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 Un amour d'esprit

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Quetsche
Odyssée
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MessageSujet: Un amour d'esprit   Un amour d'esprit EmptyJeu 28 Juin - 22:24




Hello tout le monde ! :)

Voici donc mon premier vrai OS [ parce que le premier c'était surtout de la description de scène xD ] écrit en solo...
Ma correctrice me dit que c'est un peu OOC, personnellement je ne trouve pas et Quetsche non plus... Mais bon, après, à vous d'en juger ! ;)

Je précise que cet OS est inspiré d'un film, et n'est pas vraiment possible, puisque tout se passe bien avant la saison 1. Mais je pense être dans le caractère des personnages... Enfin, encore une fois, c'est à vous d'en juger !

Merci à kat qui m'a lue et corrigée, et à Quetsche, qui m'a lue et conseillée. Un amour d'esprit 2949492947


Titre : Un amour d'esprit.
Personnages : Castle & Beckett principalement, mais aussi Jim Beckett, Esposito, Ryan, Alexis et un peu Paula.
Genre : Romance.
Rating : Aucun.

______



Un amour d’esprit

Le soleil était à son zénith, posant ses rayons sur les rues de New-York, tandis que deux personnes vêtues de blouses ‘NYPD’ fouillaient les poubelles d’une petite ruelle.
Il s’agissait d’une femme, la vingtaine, un peu garçon manqué, avec des cheveux très courts qui lui donnaient un air assez sérieux, et d’un homme d’origine hispanique, certainement la vingtaine aussi, aux cheveux noirs et aux yeux très foncés. Les deux coéquipiers étaient là, dans cette poubelle, en train de fouiller à la recherche de potentiels indices pouvant aider les détectives à résoudre une enquête.

- Pfff, j’en ai marre, se plaignit l’homme. C’est vraiment dégoûtant, fouiller des poubelles quoi ! Beckett, comment tu peux accepter de faire ça ? On n’a même pas d’uniforme ! Juste… Des gants… ?
- Tais-toi et fouille, ordonna la femme en continuant ses recherches. Ce n’est pas en te plaignant tout le temps que tu deviendras je cite : ‘Le grand et talentueux détective Javier Esposito’…

L’homme soupira. Il n’y avait vraiment que sa coéquipière pour accepter des tâches aussi sales et fatigantes que celles-ci ! Vivement qu’ils obtiennent une promotion tous les deux, parce que tout cela commençait réellement à devenir lassant.
Mais après tout, que pouvait-il contre ça ? Beckett avait raison, tous les grands détectives étaient passés par là, et Esposito allait rester à ce grade s’il n’y mettait pas un peu plus de bonne volonté… Alors, dans un soupir, il regarda ses gants en latex avec dégoût et se replongea dans ses recherches, tentant d’ignorer l’odeur de moisissure qui s’échappait de la benne.

Alors que les deux coéquipiers fouillaient, le téléphone de Beckett sonna. Elle décrocha et resta deux minutes au téléphone, tandis qu’Esposito continuait de fouiller.

- Laisse tomber, lui dit-elle lorsqu'elle raccrocha. Ils viennent d’arrêter un type, et il a avoué.

Javier soupira de soulagement. Combien de temps encore aurait-il pu tenir dans cette benne ? Très peu, c’était certain… Mais maintenant que les détectives avaient obtenu des aveux, le policier pourrait rentrer chez lui, boire une bonne bière et visionner le match qu’il avait raté la veille.

Heureux d’en avoir fini avec tout ça, les deux coéquipiers optèrent pour aller boire un verre dans un bar près du 12th Precinct, leur lieu de travail. Ils sortirent donc de la poubelle et se dirigèrent vers la voiture de Beckett. Sur le chemin, les passants les évitaient ou faisait des grimaces de dégoût en passant à côté d’eux.

- On ferait mieux d’aller prendre une douche avant, non ? proposa Beckett.
- Ok, approuva Esposito. Mais chacun chez soi !

