par la fatigue et la faim, étaient heureux qu’on les ait enfin retrouvés. Un hélicoptère de journalistes avait participé aux derniers instants des recherches. Filmant les retrouvailles, les évènements furent diffusés en direct.
Beckett et Castle furent emmenés au poste pour donner les dernières informations en leur possession, avant de retrouver le chemin de leur hôtel. Arrivé dans leur lieu de résidence, ils retrouvèrent Peter et Orlando, sains et saufs. Tous les quatre s’accordèrent quelques instants afin de relater les faits sous forme de récit épique, bien évidemment mené par Castle. Malgré la fatigue, il ne cessait de parler, au grand étonnement de son public.

Le lendemain, vers 10h, le téléphone principal de la chambre de Castle et Beckett retentit, réveillant les aventuriers épuisés.

_ Beckett, répondit-elle encore un peu endormie. Elle mit le haut parleur.

"Yo Beckett"

_ Hey Espo ça va ?

" C'est plutôt moi qui devrait te poser cette question, répliqua t-il en rigolant, soulagé d'entendre la voix de sa chef."

_ Oui moi ça va et les autres aussi. Mais il y a des personnes qui voudraient vous parler.

_ Papa !!

_ Alexis ! Salut ma puce ! Mais qu’est-ce que tu fais au commissariat ?

_ Quelle question ! J’étais inquiète pour toi je te rappelle. On vous a vu en direct aux infos !

_ Richard comment vas-tu mon fils?

_ Oh mère, je vais bien, ne t’inquiète pas, tout va mieux depuis qu’on est rentré.

_ Et Beckett, elle va bien ?

_ Oui, je vais très bien Marta merci beaucoup de vous inquiéter pour moi.

_ Je suis contente de vous entendre aussi Détective !

_ Moi aussi Alexis. Je suis heureuse d’être rentrée avec votre père… et les deux autres agents qui nous accompagnent.

_ Je vois que vous étiez très proche à la télé.

_ Mère, voyons ! Quelle remarque, mais bien sûr qu’on était proche et …

Beckett lança un regard glacial à Castle…

_ Quoi !

_ Taisez-vous Castle.

_ Eh bien je suis heureuse d’avoir enfin des nouvelles de vous après tout ce temps. On vous laisse travailler et j’espère que vous rentrerez vite !

_ Merci Martha, j’espère aussi. Sinon Espo de t'as de nouvelles infos ?

_ Dis-moi Beckett, tu sais qu'il y-avait un hélico de journaliste et qu'ils ont tout filmé ?

_ Oui pourquoi ?

_ Tu sais qu'on a tout vu ?

_ Tout vu ? De quoi tu parles Espo ?

_ Voyons Beckett, toi et Castle, ensemble, l'un sur l'autre, ça te dis quelque chose ?

_ ... Et l'enquête elle avance, rétorqua t-elle précipitemment en voyant Castle ricanner.

_ Ouais, c'est ça. L'enquête a légèrement avancée. On a découvert grâce à Lanie pourquoi il y avait cette incohérence dans le timming du meurtre de Sasha. Mais on est toujours à la recherche de Andrei et... heu attends un seconde..."

_ D'accord.

" Mince on a un autre probleme! "

_ Quoi!

"Tony Menson a été retrouvé mort dans son burreau."

_ Quoi! mais c'est pas possible. Tu es sûr que c'est lui ?

"Eh bien nos agents sont formels."

_ Aurait-il un lien plus approfondit dans cette affaire ? demanda Castle.

"On en sait rien. Mais le plus bizarre, devinez comment il a été tué."

_ Deux balles dans la poitrine et une dans la tête.

"Bigo Castle."

_ Alors ça veut dire que Andrei Bolevitch est retourné à New York! Il veut sans doute éliminer tous ceux qui ont un lien avec cette histoire pour qu'il n'y ait plus de témoins.

_ Oui ça me semble logique. continua Castle. Surtout, ce qu'il ne veut pas, c'est qu'on le retrouve.

_ Oui mais pourquoi serait-il revenu à New York juste pour tuer Tony? Quelque chose manque.

_ Vous vous souvenez, il a dit qu'il avait des gardes du corps pour assurer sa protection parce qu'il avait déjà été agressé par des clients mécontents. Peut-être qu'il cachait qu'en fait Andrei faisait partit de ceux-là.

_ Et pour qu'elle raison Andrei l'aurait-il agressé ?

_... J'en sais rien, peut-être que Tony Menson avait découvert qui il était vraiment.

_ Au fait, Brad aussi est lié à l'affaire, il vaudrait mieux qu'il soit aussi sous surveillance au cas où.

"D'accord. Ryan et moi allons nous rendre dans quelques instants sur les lieux du meurtre de Tony. Je t'expliquerai l'histoire de l'incohérence de timming plus tard. J'y vais."

_ Ok à plus, fit-elle en raccrochant.

_ Mais quel lien avait Tony pour que Andrei retourne exprès à New York pour le tuer.

_ Aucune idée. Mais il faut aussi qu'on retrouve Elena et ses frères.

Castle avait remarqué la pointe de mépris que Beckett faisait ressentir dans ces propos en parlant d' Elena.

_ Oh, pendant que j'y pense... de quoi avez-vous rêvé quand on était dans la forêt?

_ Castle vous n'allez pas revenir dessus!

_ Si je veux savoir quel était le genre de rêve dans lequel vous m'avez inscrit !

_ Castle, s'était un rêve normal et sans intérêt, d'accord ?

_ S'il était si "normal" que ça, pourquoi vous ne voulez pas me le raconter ?

Mince, pensa t-elle. Elle s'était fourée dans une impasse. Ce n'était pas dans ces habitudes. Pourquoi Cstle réussissait toujours à la mettre malalaise? Comment faisait-il pour réussir à l'amener toujours là où il voulait dans leurs conversations ?

_ Castle je ne vous dirai rien ok !

Au même moment, on frappa à la porte. C'était Orlando et Peter qui avaient fait leur apparition à l'entrée de la porte.

_ Salut, heum on ne vous dérange pas, j'espère, demanda Orlando avec une pointe de moquerie.

_ Non, fit Beckett. _ Oui, dit Castle en même temps qu'elle.

_ O K. Alors le capitaine McCornic veut nous voir au poste. Il dit qu'il quelque chose d'interessant à nous faire partager.

_ D'accord, on arrive.

Beckett partit se préparer.

_ Hey Castle! fit Peter en chuchottant.

_ Quoi, qu'est-ce qu'il y a ?

_ Alors?

_ Alors quoi ?

_ Ne faites pas semblant de ne pas comprendre, rétorqua Orlando.

_ Mais de quoi est-ce que vous parlez, dit Castle en ricannant.

_ Vous vous l'êtes faite pas vrai ?

_ Hein vous parlez de Beckett! N'importe quoi, vous êtes carément à côté de la plaque. Et puis de toute les façons, ce ne sont pas vous affaires.

En disant cette dernière phrase, Castle se rendit compte qu'il s'enfonçait dans une mauvaise pente et que les deux zigotos pourraient en profiter. Beckett le tuerais si elle entandait une quelconque rumeur sur leur fameuse nuit.

_ Pas nos affaire, hein? Vous étiez torse nu, collé à elle! Le détective Beckett est réputée pour son caractère dur et intransigeant. Comment avez-vous fait pour qu'elle se colle à vous ainsi si ce n'est pas ça ?

_ Ecoutez les gars, ce n'est pas du tout ce que vous croyez. Si vous voulez, je vous raconterai tout mais pas maintenant.

_ Et pourquoi ça ?

_ On doit aller au poste non ? Je dois aller me préparer, dit-il en s'éclipsant.

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Au 12th...

Espo et Ryan se rendirent sur les lieux du meurtre de Tony Menson.

Pendant qu'Espo téléphonait Ryan expectait les lieux.
Elle était dérangée, de la porcelaine cassée s’ajoutait aux papiers qui jonchaient le parquet recouvrant le sol. Ryan supposa alors que le tueur recherchait des papiers précis. D’instinct, il se dirigea vers le bureau en essayant le plus que possible de ne pas effacer les traces des luttes. Il inspecta méticuleusement ce bureau au bois lustré. Sous le bureau, une partie était usée, ce qui parut bizarre à Ryan. Soudain, sous la pression qu’exerçait Ryan sur le bois, un morceau se détacha du bois épais. Ryan regarda de plus près et s’aperçut qu’un bloc de documents était scotché à l’intérieur du creux que cachait le morceau de bois. Il appela Esposito pour faire part de sa découverte.

_ Ok Beckett, Ryan vient de découvrir quelque chose, je te rappelle quand on aura plus d’infos.

« Ok Espo à plus ».

_ Alors qu’est-ce que t’as trouvé Bro’ ?

Ryan enfila ses gants transparents.

_ Regarde ça, fit Ryan en ouvrant le document. On… on dirait… oh !

Le document contenait une liste qui désignait tous ceux qui participaient à des importations et exportations secrètes d’animaux sauvages, ainsi que leur rôle. Le nom de Jessy Poliesky apparaissait, ainsi que celui de Tob Lorn, Sasha, Elena et les autres membres de la famille Strasky. Il y avait également les noms d’autres personnes qui participaient à ces opérations secrètes… Un autre document datait du Vendredi précédant la découverte du corps de Sasha et de celui de Tob. Il indiquait justement l’heure à laquelle devaient arriver les corps des victimes.

_ Oh ce n’est pas vrai, Menson était au courant de l’arrivée des corps de Sasha et de Tob. Alors comme ça, il était dans le coup, s’exclama Esposito.

_ Et donc, quand ils ont su que Sasha et Tob étaient des agents de la CIA, ils les ont fait taire.

_ Oui mais alors, si Menson et Jessy…enfin Andrei Bolevitch étaient associés, pourquoi Andrei a tué Menson ?

_ Peut-être qu’il craignait que Tony Menson parle à la police.

_ Quoi, à cause du fait qu’il ait été interrogé par Beckett ?

_ Ouais sans doute.


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A Las Vegas.

Après le téléphone de la suite, le portable de Beckett retentit. C’était Orlando qui lui demandait de venir au poste du capitaine McCornic. Ils avaient une nouvelle piste pour retrouver Elena et ses frères.
Arrivés au poste, Castle se précipita vers la machine à café.

« Même hors de New York, il n’a pas perdu ses habitudes » pensa Beckett.

De retour, Castle lui tendit un des deux pots de café qu’il tenait en main. Leurs doigts s’effleurèrent. Ce touché provoqua chez Castle et Beckett comme un courant électrique. Beckett aimait cette sensation intense qui pourtant n’était provoquée que par un simple effleurement. Leurs yeux avaient du mal à se quitter…

_ ET NOUS ALORS ! dirent en même temps Orlando et Peter.

Cette question coupa le contacte qui unissait Castle et Beckett. Cette dernière faisait comme si de rien était et alla parler au capitaine. Castle, quant lui, toisa magistralement les deux parasites en guise de réponse. Orlando et Peter se mirent à ricaner. Eux aussi voyaient qu’il se passait quelque chose entre Beckett et Castle, même ces derniers ne voulaient pas se l’avouer. D’ailleurs, tout comme Lanie, ils avaient pariés gros sur leur relation et ne perdaient pas espoir de voir un jour cette relation se concrétiser.
Castle rejoint Beckett et le capitaine.

_ Alors, vous disiez que vous aviez retrouvé Elena et ses frères, dit Castle.

_ Oui, lui répondit McCornic.

_ En fait ils ont utilisés leur carte de crédit pour accéder à un parking payant qui est à deux pas d’ici, continua Beckett.

_ Bah alors qu’est-ce qu’on attend pour les poursuivre ? répondit Castle.

_ Eh bien le truc c’est que le capitaine McCornic a relevé un point qui mérite qu’on y jette un coup d’œil avant qu’on ne mette les pieds dans le plat, dit Beckett.

_ C'est-à-dire ?

_ En fait, repris McCornic, ce parking n’est jamais utilisé étant donné que l’accès est règlementé.

_ Pourquoi, qu’est-ce qu’il a de si particulier ce parking ?

_ Et bien en fait, il y a quelque temps, une partie de ce parking s’est effondrée. Mais il est toujours ouvert parce qu’il n’y a que la partie du fond qui s’est affaissée alors que la partie accessible a été rénovée il y a peu de temps. Ainsi, il n’y a que les gérants de l’hôtel voisin qui ont le droit d’y accéder.

_ Qu’elle bizarrerie. Pourquoi ne pas rénover l’ensemble du parking dans ce cas ?

_ Allez savoir… En tout cas ce qui nous intéresse, ce sont nos suspects. Pour entrer, ils ont surement dû se procurer des cartes magnétiques dans un marché noir ou autre.

_ En fait je pensais que s’ils sont entrés dans ce parking, c’est peut-être uniquement pour attirer notre attention, dit Beckett.

_ Ou alors parce qu’ils sont complètement bête.

_ Ouais, ne rêvez pas trop Castle. Ils nous ont démontrés qu’ils sont tout sauf bête.

_ Oui c’est vrai. Alors qu’est-ce qu’on fait ?

_ Il faudrait que des policiers se postent à chaque sortie pour les empêcher de s’enfuir.

_ C’est déjà fait.

_ Très bien capitaine, alors quand on ira dans le parking, il faut qu’on soit prudent pour ne pas provoquer un autre éboulement.

_ Très bien inspecteur, on y va !

Arrivé sur les lieux, le capitaine donna d’autres directives à ses subordonnés pour s’assurer d’une sécurité maximale. Beckett demanda à Castle s’il voulait vraiment venir. A sa réponse positive, Beckett frissonna. Elle avait une drôle d’impression ; c’était comme un mauvais pressentiment. Elle lui donna alors son arme de secours. Pour plus de sécurité, on l’équipa d’un gilet par balle.

_ Non merci, c’est bon j’ai déjà le mien ! dit-il tout joyeux.

_ Ce n’est pas vrai, même dans des cas graves, vous faites le pitre !

_ Quoi, je suis protégé au moins non ?

Beckett ne put s’empêcher de le toiser comme à son habitude. Mais c’était amical. C’était comme pour le punir de son attitude de gamin. Elle eut une soudaine peur que Castle remarqua.

_ Beckett.

_ Oui.

_ Ça va aller ?

_ Mais je vais très bien Castle.

_ Non je vous connais, il y a quelque chose que vous voulez me dire ?

_ Non pas spécialement, pourquoi ?

_mmm… , il lui sourit.

Bien sûr qu’elle voulait lui dire quelque chose. Quelque chose qu’elle n’aurait pas osé lui dire sans être sûre de ses sentiments pour lui. Sentiments qui s’étaient affinés étroitement ses derniers temps. Sentiments qui suivaient de près son rapprochement avec Castle. Et si cette folle d’Elena avait raison. Et s’il était temps d’avouer à Castle ce qu’elle ressentait pour lui. Pourquoi pensait-elle à ça dans un moment pareil ? Elle avait du mal à se concentrer sur l’opération quand le capitaine annonça le départ.
Ils pénétrèrent dans le parking mal éclairé. Malgré les rayons du soleil qui dominaient dehors, la lumière pénétrait difficilement dans l’espace. Les agents de police étaient obligés d’utiliser leurs lampes torche. Il n’y avait aucun bruit suspect. Les sons qu’ils entendaient n’étaient que ceux de la circulation du dehors. Castle pouvait même entendre la respiration palpitante de Beckett. Ils étaient tous en suspense, l’adrénaline montait en flèche. Castle se posait beaucoup de questions. Pour l’instant, rien d’alertant. Il dit même à Beckett qu’il se demandait s’ils n’étaient pas tombés dans un piège.

_ Moi aussi je me le demande Castle, fit-elle en chuchotant.

_ Vous pensez qu’on doit vraiment continuer, demande Orlando qui les avait rejoints.

_ Je n’en sais rien. Mais il vaut mieux qu’on reste group… Castle, où est-ce que vous allez ?!

_ Oh non, c’est juste… j’ai cru voir quelqu’un…

Soudain, un téléphone sonna.

_ Castle c’est vous ?

_ Non mon portable est fermé.

Ils suivirent alors le son qui les mena à un portable abandonné à côté d’une voiture. Le capitaine McCornic rejoignit le groupe de Beckett. Elle répondit et mit le haut-parleur.

_ Allo ?

« Ah détective Beckett, comment allez-vous ? Je vous croyais morte, dévorée avec votre écrivain ! »

_ Elena ! Ou êtes-vous ?

« Je suis là où vous n’êtes pas ! Ha ha.»

_ Elena, je n’ai pas le temps de jouer aux de jouer aux devinettes, sortez de votre cachette pour qu’en en finisse.

« Au fait, vous ne m’aviez pas répondu l’autre fois… avez-vous fait bon rêve détective ? Ah Ah Ah !!»

Elena raccrocha subitement. Le silence qui régnait à nouveau agrémentait la tension glaciale. L’équipe qui continuait à marcher aperçut un filet de lumière sous une porte.

_Eh ! Regardez Beckett, dit Castle.

_ Allons-y, mais soyons prudent.

_ Au fait détective, de quel rêve parlait-elle, demanda Peter.

_ Ce ne sont pas vos affaires agent Schmitz !

_ Ah oui désolé.

Peter lança à Orlando un regard complice.

_ Hey ça suffit vous deux ! lança Castle.

L’équipe avança pas à pas vers cette porte. Certains restaient en arrière par précaution.
Deux agents se postèrent devant cette porte. Deux autres enfoncèrent la porte avec un bélier portable. Ils pénétrèrent dans la pièce, fouillèrent tous les recoins.

_ RAS, déclara l’un des agents.

_ RAS.

_ RAS.

_ Ça parait trop bizarre.

_ C’est vrai monsieur Castle à raison. Regardez bien dans tous les coins.

_ Oui chef ! répondirent les agents qui étaient dans la pièce.

Soudain, des cris de pneus violents retentirent dans le parking.

_ D’où ça sort ?! demanda Beckett.

Deux des agents qui étaient restés en arrière déclarèrent que la voiture près de laquelle ils avaient trouvés le téléphone avait démarré en trombe et s’enfuyait hors du parking. Quelques agents la poursuivaient au cas où.

_ Ça ne sent pas bon, dit Castle.

_ Dites capitaine, nous somme dans quelle salle ici ?

_ Apparemment, c’est la salle du concierge.
Ce dernier, attentif à tous les détails, remarqua qu’un élément ne correspondait pas au décor apparemment normal de la pièce.

_ Oh mince ! Il faut qu’on sorte d’ici tout de suite. Une bombe est cachée dans la poubelle dans le coin là.

_ Quoi !!

D’après le minuteur, l’équipe ne disposait que d’une minute avant l’explosion.

_ Dégagez tout le monde, une bombe est prête à exploser dans moins d’une minute ! Il faut évacuer !

_ Décidément elle est fan des bombe cette folle !

_ Castle ce n’est pas le moment ! Courrez !

Le temps leur manquait et ils en étaient conscients. Le capitaine et quelques hommes réussirent à sortir complètement du parking. Castle et Beckett, en queue de file, faisaient leur possible pour s’échapper du lieu menaçant. … la bombe explosa alors qu’ils n’étaient qu’à quelques mètres de la sortie du parking.
Cependant, un élément imprévu leur bloqua la sortie : une autre bombe était dissimulée à l’entrée du parking et explosa presqu’en même temps que celle de la salle du concierge.

_ Beckett faites demi-tour !! Attention !

Castle criait de toutes ces forces, priant pour qu’il ne soit pas séparé de Beckett encore une fois. Cependant, il n’avait pas vu qu’il se trouvait dans une impasse. Une partie du toit s’écroula juste devant. Une pierre lui heurta la tête. Il flancha, étourdit sous le coup. Il étouffait à cause de l’énorme quantité de poussière qui s’élevait.

_ CASTLE ATTENTION !!!!


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_ Que s’est-il passé ?! Où sont la détective et l’écrivain ?

_ On n’en sait rien capitaine !

_ Comment ça vous n’en savez rien ! Ils étaient juste derrière nous ! Trouvez les dépêchez-vous !

_ Oui capitaine !

_ Ils viennent de subir une épreuve terrible dans la forêt et voilà qu’ils ont à nouveau de problèmes. Faites vite ! Appelez une ambulance et les pompiers !

_ Tout de suite Capitaine !

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_ Castle ! CASTLE !!
….

_ CASTLE !! CASTLE ! CASTLE !!!
…

Toujours aucune réponse depuis 2 minutes. Beckett criait sans cesse, se rendant compte qu’elle aurait dû se fier à son mauvais pressentiment. Elle aurait dû dire à Castle ce qu’elle ressentait. Pourquoi cela arrivait-il maintenant ? Pourquoi a-t’il fallut que ce soit de cette manière qu’ils soient séparés à nouveau ? Toutes ces questions s’enchainaient dans la tête de Beckett pendant qu’elle appelait Castle. Elle criait à en faire sortir ses poumons. Elle progressait dans les décombres. Heureusement, ce n’était qu’un étage qui s’était effondré. Mais elle devait faire vite, étant donné les antécédents du parking. Elle criait à nouveau… toujours aucune réponse. Elle commençait à suffoquer à cause de la poussière épaisse… Soudain, elle aperçut un bras sous un amas de pierres. Subitement, des larmes incontrôlables jaillirent de ses yeux. Beckett s’empressa de retirer les pierres qui couvraient Castle. Au fur à mesure qu’elle envoyait les pierres loin d’elle, elle découvrait une nouvelle partie du corps de Castle, de nouvelles blessures.

_ Castle ! Réveillez-vous ! …Castle ! …CASTLE !! fit-elle entre ses larmes qui l’étouffaient presque.

Il était apparemment inconscient. Voir Castle dans cet état la désolait et la faisait souffrir. Elle se mit à culpabiliser de ne pas lui avoir fait part de ses mauvais pressentiments. Elle se sentait coupable de ne lui avoir pas interdit de venir dans le parking.
Elle réussit à le dégager complètement des décombres qui l’ensevelissaient.

_ Castle, Castle !!
Elle lui tapotait les joues dans l’espoir de pouvoir voir ses yeux et se noyer une nouvelle fois dans la mer pétillante qui aimait l’observer.

_ Rick, je t’en en prie réveillez-toi ! Ne me laisse pas toute seule.
Elle sanglotait, se rappelant le jour où on avait attenté à sa vie. Puis, elle sentit comme une pression en elle… comme si les mots voulaient sortir d’eux-mêmes de sa bouche.
_ Castle… Rick… moi aussi… moi aussi, je t’aime ! Je t’aime, alors ne me laisse pas seule, j’ai tant besoin de toi Rick…

Soudain, elle remarqua que sa faible respiration cessa complètement.

_ Castle ! NON pas maintenant ! Pas maintenant ! CASTLE !!

Il ne respirait plus. Elle commença un massage cardiaque effréné… Sous l’effet de la peur, elle colla brutalement ses lèvres contre les siennes et partagea son souffle de vie chaud. Elle répéta le mouvement deux ou trois fois … Castle toussa subitement et respira à plein poumons.

_ Hein, mais qui a parlé de vous laisser seule… Beckett, dit-il tant bien que mal entre deux toux.

_ CASTLE ! Ah ! fit-elle dans une expiration de joie.

Sans réfléchir, elle le sera fort dans ces bras comme si elle ne voulait pas qu’il s’échappe. Castle en fit de même, malgré le fait qu’il fut bien amoché.

_ Moi aussi je vous aime… mais vous le saviez déjà, n’est-ce pas ? dit-il en toussant.

Les larmes ne cessèrent de couler sur les joues de sa bien-aimée. Il les essuya…
Consciente qu’elle faillit le perdre une fois de plus, elle se rapprocha de lui… Castle qui en avait aussi très envi embrassa les lèvres mouillées de sa Détective. Leurs lèvres s’étaient nouées de leur amour puissant. Ils ressentaient fortement le feu de leur passion. Rien à cet instant ne put les séparer… jusqu’à ce que Castle ait une soudaine envie de tousser. Le regarde désolé que Castle lui adressa arracha à Beckett un rit éclatant. Castle dévorait ce moment avec passion. Il la rapprocha de lui et l’embrassa à nouveau, comme pour se rattraper. Beckett ne put s’empêcher de sourire.
Ils se levèrent… Beckett rougissait comme une gamine, ce que Castle ne manqua pas de lui faire remarquer.

_ Castle, ce n’est pas drôle ! Heureusement, tu n’as pas été gravement blessé.

_ Mmm… ?

_ Quoi, mmm ?

_ On se tutoie maintenant ?

Beckett l’avait tutoyé et elle ne s’en était même pas rendu compte. Après toutes ses années passées avec lui, elle ne l’avait jamais tutoyé. Ce soudain rapprochement la fit frémir dans tout son intérieur. La peur avait quasiment fait ressortir en elle tout ce qu’elle tentait de cacher, dont les sentiments qu’elle éprouvait pour Rick.

_ Euh, je…

_ Ca va Beckett… Eh vous entendez ?

_ Oui… EH ON EST PAR ICI !!! cria-t-elle.

Les pompiers étaient arrivés rapidement sur les lieux de l’accident. D’énormes blocs de béton bouchaient la sortie et empêchaient Castle et Beckett de respirer l’air frais. Ils employaient de grands moyens : ils attachaient des cordes épaisses autour des blocs et projetaient de les tirer en les tractant à l’aide des camions.

_ Castle, Beckett, c’est le capitaine. Reculez aussi loin que vous pourrez ; il va y avoir beaucoup de poussière.