La policière rigola de bon cœur. Les bêtises de son coéquipier avaient beau être souvent exaspérantes – et dans certaines situations, voire gênantes –, la jeune femme ne pouvait nier qu’elle les trouvait plutôt drôles, par moment… !
Ils traversèrent un passage piéton en discutant, la voiture de la policière les attendant de l’autre côté de la rue. Tout à coup, une voiture sortie de nulle part leur fonça dessus à pleine vitesse, tentant en vain de freiner. Javier hurla un « ATTENTION ! », et un millième de seconde plus tard, la voiture était sur Beckett…



- - - - - - - - -


Trois mois plus tard, dans une chambre d’hôpital
Esposito était là, assis sur une chaise, à regarder sa coéquipière. Il avait demandé à partager la même chambre qu’elle durant son hospitalisation, qui avait duré bien moins longtemps que celle de la jeune femme…

Trois mois plus tôt, ils avaient été percutés par une voiture, alors qu’ils traversaient un passage piéton pour rejoindre la voiture de Beckett. La jeune femme avait été écrasée par la voiture, et Esposito n’avait été qu’effleuré. Il avait pu faire en sorte que l’automobiliste paie d’une grosse amende cet accident, et même si cela avait fait grand plaisir au flic, il savait que ça ne ramènerait pas sa coéquipière… Le flic voyait une victoire, l’ami voyait une absence, mais au fond, les deux souffraient énormément.
Car Kate s’en était vraiment mal sortie. La voiture l’avait presque littéralement écrasée, et elle était plongée dans un coma profond. Les médecins étaient très peu optimistes, et l’avaient branchée sous respiration artificielle, espérant qu’elle se réveille rapidement.

Non, Kate Beckett n’était pas morte. Elle était dans un coma profond, dont elle ne ressortirait pas de si tôt, c’est vrai. Mais elle vivait encore, respirait encore, et son cœur battait à un rythme normal. Ce qui signifiait que quoi qu’il se passe dans sa tête, elle était encore bien là, et pourrait se réveiller à chaque seconde qui passait. C’est sur cet espoir que comptaient les proches de la policière.
Esposito ne pouvait pas imaginer perdre à nouveau un partenaire, et Jim Beckett ne pouvait pas imaginer perdre sa fille. Alors non, Beckett n’allait pas mourir, elle allait même se réveiller très bientôt, parce que des gens avaient besoin d’elle, et qu’elle ne pouvait pas les abandonner.
Enfin, c’est ce qu’espéraient ses proches…



*

Pendant ce temps…
Richard Castle, auteur de best-seller et détenteur du titre de ‘Maître du macabre’, était un homme heureux. Une fois de plus, il était dans une librairie pour la sortie de son nouveau livre sur Derrick Storm, et une foule de fans – surtout de groupies – l’acclamait, désirant à tout prix un autographe. Pourtant, ce jour là, l’écrivain décida de ne pas signer les poitrines des femmes. Pourquoi ?

La raison était juste dans ses bras, petite et discrète, mais très importante pour lui. Il s’agissait d’une petite fille à la chevelure d’un roux flamboyant et aux yeux océans. Comme ceux de son père, en fin de compte… Car oui, cette petite fille n’était autre qu’Alexis Castle, la fille de Richard Castle, et elle était alors âgée de sept ans. Donc non, en tant que père responsable, Rick ne pouvait pas se permettre de signer une poitrine devant les yeux de sa fille.

Le père avançait parmi la foule, faisant son plus beau sourire – commercial – à ses fans, suivant son agent qui l’accompagnait jusqu’à une petite estrade où un exemplaire de son livre l’attendait pour tout un après-midi de lecture.

Lorsque Castle fut arrivé au pied de l’estrade, il posa sa fille et s’accroupit devant elle, lui donnant un vrai sourire, celui auquel elle seule avait le droit.

- Désolé ma puce, mais je vais devoir te laisser pendant plusieurs heures, lui murmura-t-il. Ne t’inquiète pas tu n’es pas toute seule, Paula est là et elle va prendre soin de toi. Je ne serai pas long, promit !