_ D’accord !

Une fois les dispositifs mis en place, les blocs chutèrent sans difficulté et laissaient un trou béant dans les décombres. On récupérait alors Beckett et Castle dans les ambulances qui les menèrent à l’hôpital pour des soins plus approfondit.

A l’hôpital, Castle ne pouvait pas s’empêcher de regarder Beckett dans toute sa splendeur. Ce rapprochement soudain dans les décombres lui avait confirmé l’amour profond que lui porte Beckett. Masi cette fois-ci, ce vrai baiser les réunissait d’avantage. Rien de grave ne leur était arrivé. Beckett s’en sortait avec quelques points de suture sur le front. Castle lui souffrait de la réouverture de sa blessure sur le pectoral gauche et de quelques égratignures sur le torse et les bras. Du repos lui était conseillé pour soigner sa blessure. Conseil que bien sûr il allait s’empresser de ne pas suivre. Enfin, c’est ce qu’il croyait…

_ Hey !

_ Salut Beckett.

_ Alors vous avez entendu ?

_ Quoi donc ?

_ Du R.E.P.O.S !

_ Oh non vous aussi vous n’allez pas vous y mettre. Vous avez parlé au médecin qui m’auscultait, c’est ça ? Vous ne pouvez pas vous empêcher de vous occuper de moi, n’est-ce pas ?

_ Castle ça suffit ! C’est juste qu’il croyait que j’étais… votre… femme…

_ Et avec raison !

_ Castle !

_ Hey vous deux.

Peter et Orlando venaient de les rejoindre.

« Encore eux » pensa Castle. « Toujours là au mauvais moment ».

_ J’ai des nouvelles, dit Orlando. Les agents qui avaient suivi la voiture du parking avaient bien raison. Il y avait un gars à l’intérieur. On l’a fait parler et il a avoué qu’on était malheureusement tombé dans un piège !

_ Non c’est vrai ! Je n’aurai jamais deviné, fit Castle.

_ Je n’avais pas fini, rétorqua Orlando. Ce gars a dit qu’il suivait les ordres d’Elena Strasky. Ce piège devait nous occuper pendant que cette criminelle et ses frères s’échappaient de Las Vegas pour se rendre à New York. On a fait des recherches pendant que vous étiez en train de roucouler et l’avion va décoller dans à peu près une minute. On a essayé de le retarder en appelant la tour de contrôle mais rien à faire.

_ Zut ! fit Beckett. Et en plus on est beaucoup trop loin de l’aéroport pour tenter quoique ce soit. Mince, mince ! Il faut que j’appelle Gates pour la prévenir de l’arrivée d’Elena et de ses frères.

Chose faite, le dispositif d’arrestation se mit en place à New York…

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A New York…


_ Je veux que vous vous mettiez en civil pour ne pas qu’ils tentent de s’échapper.

_ Oui capitaine.

Gates s’était déplacée sur le terrain pour enfin boucler l’affaire. Elle venait de donner les dernières directives à Ryan et à Esposito pour arrêter les suspects…
L’avion atterrit. Elena et ses frères se dépêchèrent de récupérer leurs bagages. Esposito entra en jeu : il heurta le plus costaud des deux frères.
Ryan, lui, fit mine de se moquer de l’accent de Gleb qui parlait à sa sœur.

_ Hey mais ça va pas ! Tu ne peux pas regarder où tu vas ? dit Dimitri à Esposito.

_ Oh mince désolé mon frère…

_ Je ne suis pas ton frères, t’es con où quoi ?!

_ Non, je suis flic !

A ce moment, Esposito se jeta sur Dimitri et Ryan menotta Gleb qui se débattait. Elana en profita pour tenter de s’échapper. Elle fut stoppée par Gates qui lui pointait une arme en pleine figure en lui hurlant de s’agenouiller et de mettre ses mains derrière la tête.
L’opération s’était déroulée à merveille. Les agents de la CIA qui devaient les récupérer, confiaient les suspects à l’équipe de Gates pour quelques heures le temps de les interroger. Mais il restait tout de même un problème…

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A Las Vegas…

_ Oh super, merci Espo, a plus. L’opération s’est bien déroulée.

_ Oui mais il reste un problème à résoudre, Beckett.

_ Lequel ?

_ Andrei Bolevitch !

_ Oh lui. Son cas est réglé. Vous m’aviez mis la puce à l’oreille en disant que s’il était retourné à New York, s’était surement pour éliminer tous ceux qui avaient un rapport avec l’enquête. Alors j’ai demandé à ce que Brad, le fiancé de Sasha, soit surveillé par des policiers en civil. Ce « Professionnel », heureusement pour nous, est tombé dans un piège aussi stupide que celui-là. Il s’est fait arrêter alors qu’il tentait de tuer Brad. Il sera coffré pour un bon bout de temps comme, tout comme les Strasky.

_ A croire qu’il n’était pas si professionnel que ça !

_ Oui faut croire.

_ … Alors… maintenant que l’affaire est close, que fait-on ?

_ Eh bien on rentre à New York.

_ Quoi si vite ? Vous ne pensez pas profiter de la vue de Las Vegas, des casinos et tout le reste ?

_ Désolée Castle mais je n’ai pas d’argent à dépenser… tout le monde n’est pas riche comme vous !

_ Oui, bien sûr, c’est vrai… Alors… que dites-vous d’une dîner… aux chandelles… ?

_ Quoi vous et moi ?

_ Avec qui d’autre voulez-vous qu’on soit ?

_ Et bien pourquoi pas avec nous ? lança Orlando qui revenait avec Peter.

Castle devenait presque rouge de colère. C’est à peine s’il se retenait de sauter sur Orlando et de lui arracher la tête.

_ Mais ne vous inquiétez pas pour nous, continua-t-il, on est des grands. On se débrouillera tout seul Peter et moi. On va vous laisser roucouler tranquillement.

_ Agent Bradshow, on ne « roucoule » pas d’accord…

_ Non bien sûr… quoiqu’il en soit, on a prévu de partir en avance.

_ Ah ? Et pourquoi ça ?

_ Eh bien, après ce qui s’est passé dans l’entrepôt… quand je pense que j’ai failli mourir… j’avais envie de rejoindre au plus vite ma femme pour lui dire combien je l’aime et à quel point elle m’a maqué.

Cette phrase d’Orlando provoqua un sursaut chez Castle et surtout chez Beckett qui avait, quelques temps auparavant, avoué ses sentiments à Castle.

_ Idem pour moi, dit Peter. Ma femme et mon fils me manquent énormément. Alors Orlando et moi partons ce soir.

_ Ah oui, et bien en tout cas ça a été un plaisir de travailler avec vous les gars, répondit Beckett. On se voit plus tard.

_Ok. Et surtout ne faites de bêtises pendant notre absence.

_ C’est ça, partez ! Tant mieux, comme ça, ça m’évitera de payer plus, chuchota Castle entre ses dents.

Contrairement aux gars, Beckett avait entendu la remarque de Castle. Elle souhaita un bon retour à Peter et à Orlando.

_ On y va Beckett.

_ Où ça ?

_ Vous verrez bien !

_ Vous aviez tout prévu depuis me début n’est-ce pas ?

_ Non, je ne vois pas du tout de quoi vous parlez, dit-il en souriant.

_ Oui, c’est ça… Le docteur a dit qu’il faut que vous vous reposiez Castle.

_ Ne t’inquiète pas ma chère femme, l’activité que je te propose ne nécessite pas une grande demande physique.


Le soir venu, ils retournèrent dans leur chambre d’hôtel.
« Enfin seuls », pensa Castle.
Oui seuls, ils l’étaient. La journée était chargée en émotion. Malgré la fatigue et les douleurs qu’il ressentait, il tenait absolument à faire plaisir à Beckett. Pour ce faire, il avait commandé une robe magnifique pour elle. Il s’était revêtu d’un smoking élégant, couleurs assortit à la robe de sa tendre. Il lui avait donné rendez-vous dans le hall d’entrée de l’hôtel.

Enfin, elle apparue dans une robe blanche, fendue à la cuisse. Au niveau de la poitrine étaient incrustés de petits diamants qui bordaient le décolleté vertigineux de la belle. Le haut de la robe se terminait en deux bouts de tissu qu’elle avait pris soin de lier en nœud papillon. Son buste était soutenu par un corset blanc sur lequel se dispersaient de petits diamants, assortis avec la robe.
Castle était ébahie devant la beauté de Beckett. Il ne savait quoi dire à part un bonsoir hésitant.

_ Bonsoir Castle, lui répondit Kate.

_ Vous êtes magnifique, Kate.

Castle avait pris la liberté de l’appeler par son prénom. Après tout, ils étaient plus proches qu’avant.

_ Tu es resplendissante.

_ Merci beaucoup. Tu n’es pas mal non plus… Rick.

Elle lui fit l’un de ses plus beaux sourires. Ses lèvres tintées de gloss rose hypnotisait Castle.
Bien sûr Beckett fut remarquée par plusieurs prétendants, ce qui rendait Castle jaloux. Cela amusait Kate de le voir dans cet état. Rick avait prévu une ballade en limousine. Ces gamineries n’étonnaient plus Kate, elle y était habituée depuis longtemps, c’était incurable. La limousine circulait dans les rues bordées de multiples casinos et hôtels.

_ Kate venez voir comme c’est beau.

_ Oui, je vois de mon côté…

_ Oui mais c’est plus intéressant du mien.

Kate trouvait la réaction de Rick très intrigante. L’insistance de Rick attisa sa curiosité insatiable. Elle s’avança alors prêt de Rick ; elle se colla presque sur lui et regarda par la fenêtre.

_ N’est-ce pas beau ?

_ Oui, c’est…

Kate arrêta de parler net quand elle vit sur l’immeuble à côté duquel ils passaient quelque chose d’écrit grâce aux lumières de certaines fenêtres. Sur chaque bâtiment était formé un mot. Au fur à mesure qu’ils longeaient les bâtiments, la phrase se profila. Il était écrit :
« Would… You… Marrie…Me ? » (« Veux-tu m’épouser ?»).

_ …Castle !... Je… Je… c’est vous qui avez fait ça ?

_ Quoi ! Non pas du tout, regardez, le couple est juste là ! Il se trouve que le marié est l’un de mes amis, il vient de demander sa fiancée en mariage. Comme il m’a invité à la fête qu’il avait prévu au cas où elle dirait oui, j’ai pensé que vous voudriez bien m’accompagner. Il avait demandé à e que tout le monde soit en blanc pour l’occasion, alors j’ai pris la liberté de vous faire parvenir cette robe qui… vous va à ravir…

Castle avait du mal à avaler sa salive en dévorant Beckett des yeux.

« Bien sûr c’était trop beau » pensa Kate.

_ Pourquoi, vous avez pensé que c’est moi qui avais fait ça pour vous demander en mariage ?

_ Heu, Quoi ! Non pas du tout.

Il se mit à rigoler.

_ Castle, ça suffit ! Pourquoi vous faites toujours comme un gamin ?

_ Vous êtes tellement mignonne !

_ Castle !

_ Quoi, vous êtes fâchée !

_ Non, je suis calme !

_ Vous êtes fâchée, vous m’appelez par mon nom !

_ J… Quoi ?

_ Je croyais qu’on se tutoyait maintenant, non ?

_ Je… oui c’est vrai… l’habitude.

_ C’est vrai que j’aime faire les choses en grand, mais de là faire ma demande de mariage sur des bâtiments c’est…

_ Totalement v…toi !

_ Ah ! Pas du tout !... Alors vous m’accompagnez très chère ?

_ … C’est d’accord.



Finalement, même après leur baiser de passion concentré, rien ne paraissait avoir changé.
Sauf peut-être leur lien qui s’était resserré depuis peu. Castle la taquinait sans cesse pour ne rien changer à son habitude. Il aimait la voir rouler les yeux à ses mauvaises blagues. Il aimait aussi l’entendre crier son nom à chaque fois qu’il faisait une bêtise. Mais ce qu’il adorait par-dessus tout, c’était avoir la chance d’être à ses côtés dans les enquêtes. Des fois, il lui arrivait de remercier le ciel de l’avoir fait écrivain ; l’écrivain dont sa Beckett était fan. De tous les policiers qui cohabitent dans la ville, il a fallu qu’il tombe sur elle, cette magnifique et intelligente femme qu’il aimait et admirait de tout son cœur…


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Il était 2h du matin quand ils avaient quitté la fête…



Ils étaient rentrés à l’hôtel. Cette fois, sans Orlando et Peter. Seuls dans leur chambre. Personne pour les déranger. Beckett avait vite disparut dans sa chambre sans dire un mot à Castle. Il trouvait cela bizarre car il était habitué à son petit « Bonne nuit ».

_ Beckett ?

C’était étrange, elle ne répondait pas.

_ Kate ?...

Il se demandait s’il serait capable de pénétrer dans la chambre de Kate sans se faire tirer une balle entre le deux yeux. Mais il tenta l’expérience…

_ Ka… BECKETT !! Mais qu’est-ce que ?!!

_ Rick ! Tu en as mis du temps. Je t’attendais.

Beckett s’était habillée comme les filles déguisées en flics qui étaient venues faire les photos avec Castle au commissariat : talon haut, pantalon moulant en cuir noir, chemisier court déboutonné en bas, entrouvert en haut, gloss rose bonbon, chapeau de flic mis de travers sur sa tête pour accentuer son côté « fliquette sexy ».
Castle ne comprenait rien. Il n’aurait jamais imaginé que Kate mettrait cette tenue sexy sur laquelle il avait tant fantasmé et qui lui allait si bien. Mais pourtant, elle était là, devant lui, avançant pas à pas. Brusquement, elle sortit ses menottes.

_ Monsieur Castle, vous êtes en état d’arrestation ! Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. Vous pouvez garder le silence ou… me susurrer des mots doux…

_ Kate, est-ce que ça va ? Tu ne m’as pas l’air dans ton état normal… je… j’avoue que je suis un… un peu confus.

_ Quoi à cause de ma tenue ou c’est autre chose ? dit-elle doucement.

_ Heum … je…

Kate était maintenant très proche de lui. Il ne trouvait pas ses mots… en tout cas, il avait des difficultés à les prononcer, tant il était perturbé par la tenue de sa partenaire. Il ne savait pas quoi dire devant sa beauté.

Elle s’apprêtait à l’embrasser quand il l’a devança. Il ne pouvait plus se retenir d’embrasser ses lèvres pulpeuses et irrésistibles. Il dévorait ses lèvres avec un appétit féroce. Kate lui répondait du tac au tac à se couper le souffle. Elle se décolla de lui pour défaire sa chemise. Quant à lui, il se hâta de déboutonner la chemise noire déjà entrouverte de Kate. Ses mains parcouraient le corps de sa déesse. Il lui caressait les fesses, ce qui arracha à Kate un gémissement. Il lui montra sa force en la soulevant d’une main et la projetant sur le lit. Il sauta sur le lit rapidement pour rejoindre sa compagne. Il ne voulait surtout pas que la chaleur de leur ardeur actuelle diminue. Kate émettait des gémissements qui incitaient Rick à intensifier ses caresses le long de son corps. Son instinct de mâle prenait de plus en plus place en lui, son corps réagissait au touché de sa belle. Il la serrait contre lui comme s’il ne voulait pas qu’elle s’échappe. Kate s’attaqua au pantalon de celui-ci. Elle l’enleva avec empressement. Après lui avoir ôté sa chemise, Kate prit la position dominante et se mit à cheval sur Rick. Elle ne cessait de l’embrasser. D’une main experte, Rick dégrafa le soutient gorge de Kate. Il reprit le dessus. Leur empressement leur fit presque tomber du lit mais ils se rattrapèrent à temps. Il lui caressait les seins, embrassa tendrement la cicatrice que lui avait laissé la balle presque mortelle.
Nus tous deux, couverts pudiquement du drap blanc qui couvrait le lit, leur corps s’étaient unis dans un élan de sentiments divers : peur, désir, envie, amour. Le mouvement de leur corps provoquait des grincements du lit. Castle ne cessait d’embrasser sa belle de lui faire vivre l’un des meilleurs moments de sa vie. Les grincements retentirent dans la chambre et se mêlaient à l’expression de satisfaction des deux êtres. La fréquence des grincements se fit de plus en plus rapide, tant qu’elle dépassait le balancement de leur corps.
Castle ne se laissait pourtant pas perturber par ce détail pourtant intrigant.

_ Rick, dit Kate d’une voix sensuelle.

_ Oui.

_ C’est l’heure.

_mmm… l’heure ? Mais l’heure de quoi ?

_ Rick…

Ils venaient d’achever leur ébat. Cependant, les grincements du lit étaient persistants. Castle trouvait cela bizarre.

_ Rick ! Rick…

………

_ CASTLE !

_ Quoi ! Quoi !!


Castle se réveilla en sursaut. Le réveil sonnait depuis un bon moment et Kate était penchée sur lui, le scrutant de ces yeux écarquillés.

_ Hey !

_ Beckett ?

_ Bonjour ! Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu as rêvé de moi ou quoi ?

_ Quoi ? Mais on était… à l’instant… on…

_ Mmmm… C’est bien ce que je pensais, t’as rêvé ! Tu n’arrêtais pas de dire mon nom, ça m’a réveillé, alors je suis venue… et j’ai tout entendu.

_ Quoi ? Comment ça tout entendu ? Alors…oh…oh… d’accord. Heum… Qu’est-ce que tu as entendu au juste ?, dit-il en éteignant le réveil qui lui cassait les oreilles.

_ Ha ! Tellement de chose Rick, oui vraiment tellement de chose…

_ Alors… toi et moi… tu crois que c’est….

_ Toi et moi ? De quoi est-ce que tu parles ?

Kate ne put s’empêché de rire sur le coup. Elle faisait marcher Rick et comme d’habitude, il était tombé dans son piège. Mais elle se demandait quel genre de rêve il avait bien put faire. Elle alla jusqu’à penser s’il s’agissait du même genre de rêve qu’elle avait pu faire…

_ Ha ! Ha ! Oui c’est ça moques-toi de moi, c’est très drôle.

_ Alors vas-y raconte, c’était quoi ton rêve ?

_ Oh… au fait, j’ai rêvé…He ! Mais c’est toi qui doit répondre en premier, je t’ai posé la question avant non ? C’était quoi le tien, tu me dis ?

_ Ah ! Jamais de la vie !

_ Allez, tu me dis le tien et je te dis le mien.

_ Même pas en rêve !

_ Ha ! Alors tant pis pour toi… Pourtant le mien valait le détour…, dit-il pensif.

_ Rick c’est l’heure…

_ Woah… je suis toujours en train de rêvé… tu as dit la même chose après que…

_ Après que ?

_ C’est l’heure de quoi au fait ?

_ Bah, on doit retourner à New York tu te souviens ?

_ Ah oui… c’est…ça. Alors, eh bien faisons nos bagages.

_ Moi, c’est déjà fait depuis hier. Je finissais quand j’ai reçu ta robe.

_ Oh, une vraie maniaque.

_ Maniaque non, mais organisée. Tu devrais en faire autant.

Kate partait de la chambre. Rick était bien déçut de la fin brutale de son rêve qu’il tenait pour réel. « Si seulement cela s’était passé en vrai », pensait-il…




_______________________________

De retour à New York…

Vers 9h du matin, les rescapés furent accueillit au poste sous des vagues d'applaudissement. Ils étaient félicité par plusieurs collègues. Même Gates avait pour une fois complimenté Castle de ses exploits. Bien sûr, Alexis et Martha s'étaient déplacées également pour l'occasion, bien qu'elles avaient déjà accueillit Castle chez lui. Elles l'avaient presque étouffé tant elles le serraient dans leurs bras. Quant à Beckett, elle fut amplement congratulée par Gates et ses supérieurs et le Maire qui étaient venus au poste pour l'occasion. Ils firent la fête, malgré la fatigue de Castle et Beckett, épuisé par le décalage horaire. Ces derniers retrouvèrent Orlando et Peter qui étaient accompagnés de leur famille.

Pendant un moment, Castle et Beckett s'étaient retrouvés seuls, dans la salle de sport qui était censé être fermée. Ils en profitèrent en pensant que personne ne viendrait les déranger. Ils discutèrent un moment. Puis, Kate se rendit compte que elle était encore plus amoureuse de Rick qu'auparavant. Elle se retourna vers lui, empoigna la chemise de Rick et l'embrassa. Ce dernier fut surprit par cette spontanéité.

_ Je crois... je crois que le mur se casse petit à petit. Je t'ai toujours fait confiance et ce jusqu'à maintenant, Rick.

Rick lui sourit.

_ Je t'aime Katherine Beckett.

_ Always?

_ Always.

Ils se penchèrent pour s'embrasser à nouveau quand Orlando et Esposito entrèrent brusquement dans la salle.

_ Woah!! Désolé. Heum... on repassera plus...

_ JE LE SAVAIS !! s'exclama soudainement Orlando. Alors depuis quand ? Vous deux ?

_ Hey mec ! Arrête ça, ça ne te regarde pas! répliqua Esposito. On vous laisse tous les deux.

_ Mais...

_ Allez, dégage!

_ ok ok...

_ Merci... Espo, fit Beckett gênée, une fois qu' Orlando partit.

_ De rien Beckett, c'est juste que vous n'étiez pas prêt à nous le dire c'est tout.

_ Non... en fait ça ne fait pas longtemps...

_ Las Vegas hein? Comme on dit là-bas, "Tout est possible". Allez, je vous laisse.

Esposito s'éclipsa, laissant les tourtereaux. Il courut rattraper Orlando pour le menacer afin qu'il ne dévoile pas ce qu'ils venaient de découvrir.

_ Hey Mec, écoute-moi bien! Ce qu'il se passe entre eux ne te regarde pas OK! ils le feront savoir quand ils seront prêt, alors ne gâche pas leur chance d'être enfin ensemble.

_ Oui je sais t'inquiètes.

_ Hey mec je suis sérieux!

_ Ouais, ouais, ça va j'ai compris.

...
Rick ne savait pas quoi dire à sa belle. Soudainement, Kate se mit à rire, comme pour extérioriser la mauvaise surprise qu'ils venaient d'avoir. Elle regarda Rick qui avait de grands yeux étonné. Etait-ce l'amour qui l'avait transformé ainsi?
Il se pencha et l'embrassa tendrement.

Plus tard, ils rejoignirent le reste de la troupe. La petite fête s'était terminée vers 12h. Lanie rejoignit sa meilleure amie.

_ Salut ma belle, ça va toi?

_ Oh un peu fatiguée mais sinon ça.

_ Oh ça j'ai vu. Tu sais, en ce qui te concerne, je vois tout.

_ De quoi tu parles?

_ Toi et Castle. Je vous ai même entendu vous tutoyer. Est-ce qu' il s'est passé quelque chose entre vous, parce que si c'est le cas, je vous tous les détails croustillant !

_ Il ne s'est rien passé Lanie.

Lanie leva un sourcil pour faire savoir clairement à Kate qu'elle ne la croyait pas une seule seconde.

_ Ok. On... s'est juste embrassé.

_ "On s'est juste embrassé". Non mais écoutez-la. "Juste"? Enfin je t'en pris, c'est énorme. Est-ce que je dois me réjouir d'avoir gagné mon pari ?

_ Lanie...

_ Quoi ? C'est oui ou non?

_ C'est toi qui vois !

_ Ha, ça c'est bien toi, tu ne peux pas t'empêcher de cacher la vérité. Mais j'ai déjà ma réponse ma chérie.

Elles échangèrent une regard complice avant d'éclater de rire. Rick arriva en même temps.

_ Alors mesdemoiselles, on s'amuse.

_ Et alors on a le droit non ? répliqua Kate. Bon,j'ai faim , je crois que je vais rentrer. Je vous raccompagne ?

_ Oui avec plaisir.


Les tourtereaux quittèrent le commissariat sous les regards malicieux de Lanie.

_ Et si on allait manger chez toi, on commanderait chez le chinois ?

_ Et pourquoi chez moi Rick ?

_ Ah ton avis, Martha et Alexis sont rentrées à la maison.

_ Et alors?

_ Je comptais rester seul avec toi encore un moment, mais bon si tu n'es pas d'accord...

_ Non... non c'est bon, fit-elle en souriant.

Arrivé chez la belle, ils commandèrent leur repas qui devaient arriver en quelques minutes.

_ Et si on passait directement au dessert ?

_ Castle!

_ Quoi ce n'était qu'une proposition mais...

Elle s'approcha de Rick et colla ses lèvres aux siennes.

_ Eh bien Détective, je ne vous savais pas aussi démonstrative.

_ Et alors, il y a tellement de chose que tu ne sais pas encore sur moi, oui tellement...

_ Ah oui? Comment quoi par exemple?

Elle l'embrassa une nouvelle fois en guise de réponse. Elle lui prit la main et l'emmena dans sa chambre...

Leur voyage avait mis leur amour à l'épreuve.
Ainsi, en cette journée, ils purent enfin concrétiser leur amour sans se préoccuper de ce qui les entouraient...

Aha, oui j'ai déjà lu le dernier chapitre de ta fic, je t'ai laisser un comm' ;)

J'adore ce chapitre, mais surtout le titre du chapitre en fait XD Je le trouve dément ;)

VLS !! :D

N'est-ce pas ^^!! En fait j'avoue que j'ai hésité pour le titre... et puis finalement, en même temps, ça fait un clin-d'oeil à la saison 4 hein ?