La petite fille hocha la tête en souriant, et déposa un bisou sur la joue de son père. Puis elle saisit la main de Paula, et partie avec l’agent vers le rayon ‘enfant’ de la librairie.
Alexis avait beau être petite, elle était raisonnable et comprenait beaucoup de choses pour son âge. Elle savait que le travail comptait beaucoup dans la vie de son père, et que même si elle était sa petite fille adorée et qu’il l’aimait plus que tout au monde, il avait des obligations d’écrivain et ne pouvait pas prendre soin d’elle comme il l’aurait voulu. Heureusement, Paula était là, et elle était très gentille. Mais Alexis aurait évidemment préféré passer l’après-midi avec son père…

Rick regarda sa petite fille partir en sautillant, tandis que dans son dos, les gens commençaient à s’installer. Lorsque l’écrivain se releva, un bouton de manteau pour femme glissa de sa poche pour aller s’écraser à terre. Le bruit alerta l’homme, qui se baissa pour examiner le bouton. Il se souvenait l’avoir trouvé sur sa table à une dédicace d’il y a quelques mois, certainement oublié par l’un de ses fans, et il avait décidé de le garder. Alors il le ramassa, et quelque chose de bizarre se produisit. Il y eut un énorme flash blanc, le brouhaha s’arrêta soudainement autour de lui et la tête lui tourna brusquement. Puis une fraction de seconde plus tard, tout était redevenu normal. Le monde ne tournait plus, les couleurs étaient revenues, et le brouhaha était malheureusement revenu lui aussi.
L’écrivain opta pour un simple vertige, se releva et remit bien sa veste avant de monter sur l’estrade et de s’asseoir sur le tabouret. Il demanda le silence, fit un rapide discours pour remercier tous ceux qui étaient présents et commença la lecture.




*

Plusieurs heures plus tard, à la librairie
Richard avait enfin terminé sa séance de lecture, et avait signé tous les autographes qui lui avaient été demandés. Les gens partaient peu à peu, et bientôt, l’écrivain pourrait rentrer chez lui pour s’occuper de sa fille et surtout se détendre un peu…
Il alla aux toilettes pour homme, afin de se rafraîchir un peu le visage au lavabo. Il fit couler de l’eau dans ses mains, et s’aspergea le visage avec le liquide froid. Cela lui fit le plus grand bien ! Il avait bien besoin de se changer les idées, cette après-midi avait était épuisante, remplie de stress et émotions en tout genre.

Lorsqu’il releva la tête pour se regarder dans le miroir, le reflet d’une forme qui se trouvait visiblement derrière lui attira son attention. Il se retourna, et découvrit avec effroi le corps d’une femme d’une vingtaine d’année, allongée par terre, apparemment inconsciente.
Il s’approcha d’elle, s’accroupit à ses côtés et appela doucement.

- Mademoiselle ? … Mademoiselle, vous allez bien ?

Pas de réponse… L’écrivain voulut donc saisir le bras de la jeune femme pour la secouer un peu, mais lorsqu’il la toucha, son vertige revint. La tête qui tourne, un flash blanc, plus de bruit autour de lui. Et une fraction de seconde plus tard, tout avait de nouveau disparu.

- Il faudra vraiment que je prenne un médicament pour ces vertiges, en rentrant, soupira-t-il.

Tout à coup, la jeune femme se mit à bouger un peu. Elle remua ses jambes, puis tourna la tête en gémissant comme quelqu’un sortant péniblement d’un sommeil profond. Elle ouvrit petit à petit les yeux, et regarda autour d’elle, ne semblant pas remarquer l’écrivain.

- Ah, vous êtes réveillée ! Comment vous sentez-vous, mademoiselle ?

La jeune femme sursauta, et s’écarta vivement de Castle. Elle ne comprenait pas où elle était, ce qu’elle faisait ici, et encore moins qui était cet homme… D’ailleurs, elle savait à peine qui elle était elle-même ! Elle se leva et se regarda dans le miroir, surprise, avant de se retourner vers l’écrivain.

- Qui êtes-vous, et qu’est-ce que je fais ici ? C’est vous l’homme qui m’a percutée ? Qu’est-ce que vous me voulez ?

Elle était complètement paniquée. Elle cherchait à tâtons son arme sur sa ceinture, mais n’y trouva rien. Elle continuait de fixer l’homme, une lueur de défi dans les yeux, tandis que celui-ci la fixait avec curiosité.