Et pour finir, les deux derniers chapitres à la suite:




Kate se réveilla dans les bras de Rick après leur folle nuit d’amour. En le regardant dormir, elle ne pensait à rien d’autre. Il l’hypnotisait et ça depuis leur rencontre. Elle lui caressa tendrement la joue pendant qu’il se réveillait. Il lui fit un sourire qui fit fondre son cœur.

_ Hey.

_ Hey, bien dormi ?

_ Oui et toi ?

_ J’ai très bien dormi… j’ai encore rêvé de toi Kate et tu étais…

_ Oui ?

_ Non rien.

_ Quoi encore ! Pourquoi tu ne me dis pas ?

_ Bah tu ne m’as pas raconté ton rêve alors…

_ Pfff… Tu y penses toujours ! Je ne risque pas de te le raconter.

_ Bon alors je vais essayer d’imaginer.

_ Vas-y, c’est toi l’écrivain.

_ Très bien. Alors voyons… Le fait que tu ne veuilles pas me le raconter indique que c’était… plutôt personnel. Quand j’ai dit en plaisantant que tu avais rêvé de moi, tu as légèrement rougi, donc je suppose que tu rêvais effectivement de moi, mais… en quelle circonstance ?… dit-il en réfléchissant…
Attends un peu, tu étais sous l’emprise d’un sérum de vérité ; vu comment cette Elena t’embêtait à propos de ce rêve…

_ han han ?

_ Tu rêvais de toi et moi en train de…

_ Quoi non, non… seulement … on s’embrassait c’est tout, fit-elle gênée.

_ Je n’avais même pas terminé ma phrase… Tu pensais que j’allais dire quoi ?

Kate roula les yeux en souriant. Rick l’embrassa sur la joue et se leva du lit. Il se dirigea vers la cuisine pour préparer le petit déjeuné. Kate se leva à son tour et le rejoignit.

_ Que vas-tu leur dire ?

_ A qui donc ?

_ A Martha et à Alexis ?

_ Oh… qu’on a… fêté notre rentrée au pays…

_ Rien que tous les deux ?

_ Ah oui… heu…

_ Mais il faudra bien qu’on leur dise pour nous un jour ou l’autre ?

_ Mmmm… Oui c’est sûr. Mais que leur dire ? : « Hey salut, vous savez quoi, j’ai passé une nuit formidable avec Beckett et je pense que… c’est sérieux ! ».

Il l’a regarda en faisant la moue.

_ Ah oui « Sérieux » ?

_ P…Pourquoi, c’est trop rapide ?

_ Non, non… ça fait juste bizarre c’est tout.

Il esquissa un sourire.

_ …Et qu’est-ce qu’on dira au poste, quand Ryan et Esposito nous harcèleront de questions ?

_ Tout le monde se posera des questions.

_ Tout le monde… Brrr ça me donne des frissons dans le dos, surtout quand je pense que Gates se mêlera de ça.

_ Tu veux dire « si » elle s’en mêle.

_ Voyons Kate, Gates n’est pas stupide et je suis sûr qu’intelligente qu’elle est, elle saura tout de suite qu’on a… fait… l’amour, dit-il pensif.

_ Hey !

_ Quoi ? Désolé je n’y peux rien… en plus, t’imaginer nue c’était déjà excitant mais…te voir nue c’était…

_ CASTLE !! Soit concentré !

_ Je le suis déjà.

_ Sur le principal sujet de notre conversation !!

_ …Désolé. Quoi qu’il en soit, Gates me déteste à un tel point qu’elle ne ratera pas une occasion pour me virer du poste sous prétexte que je ne suis qu’une distraction pour toi.

Kate fit la grimace en se rendant compte qu’il avait peut-être raison concernant Gates.



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Au 12 th…

_ D’accord Martha, à vous aussi.

_ Martha ? Pourquoi appel-t-elle si tôt ?

_ Son Castle chéri n’est pas rentré à la maison.

_ Javier, tu penses qu’ils ont passés la nuit ensemble ?

_ Aucune idée. Mais si c’est le cas, il ne faut pas que ce crétin d’Orlando s’approprie l’info. Du moins pour l’instant. Tient, en parlant du loup…

_ Hey salut les gars ! Dites, Castle n’est pas encore arrivé ?

_ Non pourquoi ?

_ Eh bien j’aurai aimé lui poser des questions. Beckett non plus à ce que je vois ?

_ Non plus. Mais je ne vois pas vraiment pourquoi elle serait là, elle a déjà remplie la paperasse et il n’y a pas de nouvelle enquête en vue.

_ …Vous pensez que Beckett et Castle ont pu passer leur nuit ensemble ?

_ Ah ouais !

Esposito se leva et se mit face à Orlando. Orlando tenta de faire un pas en arrière, mais une table le trahi et lui bloqua le passage.

_ Ecoute, je te l’ai déjà dit : ce qui se passe entre Beckett et Castle ne te regarde en aucune façon. Et ce n’est pas parce qu’on t’a mis sur l’affaire de Beckett que tu te donnes les droits de t’immiscer dans sa vie.

_ Oui mais…

_ T’es con ou tu fais exprès ? ‘Cabrón’ tu me cherches ou quoi ?

Esposito s’avança brusquement vers Orlando. Ryan le stoppa à temps. Gates sortit de son bureau et les scruta attentivement.

_ Arrête bro’, il n’en vaut pas la peine.

_ Ouais, t’as raison Ryan. On y va.

_ Eh ! Que se passe-t-il ?

_ Ri… rien Capitaine, répondit Orlando, déconcerté.

Profondément troublé, Orlando partit rejoindre Peter.



Dans l’appartement de Kate…

Rick se sentait si bien avec Kate.
Il sentit soudainement comme un vide en lui; comme s’il avait oublié quelque d’extrêmement important.

_ Rick ?

_ Hmm ? Quoi ?

_ Ça va ? Tu m’as l’air pensif ? dit-elle en lui caressant les cheveux.

_ Oui, oui. C’est juste que je pensais à toi, mentit-il habilement.

Il savait qu’elle lui poserait tout un tas de questions auxquelles il ne pourrait répondre. Il l’embrassa et s’éclipsa vers le salon en laissant la aux commandes du petit déjeuné. Soudain, le téléphone brisa le calme qui régnait dans l’appartement. Rick répondit.

_ Rick Castle.

« Rick ! Eh bien ! Alors ça c’est une surprise ! »

_ Jim ! Je suis heureux de vous entendre après tout ce temps, dit-il gêné.

Il ne s’attendait pas du tout à cette surprise, surtout qu’il était chez Kate. Qu’allait penser Jim ? Après tout, il n’était pas chez lui, il aurait dû laisser Kate répondre.

« Ça fait un bail ! Que devenez-vous ? »

_ Oh ! Eh bien je me repose après les épreuves que j’ai subi ces derniers temps.

« Chez ma fille ? »

_ Euh ! Quoi, ah ah…non…non, je suis juste de passage, dit-il en regardant Kate d’un air désolé.

« Alors pourquoi avez-vous répondu ? »

_ C’est parce qu’elle était occupée, alors je me suis permis de… répondre.

Kate sentait que Rick avait du mal à contenir sa gêne. Elle connaissait son père et elle savait qu’il faisait subir à Rick un interrogatoire monstre, même si n’était que pour le taquiner. C’était une vielle habitude qu’il avait gardé. Elle rejoignit Rick et prit le combiné. Pendant qu’il passait derrière elle, Kate sentit dans son coup le souffle chaud de soulagement, presqu’imperceptible, de Rick. Elle se disait qu’elle lui avait en quelque sorte sauvée la vie.

« Ça fait 9 à 9 » pensait-elle.

_ Allo papa.

« Kate, ça va ma chérie ? »

_ Oui et toi ? »

« Disons que je suis un peu surprit d’avoir entendu Rick, mais sinon, ça va ».

_ Ah mais il me tenait compagnie. Nous avons vécu de drôles d’épreuves tous les deux et on s’est dit…

« …Que vous pouviez vous réconforter ! » dit Jim en lui coupant la parole.

_ Si tu veux, dit-elle gênée.

« Ça va Kate. Il était gêné quand je lui parlais. Alors, vous faisiez quoi ? »

_ Papa !

« D’accord, d’accord. Je ne vais pas m’introduire dans ta vie privée. Seulement… (Il rit) préviens-moi si je dois devenir grand-père ».

_ Papa arrête tes bêtises…et ça ne risque pas d’arriver si tu continues !

« Ok, ok ! Mais en tout cas, ce que je veux te dire, c’est qu’il est tout de même temps que tu ouvres les yeux et que tu acceptes le fait qu’il t’aime vraiment. »

_ Humm…, fit-elle pensive, avec un léger sourire.

« Ça m’a fait plaisir de te parler un peu. »

_ A moi aussi papa.

« Dis-moi, tu peux me repasser « Rick » ? », dit-il sur un ton ironique.

_ D’accord, je t’aime papa.

« Moi aussi ».

Sans dire un mot, le sourire aux lèvres, elle tendit le téléphone à Rick qui faisait la grimace.

_ Allo…

« Rick ! … ».




Espo se demandait bien qu’elle serait la réaction de sa bosse si elle apprenait qu’il pourrait y avoir une relation entre Beckett et Castle. Bien sûr, il l’a connaissait déjà, avec son caractère féroce. L’apparition de Lanie, qui faisait route dans les parages, interrompit le cour de ses pensées.

_ Hey Javi.

_ Yo Chiquita ! Alors quoi de neuf ?

Lanie le regarda subitement avec l’un de ses airs déstabilisateurs qui mettaient « l’adversaire » mal alaise. Par ce regard, Espo se rendit alors compte qu’il l’avait appelé « Chiquita », comme lorsqu’ils sortaient toujours ensemble. Il essaya de faire comme si de rien n’était et fit bonne figure devant la Belle.

_ Quoi ? Maintenant je n’ai plus le droit de demander de tes nouvelles ?

_ Mmm mmm, oui, bien sûr « Javi » fit-elle en accentuant sur le prénom.

Il regarda de droite à gauche et l’entraîna discrètement dans la salle de la machine à café.

_ Qu’est-ce que tu as ? dit-elle avec empressement.

_ Du calme « Chiquita », dit-il ironiquement. Je ne vais pas t’embrasser ou faire quoique tu penses…

Il agrémenta ses paroles d’un sourire charmeur qui avait tant fait craquer Lanie.

_ Quoi ?!

_ Ok, non écoute. T’es sais où sont Castle et Beckett ?

_ Eh bien non pas vraiment pourquoi ?

_ Cet idiot d’Orlando parle de Beckett et Castle. Et ça, je n’aime pas beaucoup. Il faudrait leur laisser du temps tu ne crois pas ?

_ Attends, attends, tu parles d’Orlando, le nouveau ?

_ Ouais. En plus, Castle n’est pas rentré chez lui hier soir et Beckett n’a donné aucun signe de vie non plus.

_ Quoi, tu penses qu’ils sont ensemble en ce moment ?

_ Il se pourrait bien.

_ Mais qu’est-ce qui lui prend à ce nouveau ?

_ Je lui ai bien fait comprendre qu’il n’avait pas le droit de se mêler de la vie privé des gens comme ça.

_ Ah oui et qu’est-ce que tu as faits ?

…

_ Javi, fit-elle avec un air inquiétant.

_ Rien, je lui ai juste dit clairement que ce n’étaient pas ses oignons. Gates a bien failli me chopper. Si Ryan n’était pas là, je te jure que je lui aurai sauté dessus.

_ Ok calme-toi tu veux ?

Lanie reconnaissait là le Javier dont elle était tombée amoureuse : le Javier protecteur qui s’avait prendre soin des siens, les protéger le mieux qu’il pouvait, le Javier « musclor » qui ne manquait pas une occasion de montrer qu’il était le plus fort.

_ Comment tu veux que je me calme ?

_ As-tu essayé de les joindre ?

_ Oui mais leurs portables sont fermés.

_ Ok attends je vais essayer.

Lanie composa le numéro de son amie. Kate paraissait avoir rallumé son portable car elle pouvait entendre les tonalités. Cependant, personne au bout du fil. Elle réessaya. Après une minute d’attente, une voix se fit entendre.

« Beckett ».

_ Kate, ma chérie mais où es-tu passée ? Depuis que tu es rentrée on ne s’est vu qu’une seule fois. C’est à peine si tu m’as téléphoné.

« Lanie excuse-moi, oui je sais, mais j’étais occupée… »

_ A faire quoi, et avec qui ? Lui dit-elle en lui coupant la parole.

« Lanie de quoi tu parles ? »

_ Tu sais très bien Kate, ne fais pas l’innocente.

_ Lanie…

_ Alors on se voit ce soir à ton appart hein ?

Kate n’avait pas eu le temps de répondre que Lanie raccrocha.

_ Alors ? demanda Esposito.

_ Alors, je pense qu’ils sont effectivement ensemble, dit-elle à Javi en chuchotant.