- Excusez-moi mais de quoi parlez vous ? demanda Castle. Je ne sais pas ce que vous faites dans des toilettes pour hommes, comment vous avez fait pour y rentrer, et encore moins de quoi vous parlez !
- Rendez-moi mon arme tout de suite, ordonna la jeune femme. Je vous préviens, je suis de la police ! Alors même si vous me tuez, vous finirez en prison !
- Woh oh oh on se calme, s’exclama Rick. Je ne veux pas vous tuer ! Et pour votre arme, je ne l’ai pas et je ne sais pas où elle est, mais s’il vous plaît, calmez-vous ! Ce n’est pas en vous énervant comme-ça que ça ira mieux !
- Je suis très calme, rétorqua vivement la policière. Maintenant, dites-moi qui vous êtes !
- Je m’appelle Richard, répondit l’écrivain. Richard Castle, l’écrivain. En tant que policière, vous avez sans doute déjà entendu parler de moi… ? Enfin bref, je suis ici pour signer des autographes et lire mon dernier ouvrage, mais ayant fini ma séance j’étais dans ces toilettes pour me rafraîchir le visage. Et vous ?
- Je… Suis Kate, répondit la jeune femme. Katherine Beckett. Je… J’ai déjà entendu parler de vous, oui.

Les joues de la jeune femme avaient viré au rouge. Même si elle ne l’avouerait jamais à personne, elle lisait beaucoup Richard Castle, elle adorait ses livres, et avait su vaincre la tristesse due à la mort de sa mère en lisant ses écrits. Alors elle n’avait pas fait qu’entendre parler de lui, oh ça non ! Elle était même allée à plusieurs de ses séances de dédicace, et avait eu le privilège d’obtenir un autographe quelques mois plus tôt. C’était d’ailleurs son unique souvenir concernant sa vie…
Mais bon sang ! Elle était en présence du plus célèbre écrivain de romans policiers, du Maître du macabre ! En présence de Richard Castle ! Et il lui tendait la main pour achever les présentations ! Il lui tendait la main pour achever les présentations ? Les joues de la jeune femme se firent encore plus rouges, et elle attrapa la main de l’écrivain pour la serrer, tandis que ce dernier lui souriait.

- Vous semblez un peu perdue, remarqua Castle. Vous êtes sûre que vous vous sentez bien ? Peut-être devriez-vous vous asseoir et boire un peu ? Je peux demander à mon agent de vous accompagner à l’hôpital, si vous le voulez ?
- Non, c’est bon, ça va, merci, remercia Kate. Je vais bien, c’est juste que… C’est un peu fou en fait… Et c’est une histoire assez compliquée à comprendre.
- Racontez-moi, la supplia l’écrivain. J’adore les histoires compliquées, et puis je suis plutôt du genre à aimer le surnaturel ! Alors allez-y, votre histoire m’intéresse !
- Bon, eh bien… commença Beckett. Je ne me rappelle d’absolument rien concernant mon passé proche. Tout ce dont je me souviens, c’est de mon nom, de mon âge, mon métier, mes parents, mon enfance, mon entourage, et de… Et c’est tout !

Elle s’était rattrapée juste à temps. Encore un peu et elle allait avouer à l’écrivain qu’elle s’était déjà rendue à l’une de ses dédicaces ! De plus, que lui prenait-il de déballer sa vie ainsi à un pur inconnu ? Bon, d’accord, Rick Castle n’était pas un véritable inconnu… Mais ils ne s’étaient ‘réellement’ croisés qu’une seule fois, et comme pour la plupart de ses fans, il ne se souvenait même plus de son visage ! Alors pourquoi avait-elle cette impression de sécurité, l’impression de le connaître, le sentiment de se sentir extrêmement bien lorsqu’il était à ses côtés ?

L’écrivain considéra la policière avec attention. Avait-il senti sa gêne ? Ou la prenait-il tout simplement pour une idiote ? Rien des deux, en fait… Il était passionné par son histoire. Une policière amnésique qui ne se souvenait absolument plus de son passé proche, sauf d’une voiture qui l’aurait percutée… Un excellent personnage de roman, en somme !