Orlando s’était mis dans un espace qui lui permettait d’espionner Espo et Lanie sans que ceux-ci le voient. Cependant, Ryan le vit et commença à trouver son comportement étrange.





Du côté de Kate…

Lanie arriva chez Kate. Elle lui adressa un grand sourire et entra sans attendre d’invitation.

_ Salut Kate, dit-elle avec un ton enchanteur.

_ Salut Lanie.

_ Alors ?

_ Alors quoi ?

_ Ne me caches rien Chérie je te connais. Vous avez passé la nuit ensemble hein ? Vous vous étiez embrassés au poste et là tu ne me dis rien de plus ?

_ Ok…

Kate prit une grande inspiration…

_ On a couché ensemble !

_ Waoh ! Quoi ?

_ Lanie !

_ Attends, tu as enfin sauté le pas ! Ma chérie, IL ETAIT TEMPS ! dit-elle en espaçant bien les mots.

Kate rougi à la réaction de Lanie.

_ Et alors, comment c’était ?

_ Et bien…

Elle leva les yeux, l’air pensif. Elle allait parler quand son portable l’interrompit.

_ Excuse-moi. Beckett.

« Détective Beckett ! Quelle jolie voix avez-vous… »

_ Qui est-ce ?

« Eh bien je suis vexé que vous ne me reconnaissiez pas … »

_ Ecoutez je n’ai pas le temps de m’amuser, alors dites-moi comment vous vous appeler.

L’interlocuteur rigola puis raccrocha.
Beckett ne compris rien ; peut-être était-ce une mauvais blague.

_ Kate, qui c’était ?

_ J’en sais rien il a raccroché.

_ Encore une blague de mauvais gout !

_ Oui mais là il paraissait me connaître, j’ai seulement dit « Beckett » et il a répondu « Détective Beckett »

_ Et tu n’as vraiment aucune idée de qui c’était ?

_ Non, pas la moindre idée ! J’irai faire un tour au poste pour essaye d’avoir plus d’infos.

Pour oublier un peu cet appel, Lanie revint sur leur sujet principal : Castle. Elles parlèrent longuement. Lanie était prête à repartir chez elle très satisfaite de sa soirée avec sa meilleure amie. Cependant, en ouvrant la porte, elle vit Castle à l’entrée qui s’apprêtait à frapper…



Flash-back. Du côté de Rick…

Le soir arriva vite. Castle était rentré chez lui . Il fut accueilli par « ces femmes » qui le reçurent avec des airs interrogateurs.

_ Bonsoir Mesdames, dit-il avec un air charmeur.

_ Bonsoir mon fils ! _ Salut Papa ! Alors où tu étais passé ?

_ J’étais en… ballade.

_ Ah oui et la question « Avec qui ne se pose pas » ! Tu étais avec Beckett n’est-pas ?

_ Ah oui et qu’est-ce qui te fais dire ça jeune demoiselle ?

_ C’est bien la seule femme qui est capable de te faire disparaître de la sorte, répondit Martha à la place d’Alexis.

_ Oh Mère…

_ Et en plus tu sembles plus heureux que jamais, dit Alexis.

_ Tu as passé une très bonne nuit n’est-ce pas ?

_ Mère Alexis est ici voyons, dit-il tout bas.

_ Oui mais je n’ai plus 10 ans, rétorqua-t-elle en enlaçant son père.

_ Oui j’ai passé une bonne nuit et c’est tout ce que vous saurez.

_ Très bien. Alors passons à table. Alexis et moi avions déjà tout préparés.

Ils entamèrent le merveilleux repas disposé sur la table. Ils discutaient de tout et de rien. C’était bientôt le week-end et ils profitèrent pour planifier d’éventuelles sorties.
Alexis en profitait pour raconter ce qu’elle faisait en classe…

_ Ah oui c’est intéressant, dit Martha.

_ Oui, et on a même regardé un film, qui parlait d’un tueur en série qui s’amusait à tuer ses victimes en utilisant le même mode opératoire.

_ Ah, un peu comme la dernière enquête sur laquelle Beckett et moi avions travaillé.

_ Ouais. Il ne se faisait jamais prendre mais un jour, un détective ultra-compétent a fait son apparition et les plans du tueur se sont compliqués. Alors, il a payé un vulgaire sosie pour tromper ceux qui le poursuivaient…

_ Un sosie ! Pas mal comme idée !

_ Oui mais par la suite, la police s’est rendu compte que celui qu’elle surveillait ne se comportait pas comme d’habitude. Il a donc été rapidement arrêté puisqu’il était incompétent par rapport au vrai tueur.

_ Et que s’est-il passé en suite ? demanda Martha intriguée.

_ Et bien tout le monde s’est rendu compte de la supercherie mais le vrai tueur s’est enfuit et n’a jamais été retrouvé.

_ Un sosie… dit Rick pensif.

_ Richard, un souci ? demanda sa mère.

_ Je me demande si l’histoire d’Alexis ne pourrait pas être assimilée à la nôtre.

_ Oui mais ce n’est qu’un film.

_ Sauf que, comme dans le film, notre suspect a vite été arrêté alors qu’il essayait de tuer le fiancé de la femme retrouvée morte. Cependant notre suspect était supposé être un pro et pas un amateur ! Je devrais faire part de mes pensées à Beckett.

_ Quoi à cette heure ?

Rick avait déjà pris son manteau et s’apprêtait à sortir.

_ Papa pourquoi tu ne l’appelles pas plutôt.

_ Bah ! dit-il en se retournant, ce ne sera pas aussi intéressant que si je le lui dis en face !

Rick disparut en un éclair et se rendit chez Beckett. Il arriva devant la porte de l’appartement de Kate. Il se demandait comment il allait raconter ce qu’il pensait pour que cela soit assez intéressant pour captiver l’attention de Kate. Il l’a connaissait et il fallait quelque chose de solide. Mais il se disait aussi si qu’être simple était aussi bien, même s’il ne pouvait s’empêcher de rajouter quelques plus. Il allait frapper à la porte, mais il réfléchissait tellement qu’il fut surprit quand Lanie ouvrit brusquement de la porte de l’intérieur.





_ Castle ! Qu’est-ce que vous faites là ? dit Lanie surprise.

_ Heum et bien… je réfléchissais sur notre dernière enquête et je pensais à certaines chose. Alors je suis venu en faire part à Ka… Beckett.

Il se reprit à temps ; dire « Kate » devant Lanie aurait paru trop familier.

_ Ca va Castle, pas besoin de faire le beau je suis au courant.

_ Ah… Ah oui ? Et elle vous a dit quoi… au juste ?

_ Je suis sa meilleure amie, je la connais par cœur, elle n’a pas besoin de me dire quoi que ce soit pour que je sache. En particulier ce genre de chose.

_ Ah…

_ Je garde ça pour moi ne vous inquiétez pas… Bref ! Et donc vous êtes venu pour quoi déjà ?

_ Entrez Castle, dit Kate au loin avec un sourire moqueur.

_ Heum en fait je réfléchissais sur notre dernière enquête et Alexis racontait un film qui m’a fait réfléchir sur certains points.

_ Un film ? Vraiment ?

_ Bah l’inspiration vient d’un peu partout non ?

_ Castle on n’est pas dans vos bouquins pour prendre de « l’inspiration », c’est la vraie vie.

_ Oui je sais… mais alors comment expliquez-vous qu’un tueur professionnel comme Andreï ait pu se faire arrêter aussi facilement ?

_ Oui à y penser c’est louche. J’y avais songé mais je ne voyais pas d’explication plausible.

_ Franchement Castle vous déplacer juste pour ça !… c’est trop mignon, dit Lanie.

_ Lanie arrêtes un peu tu veux ?! Castle rentrez chez vous il est tard. Je pensais faire un tour demain au poste vous n’avez qu’à venir !

_ Bon très bien, les filles ne veulent pas de moi alors je m’en vais.

_ Arrêtez votre comédie Castle ! Dit Lanie en le toisant. Aller, je vous raccompagne.

_ Merci beaucoup docteur Parish. Au revoir Kate !

_ Bonne nuit Castle.

_ Au revoir Kate ? répéta Lanie en chuchotant à Kate.

_ Bye Lanie, répondit Kate en souriant.








Le lendemain, vers 7h, ils se retrouvèrent au poste comme prévu. Ryan et Esposito étaient déjà sur place et s’étonnaient de voir Castle et Beckett débarquer ensemble.

_ Salut les gars !

_ Hey Castle ! dit Espo en lui tapant dans la main.

_ Salut Castle, répondit Ryan.

_ Alors quoi de neuf ?

_ Bah ça et vous deux ?

_ Juste « ça va » hein ?

_ Espo …

_ D’accord, j’ai rien dit ! Au fait pourquoi vous êtes là de si bonne heure vous deux ? On n’a pas de nouvelle affaire.

_ Castle voulait vérifier quelque chose.

_ Ah oui et quoi ? demanda Ryan.

Castle fit part de ses doutes et de ce qu’il pensait. Ryan remarqua que Orlando les espionnait et il se demandait bien pourquoi. Il alla à sa rencontre.

_ Hey Orlando qu’est-ce que tu fais ?

_ Oh rien j’écoutais seulement ce que vous disiez.

_ Ah oui ? Et pourquoi tu ne viens pas plus près ?

_ Pour risquer que ton pote là me saute dessus ?

_ Mais c’est un peu de ta faute également. Il ne faut pas te mêler de ce qui ne te regarde pas.

_ Ouais c’est ça.

Orlando s’éloigna. Ryan revint alors vers le groupe qui avait déjà bien entamé la discussion. Espo avait remarqué son absence.

_ Qu’est-ce qu’il voulait l’autre ! lanca Espo.

_ Bien en fait je l’ai surpris en train de nous écouter discrètement. Quand je lui ai proposé de venir il a eu peur de toi, dit-il en souriant.

_ Epso que s’est-t-il passé entre toi et Orlando ?

_ Il se mêle de ce qui ne le regarde pas.

_ En fait, il voulait en savoir plus sur votre relation et la discussion entre a failli déraper. Gates est même sortie de son bureau. J’étais là heureusement.

_ Pourquoi Orlando ferait une chose pareille ?

_ J’en sais rien mais je lui ai bien fait comprendre qu’il devait s’occuper de ses affaires, dit Espo.

Gates arriva subitement devant eux. Elle avait une expression mécontente et surprise à la fois. La connaissant, le groupe savait qu’il s’était passé quelque chose d’important.

_ Capitaine ? fit Beckett surprise.

_ On a un gros problème. La CIA m’a appelé et dit que l’homme qu’ils ont attrapé chez Brad n’est pas le vrai Andreï Bolevitch. Ils m’ont expliqué qu’ils ont mis du temps à nous prévenir car ils pensaient pouvoir régler cette affaire tous seuls… cependant, nous sommes impliqués et l’affaire est par conséquent ré-ouverte. Ils ne veulent pas perdre leur temps alors ils font appel à nous.

_ Je le savais !! fit Castle. Je vous avais dit que c’était trop bizarre.

_ La CIA a fait une recherche ADN par précaution et a vu que ce n’était pas le bon suspect. Ils l’ont interrogés et ont même utilisés des sérums de vérité pour aller plus vite ; apparemment, rien de concluant. Le suspect a dit qu’un homme qu’il ne connaissait pas était venu le voir il y a un an, dans un bar alors qu’il était saoul, pour lui proposer un marché : il lui demandait de l’aide en échange d’argent. Bien sûr le suspect a accepté. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’il devait faire quelques interventions chirurgicales, d’où sa ressemblance avec Andreï Bolevitch.

_ Sérum de vérité ? Comme Elena en avait utilisé pour faire Beckett rêver de Castle ! Haha…

Peter qui avait entendu les propos de Gates intervint subitement, jetant un froid dans la conversation.

_ De quoi est-ce que vous parlez agent Schmitz ?

_ Bah quand on était à Las Vegas, Elena a donné un sérum de vérité à Beckett…

_ Oui ça je sais ! interrompit-elle. Mais pour qu’elle rêve de Castle ? Comment ça ?

_ Quoi ?! Dit Beckett étonnée. Comme le savez-vous ? Seuls moi, Castle et Lanie étaions au courant !

_ Eh bien en fait c’est Orlando qui me l’a dit ?

_ Ah oui ? Quand ?

_ Quand nous étions lui et moi liés dans la pièce ou la police nous avait trouvé. Je n’ai pas tout de suite compris pourquoi il disait ça, mais je me suis dit qu’il avait peut être vu ce que faisait Elena alors que j’étais dans les vapes.

_ Et pourquoi vous ne l’aviez pas mentionné ! Le réprimanda Gates.

_ Et bien je ne pensais pas que ce serait important jusqu’à ce que vous parliez de la CIA et de son appel.

_ Et où est-il ?

_ Je lui ai parlé à l’instant, répondit Ryan. Il doit toujours être au poste.

_ Allez le chercher je voudrai lui poser quelques questions.

_ Oui Capitaine.

_ Je me demande s’il n’a pas changé de tête…

_ De quoi vous parlez Castle ? Encore l’une de vos idée farfelues ! Dit sèchement Gates.

_ Capitaine je repensais seulement à l’enquête qu’on a eue sur le témoin que voulait protéger la CIA… Vous savez l’affaire du Doc’ qui a été tué ?

_ Oui, dit Beckett.

_ Eh bien lui, il avait changé de tête par intervention chirurgicale pour protéger son identité ; alors je me demande si ce n’est pas le cas pour notre suspect.

_ Et il aurait fait changer de tête également celui que nous avons attrapé ? Voyons Castle, c’est un peu tiré par les cheveux non ?

_ Mais pas totalement impossible.

Ryan et Espo revinrent essoufflés.

_ Il est introuvable.

_ Je dois avouer que la thèse de Castle est peut-être juste, mais je dis bien peut-être ! dit Gates.

Le portable d’Esposito sonna. C’était Lanie qui l’appelait. Il ne s’attendait pas à ce coup de fil.

_ Lanie ?

« Javi… ! Javi … j’ai … je… »

_ Lanie qu’est-ce qu’il se passe ? dit Espo effrayé.

« Je… je… viens de Orlando, il …. Il est devenu fou !!!»

_ Lanie ne bouge pas j’arrive tout de suite.

Son empressement alerta les autres qui demandaient ce qu’il se passait. En guise de réponse, Espo les regarda furtivement et se précipita vers l’ascenseur. Toute l’équipe ainsi que Gates le suivit.
Arrivé à la morgue, ils virent Lanie assise par terre avec du sang sur le col de sa veste. Espo la prit dans ses bras en répétant que c’était fini qu’elle pouvait se calmer, qu’il était à ses côtés.
Une fois que Lanie fut calmée, elle raconta qu’Orlando avait débarqué brusquement, l’avait menacée avec son arme et s’était servi dans son armoire où se trouvait tout un tas de produits. Puis avant de partir, il l’avait assommé, d’où le sang qui provenait de sa tête. Tout le monde pensa qu’Andrei voulait finir le travail et qu’il allait tuer Brad. Ainsi, ils se précipitèrent vers la sortie pour tenter d’intervenir. Ils appelèrent les patrouilleurs qui faisaient des rondes aux environs de chez Brad.

Ils s’apprêtaient à partir. Comme d’habitude, Castle avec Beckett, Ryan avec Esposito. Gates, qui les avaient accompagné, s’apprêtait à rentrer dans sa voiture quand elle vit surgir de nulle part un taxi qui s’écrasa contre la voiture de Beckett. Ryan, Esposito et elle se précipitèrent pour les secourir. Le taxi avait percuté l’arrière de leur voiture. Beckett n’avait rien, elle était juste un peu étourdie par le choc. Cependant, Castle ne réagissait pas. Avec le choc, sa tête avait cognée contre la vitre de la porte. Beckett avait à peine reprit ses esprits qu’un homme ouvrit sa porte et la sortit brutalement de la voiture. Il tenait une arme et la pressait contre les côtes de Beckett. Elle se rendit compte que c’était Orlando. Il criait aux autres de rester en arrière. D’autres policiers s’étaient précipités en entendant le bruit effrayant. Il se dirigea avec Beckett du côté de la porte de Castle. Il le détacha et le fit sortir de la voiture à l’aide de Beckett. Il la força ensuite à le mettre dans une voiture qui les attendait ; il avait bien sûr un complice qui cachait son visage à l’aide d’une cagoule. Le conducteur masqué démarra en trombe et disparue. La voiture n’avait aucune plaque d’immatriculation, donc impossible pour l’équipe de faire des recherches rapides. Il Ryan et Espo se lancèrent à la poursuite de la voiture. Cependant, ils les perdirent de vue. Rapidement, ils retournèrent au poste et lancèrent des recherches en tentant de tracer leurs portables.






La voiture arriva dans un garage abandonné. Castle avait repris connaissance durant le trajet. Beckett et lui ne pouvaient cependant pas voir dehors car les vitres étaient teintées à l’intérieur en plus de l’extérieur. Une vitre noire séparait les places des devant d’avec celles de derrière.

_ Hey ça va ?

_ Oui et toi ? Tu as mal en quelque part ?

_ Oh j’ai juste un peu mal à la tête après le choc sur la vitre, mais ça va Kate.

_ Ah… fit-elle dans un soupire. Tant mieux.

La voiture freina brusquement. Orlando les fit sortir et les installa dans une pièce aménagée où se trouvait un lit, une douche, des petites commodes… tout comme dans une chambre normale. L’homme masqué arriva à son tour.

_ Alors les amoureux ! On s’éclate ?

La voix de l’homme parue familière à Kate et à Rick. Cependant, ils avaient du mal à se rappeler le propriétaire de cette voix.

_ Qu’est-ce que vous nous voulez ? dit subitement Kate.

_ Eh bien ! C’est ce que j’appel de la fougue ! Dites Castle, elle est aussi comme ça au lit ?

_ Je ne vous permets pas !! Vous n’avez pas le droit, laissez la partir !!

_ Ola ola doucement Don Juan ! Si tu voulais protéger ta belle, il fallait le faire avant ! Il ne fallait pas vous mêler de vos affaires, dit l’homme masqué.

_ Bien dit mon pote !

_ Alors en fait c’est vous Andreï Bolevitch ! dit Kate.

_ Le vrai, le seul et unique !! Elle vous plait ma nouvelle tête ? Bien sûr ça m’a couté une fortune mais bon. En plus, le faite que je parle votre langue depuis tout petit efface quelque peu mon accent, ce qui aurait pu me trahir mais bon…

_ Et vous, qui êtes-vous ? demanda Rick.

_ Rick Castle… le grand écrivain… d’après vous, qui dites-vous que je suis ? Si vous étiez dans vos romans, comment verriez-vous la fin de cette histoire ?

Rick se rendit compte qu’il se souvint à qui appartenait cette voix. A cette idée, il fit une grimace qui enchanta l’homme masqué.

_ Alors, à ce que je vois, vous avez deviné !!

L’homme retira son masque. A la vue du visage de l’homme, Kate fut comme choquée. Elle n’arriva pas à croire que c’était lui…







Au 12th…

Gates mobilisa un maximum d’agents pour retrouver Beckett et Castle. Bien sûr, Ryan et Esposito en faisaient partit. Elle divisa les agents en plusieurs groupes de manière à rendre les recherches plus efficaces. Elle donna des ordres à chaque groupe et précisa que les personnes qui ont kidnappés Beckett et Castle sont sans aucun doute une menace pour la vie de ces derniers. C’est pour cela qu’ils se devaient d’agir vite.
Sans prévenir, les agents John Dowson et Michael Porto de la CIA étaient venus au poste. Ils avaient entendu les recommandations du capitaine Gates. Une fois les discours terminé, ils se présentèrent devant Gates. Elle fut étonnée de les voir mais elle n’avait guère le temps de s’occuper des détails en cet instant. Elle devait en priorité s’occuper de retrouver sa détective et l’écrivain.

_ Que se passe-t-il ? demanda l’agent Porto.

_ Il se passe que l’homme qu’on cherchait, le véritable suspect de notre enquête, était en fait l’un de nos agents de police. Mais les détails seront pour plus tard alors si vous voulez nous aider, faites quelque chose d’utile car l’une de mes meilleurs détectives se trouve avec Mr Castle prisonnière de notre suspect. Le problème c’est que celui-ci à un complice et on ignore totalement qui cela peut être.

Gates répondit si sèchement et si froidement que l’agent Porto n’osa pas rajouter un mot. Il se contenta de dire qu’il ferait tout son possible avec l’agent Dowson pour retrouver Castle et Beckett. Par chance, ils avaient apportés avec eux leurs ordinateurs sophistiqués avec lesquels ils aidèrent Ryan et Esposito à retracer les signaux des portables de Beckett et Castle. Ils localisèrent un lieu situé à quelques kilomètres de là, qui correspondait à l’emplacement d’un petit local abandonné. Une autre équipe qui se chargeait des caméras de surveillance avait trouvé la trace du véhicule recherché. Avec tous les éléments réunis, Gates et les autres élaborèrent un plan d’approche dans le cas où les suspects, Castle et Beckett s’y trouvaient.








Pendant ce temps, dans le garage…


L’homme avait maintenant retiré sa cagoule. C’était à peine croyable.

_ BRAD !! Mais qu’est-ce que vous faites là ?

_ Ah Détective Beckett, le business c’est le business. On ne mélange pas travail et sentiment, vous le savez non ? Enfin, disons que vous le savez mais que vous n’y prêtez pas attention, dit-il en regardant Castle.

_ Attendez mais je ne comprends…

_ Mais c’est pourtant si simple, cria-t-il en lui coupant la parole.

_ C’est vous qui contrôliez tout depuis le début hein ? intervint Castle.

_ Voilà, c’est exactement ça !! Vous n’êtes pas si bête que ça l’écrivain.

_ Oui bien méfie-toi, lui dit Orlando. Ce type est plus intelligent que tu ne le crois. Et en plus, avec cette Beckett, ils font la paire.

_ Je sais crétin ‘chui’ pas idiot !!

_ Laissez-moi deviner Brad, dit Beckett. Vous faisiez tout ce trafic d’animaux à la CPAS mais vous avez découvert que Sasha était en fait un agent de la CIA…

_ Ensuite, poursuivit Castle, vous avez décidé de faire comme si de rien était et vous avez joué le jeu.

_ Et un an après, dit Beckett, vous la tuez parce qu’elle allait sûrement vous dénoncer. Et là intervient Andreï Bolevitch, sous un nouveau visage et sous le nom d’Orlando Bradshaw. Il la tue et cela résout vos problèmes avec elle.

_ Bien résumé. Mais maintenant, détective, le seul souci c’est que c’est vous mon problème. Par conséquent, je me dois de vous éliminer, vous et votre copain, là…

_ Non pas du tout, dit Beckett. Le problème c’est qu’on va vous mettre en prison, vous et Orlando, et je me ferai un plaisir de m’assurer que vous passiez les pires jours de votre minable vie…

_ La ferme !!! dit-il en empoignant le fusil d’Orlando.

Il frappa Beckett d’un coup de cross sur la tempe. Sur le coup, elle faillit perdre connaissance. Elle était juste étourdie. Bien qu’elle fût assise sur le lit, elle eut l’impression que le sol se dérobait sous ses pieds.

_ Eh mais qu’est-ce-que vous faites !! cria Castle.

_ Oh l’écrivain, ferme-la ou je t’envoie à l’hosto… ou pire !

_ Libérez-nous ça n’en vaut pas la peine…

_ Je vous ai dit de la fermer. Andreï, va chercher ce que je t’ai demandé de me prendre.

_ Ok

Andreï (alias Orlando) revint avec une petite fiole et deux seringues.

_ Très bien mes amis, maintenant, vous allez vous tenir bien tranquillement jusqu’à ce qu’on revienne. En attendant, faites de beaux rêves tous les deux.

Orlando attacha la main gauche de Castle aux barreaux du lit avec ses menottes. Avec le maintien d’Orlando, Brad injecta à Beckett un somnifère qui fit son effet quasiment tout de suite. Elle s’était débattue mais ils étaient plus forts qu’elle. Puis, ce fut au tour de Castle. Il essaya tant bien que mal de se défendre mais Orlando fut très persuasive : il menaçait de tuer Beckett s’il ne restait pas tranquille. Par la suite, il détacha Rick puis utilisa ses menottes pour lier la main gauche de Kate à la main droite de Castle.






Kate se réveilla la première. Elle était couchée sur Rick, la jambe droite repliée au niveau des hanches de Rick. Elle s’était habituée depuis peu au corps imposant et chaud de Rick. Au moment où des pensées lui traversèrent l’esprit, Rick se réveilla à son tour.

_ Hey !

_ Alors, la Belle aux bois dormant se réveille enfin ? dit-elle en se moquant.

_ Sauf que la belle aux bois dormant fut réveillée par un doux baiser et pas par des commentaires sarcastiques.

_ Roh ça va…

Elle s’approcha en se mettant à cheval sur lui. Elle colla son corps au sien, puis, dans un mouvement simple et doux, elle l’embrassa. Cette sensation de frisson lui parcourut tout le corps. Ça la mettait de bonne humeur. Castle voulu profiter plus amplement de ce baiser langoureux. Cependant, il sentit sa main gauche arrêtée par quelque chose.

_ mmm… ? fit-il en se séparant malgré lui des lèvres de sa belle.

_ Quoi ?

Kate leva les yeux. Elle remarqua les menottes au poignet gauche de Rick. Par la même occasion, elle vit qu’une autre paire de menotte liait sa main gauche à la main droite de Rick.

_ Détective Beckett, je ne vous savais pas si… attachante…, lança-t-il.

Le regard qu’elle lui lança en guise de réponse lui donna froid dans le dos.

_ Oh mais tellement de chose vous sont encore inconnu, Mr Castle.

Rick la regarda, l’air très étonné.

_ Ca va Rick, ce n’est pas moi d’accord. Je pense qu’ils ont utilisé mes menottes, plus celle d’Orlando.

_ Tu veux dire Andreï.

_ Oui… j’ai encore du mal à croire que Brad soit derrière tout ça.

_ Qui l’aurait cru, vu qu’il jouait le fiancé éploré…

_ Pour le moment, je ne vais pas rester là sans rien faire attendant qu’ils reviennent. Il faut qu’on trouve quelque chose pour nous échapper d’ici.

_ Oui mais la dernière fois c’était assez difficile avec une seule paire de menotte, sans oublier le tigre bien sûr… mais là, j’ai les mains liées, dit-il avec un sourire malicieux.

_ Ah, fit-elle dans un soupire.

Ils regardèrent autour d’eux. Une clef était accrochée par un clou sur l’armoire de la chambre. Rick le remarqua et en fit part à Beckett. Elle se leva du lit. Rick suivit ses mouvements. Elle tenta de prendre la clef, mais elle était trop loin. Rick essaya alors de briser les barreaux en bois du lit auquel il était attaché. Kate l’aida et après 2 minutes, ils finirent par casser le bois épais. Elle allait s’approprier la clef quand elle vit que celle-ci était reliée à un fil presque transparent. Elle le suivit et vit qu’il était liée à la goupille d’une grenade qui était collée au sol.

_ Ils sont prévoyant ! lança Rick.

_ Ouais, ils savaient qu’on allait forcément essayer de te libérer du lit et donc…

Elle tenta de prendre doucement la clef mais, à cause du fil tendu, la goupille bougea.

_ Ok Rick, je veux que tu m’écoutes attentivement. On va dégoupiller la grenade.

_ Quoi !!! Tu rigoles, tu veux qu’on meure explosés ?!

_ Non écoutes, je vais retirer doucement la goupille ; pendant que toi tu tiendras la cuillère de la grenade, je vais récupérer la clef et nous libérer. Ensuite, je remettrai la goupille dans la grenade, mais il faudra que pendant tout ce temps tu tiennes la cuillère, sinon si tu la lâches, la grenade s’armera.

(Cuillère de grenade -- > https://2img.net/r/hpimg8/pics/201950Meca.jpg ).

_ Attends, j’ai vu ça dans un film une fois, mais ça marche vraiment ?

_ En principe oui …

_ « En principe oui » ? Je n’ai pas l’intention de mourir maintenant. Ce serait trop dommage après ce qu’on a vécu ensemble. Je veux vivre avec toi et…

Kate lui coupa la parole en l’embrassant.

_ Ne t’inquiètes pas, si tu fais ce que je dis, tout ce passera bien.

_ D’accord. On y va, je suis prêt.

Kate dégoupilla lentement la grenade. Rick saisit la grenade et maintint la cuillère. Kate se saisit rapidement de la clef et ouvrit chaque menotte. Arrivée aux menottes qui la liait à Rick, celui-ci manqua de lâcher la cuillère tant il était stressé. Après un moment de respiration et un regard mortel de Kate, Rick se ressaisit. Elle détacha alors les menottes.

_ Ok. Je vais remettre la goupille, approches-toi.

… après quelques secondes…

_ Je n’arrive pas à la remettre…

_ Quoi ?

_ Elle se bloque dans l’entrée.

_ Attends laisse-moi faire.

Elle lui passa la goupille. Il réussit tant bien que mal à remettre la goupille.

_ Et je fais quoi maintenant ?

_ Relâches la cuillère.

Ce qu’il fit avec précaution.

_ Ok, il faut qu’on s’en aille.

Au moment de partir, ils entendirent Andreï (alias Orlando) parler à Brad. Rick et elle se cachèrent à chaque coin de la porte. Les deux hommes entrèrent. Rick, qui avait pris le bois auquel il était attaché, frappa d’un coup sec Andreï qui vacilla. Kate saisit Brad et le renversa au sol à l’aide d’une prise de judo.

_ Pas mal ! dit Rick en rigolant.

_ Original, répondit Kate.

Il prit les menottes avec lesquels ils lièrent les deux hommes. Au même moment Esposito et Ryan suivit de Gates pénétrèrent dans la salle qui menait à la chambre.

_Hey !

_ Esposito, vous arrivez légèrement trop tard, dit Castle en plaisantant.

_ Félicitation Castle ! Vous avez attrapé un méchant ! répondit Esposito.

_ Comment ça se fait que vous ayez deux menottes ? demanda Ryan.

_ Longue histoire que je prendrai soin de vous raconter, répondit Castle.

_ Contente de vous revoir Détective Beckett ! dit Gates.

Castle la regarda d’un air déçut.

_ Vous aussi Monsieur Castle.

Finalement, ils rendirent les deux suspects à la CIA après les avoir interrogés. Ainsi, l’affaire fut enfin close. Ils se congratulèrent et rentrèrent chez eux. Rick et Kate étaient restés un moment avec Kate. Il paraissait nerveux après s’être entretenu avec Lanie un court instant.

_ Hey ça va ?

_ Oui, oui tout va bien pourquoi ?

Ils entrèrent dans l’ascenseur.

_ Tu me sembles légèrement nerveux ?

_ Nerveux moi ? Pourquoi je serais nerveux et qui pourrait me rendre nerveux, dit-il l’air hautain et sûr de lui.

Les portes de l’ascenseur se refermèrent.
Kate s’approcha brusquement de Rick. Ses lèvres touchaient presque les siennes.

_ Moi je pourrais te rendre nerveux…

_ A…ah… oui…c’est heum…

Kate rigola et l’embrassa. Leurs langues s’unirent. Leurs corps se pressèrent. Rick bloqua Kate contre la paroi de l’ascenseur. Cet instant fut écourté par le bruit de l’ascenseur qui s’apprêtait à ouvrir ses portes.

_ Hey tu veux manger chez moi ce soir ?

_ Oui, pourquoi pas ? Ta mère et Alexis seront présentes ?

_ Oui pourquoi ?

_ Eh bien j’imaginais un moment bien à nous.

_ Ah ah impatiente, ce moment arrivera et l’on pourra… s’exprimer comme bon nous semblera…

_ Oh oui, j’espère.

Ils arrivèrent au loft. Castle entra la premier. Toutes les lumières étaient éteintes, ce qui étonna Kate.

_ Monsieur Castle n’aviez-vous pas dit que Martha et Alexis étaient là ?

Aucune réponse. Castle avait disparu dans le noir. Connaissant l’endroit où se trouvait l’interrupteur, elle alluma…

_ JOYEUX ANIVERSAIRE !!!!!!

Tout le monde était là : Gates, Esposito, Lanie, Ryan, Jenny, Martha, Alexis, quelques-uns des agents du poste et Jim son père.

_ Mais qu’est-ce que…

Kate était sous le choc. Rick vint la prendre, l’embrassa sur la joue et la regardait en souriant.

_ Oh, waoh !!

_ Joyeux anniversaire Kate.

_ Merci Castle… merci tout le monde !!

_ De rien ma belle, dit Lanie en l’embrassant. Tu devrais plutôt remercier Castle, c’est lui qui a tout préparé.

_ Avec l’aide de votre père bien sûr, dit Castle.

_ Joyeux anniversaire Katie, dit Jim en la serrant dans ses bras. Si je n’avais pas rappelé à Rick ton anniversaire, il l’aurait complètement oublié.

_ Quoi mais non voyons. Comment aurais-je pu oublier l’anniversaire de ma muse ?

Kate lui lança un regard à faire froid dans le dos.

_ Quoi ! Je n’allais pas oublié. C’est juste que je savais qu’il y avait quelque chose d’important aujourd’hui mais je ne savais pas ce que c’était.

_ C’est bien ce que je disais, répondu Jim.

Kate frappa Rick d’un coup sec sur l’épaule. Rick ne manqua pas de faire l’une de ses têtes d’enfant gâté.
Tout le monde félicita Kate, trinquant et parlant à tout va. La soirée bien avancée, Rick et elle n’avait pas eu un moment pour eux deux. Bien sûr, tout le monde était habitué à les voir ensemble, mais la situation entre eux avait changée. Ils avaient enfin couchés ensemble après quatre ans passés se côtoyant autour des scènes de crimes. La donne avait changée. Leurs sentiments s’étaient intensifiés l’un pour l’autre. Elle pensait encore quand Castle arriva et l’entraina dans une pièce de son bureau qu’elle n’avait jamais remarqué. L’entrée était effectivement cachée par des manteaux.
A peine entrée, elle fut assaillie par des baisers fulgurants, tous plus ardents les uns que les autres.

_ Tu m’as manqué.

_ Ah ! Tu m’as manqué aussi. J’étais justement en train de penser à toi.

_ Alors on est toujours synchro hein ?

_ Oui comme toujours.

Il l’embrassa à nouveau, d’un baiser plus ardent que précédemment. Il l’a fit asseoir sur une petite table derrière lui. Il fit remonter le bas de sa robe jusqu’à ses cuisses. Elle émit des petits gémissements qu’elle s’efforçait d’étouffer. Mais plus elle se retenait, plus les frissons qui lui parcouraient le corps devenaient de plus en plus intenses. Il lui baisait la poitrine, mais elle releva sa tête avec amertume.

_ Quoi ?

_ An, ils pourraient nous surprendre, fit-elle avec une terrible grimace.

Elle savait qu’elle allait regretter d’avoir interrompu leur élan.

_ Ils pourraient s’étonner de notre absence.

_ mmm… fit-il en l’embrassant sur la joue.

_ Rick… dit-elle dans un soupir.

Il l’embrassa à nouveau. Elle reperdit le contrôle de son corps. Ses pensées lui disaient non, mais son corps n’en faisait qu’à sa tête. Tout son être était en feu.

_ Oui tu as raison. Allons-y, dit-il en regardant s’il n’y avait personne.

_ Rick !

_ mmm ?

_ Non rien.

Son être venait de subir une terrible torture. Elle sentait encore sur son corps les baisers ardent et passionnés de Rick. Elle devait se retenir et passer le reste de la soirée avec cette impression inachevée….





Le lendemain, ils se retrouvèrent tous au poste. Ceux qui n’avaient pas eu l’occasion de venir chez Castle profitèrent pour souhaiter un joyeux anniversaire à Beckett. Beckett était passé voir Lanie qui ne manqua pas de lui faire remarquer qu’elle s’était aperçut d son absence.

_ Alors jeune fille, quelque chose à déclarer ?

_ Quoi ?

_ Ne fait pas l’innocente Kate !

_ De quoi tu parles…

_ Kate !

_ Roh quoi il m’a juste… souhaité un joyeux anniversaire personnel c’est tout.

_ Ah oui ? Tu m’as semblée perturbée… il a fait quoi ?

_ Il m’a juste embrassé…

_ Si c’était le cas, tu n’aurais pas paru aussi perturbée.

Le portable de Beckett sonna.

_ Beckett !

« Hey on a du neuf ! »

_ Ok Espo, j’arrive.

_ Une nouvelle affaire ?

_ Surement, bye Lanie.

_ Hey j’attends les détails !!

_ C’est ça !!

Elle rejoignit l’équipe. Castle arriva juste au moment où elle passait devant l’ascenseur. Son sourire lui donna des frissons dans tout le corps.

_ Bonjour détective Beckett !

_ Bonjour Castle !

_ Salut vous deux ! dit Esposito. Vous m’avez l’air en forme !

Ryan sourit.

_ Oui très bien Espo, dit-elle en appuyant bien sur les mots. Tu m’as appelé pourquoi ?

_ Mwouais. On a un nouveau meurtre à Central Park.

_ Ok on y va !

Ils rejoignirent leurs voitures. Une fois installés, Rick mit sa main sur la cuisse de Kate.

_ Je t’aime.

Elle lui sourit…

_ Always.

Ils démarrèrent ainsi vers une nouvelle enquête et vers de nouvelles émotions…




Voilà mes Zamours, ainsi se termine ma fic (malheureusement). J'espère seulement de nouveau de l'inspiration qui me permettra de vous communiquer mes idées dans une nouvelle fic.

Sur ce, je vous dis à bientôt
en espérant que ce "tôt" arrive bien vite
pour que j'enfonce à nouveau des couteaux
de sadisme, d'amour, de tout mon âme qui crépite ^^.

Mady, à votre service... To Be Continued...

Non pas la fin ;(

Super fin, super chapitre, super fic... La totale quoi XD Nan franchement c'est hyper bien, j'aime beaucoup :)

Bravo pour cette super fic, j'ai hâte de te lire à nouveau