- Et cet automobiliste pour qui vous m’avez pris, tout à l’heure… Vous vous en souvenez ? demanda Castle. Vous vous souvenez de ce qui s’est passé ? De son visage ? D’un nom, peut-être ?
- Non, avoua la policière. Juste… D’une voiture qui m’a percutée. Je marchais sur la passage piéton avec un quelqu’un, dont je ne me souviens plus non plus d’ailleurs, et..
- Attendez, s’exclama l’écrivain. Vous voulez dire qu’une voiture vous a foncé dessus ? Mais c’est génial ! Enfin je veux dire, c’est grave, mais..
- Que se passe-t-il ici ?!

Un homme, plutôt gros, au crâne rasé et à la barbe grise venait d’entrer. Il portait un vieux jean sale et un tee-shirt rentré dans son pantalon, tenue typique des agents d’entretien. Pourtant, il ne traînait pas un chariot plein de produits nettoyant derrière lui…

- Oh, monsieur Castle, constata l’agent d’entretien en voyant l’écrivain. Désolé pour mon entrée… Fracassante ! Mais j’entendais des cris alors je me demandais ce qu’il se passait, et puis votre agent vous attend, et elle m’a dit que vous étiez ici…
- Oui, je souhaitais me rafraîchir le visage, expliqua Rick. Mais en me regardant dans le miroir, j’ai vu cette femme allongée par terre et nous avons discuté. Elle a un passé quelque peu troublant…

Castle désigna d’un geste des mains Kate, qui était à côté d’elle. Pourtant, l’homme sembla la chercher du regard, en fronçant les sourcils. Puis il reposa ses yeux sur l’écrivain, le considérant comme s’il était fou.

- Sauf votre respect, monsieur Castle, s’excusa l’agent l’air penaud. Mais… Il n’y aucune femme !
- Comment ça, aucune femme ? s’étonna l’écrivain. Mais enfin, vous la voyez bien ! Elle est là, juste à côté de moi ! Dites-lui que vous êtes là !
- Je suis là, dit la policière.

Mais l’agent ne semblait pas l’avoir entendue. Il regardait toujours Castle comme s’il était fou, puis rejeta un coup d’œil à l’endroit où se trouvait Kate, mais ne la vit toujours pas.
Non, cet agent d’entretien ne pouvait décidément pas voir Beckett ! Mais comment était-ce possible ? Elle était humaine, et bien là ! Rick pouvait la voir, l’entendre, lui parler, il pouvait même la toucher ! Alors pourquoi était-elle invisible aux yeux de ce vieil homme ?

- Bon, eh bien, euh… bafouilla l’agent d’entretien. Je… Je vais dire à votre agent que vous arriverez bientôt ? …

Castle n’eut même pas le temps de répondre que le vieil homme était déjà parti, claquant la porte derrière lui.
Il se tourna vers Kate et tous deux échangèrent un regard interloqué. Ou cet homme avait de sérieux problèmes de vue et d’audition, ou la policière était transparente ! Mais les deux options paraissaient inenvisageables…

- Pourquoi est-ce qu’il ne me voyait pas ? finit par demander Beckett. Il ne me voit pas, ne m’entend pas… Et vous si, vous pouvez même me toucher ! Pourquoi ?
- Peut-être est-ce lui le fou, suggéra Castle avec un sourire peint sur les lèvres. Ecoutez, nous allons aller voir Paula, mon agent. Je suis sûre qu’elle pourra vous voir, elle !

Kate acquiesça. De toute façon, que pouvait-elle faire d’autre ? Si cette Paula ne pouvait pas la voir, alors Rick était certainement la seule personne au monde qui en était capable. Mais pourquoi, ça, elle l’ignorait, et ne le saurait pas avant un moment ! Tout ce qu’elle avait donc à faire, c’était suivre l’écrivain et espérer que l’agent puisse la voir.

Castle mena Kate jusqu’à Paula, qui l’attendait avec Alexis devant la porte de sortie. Lorsque l’agent vit l’écrivain arriver, elle se précipita vers lui en lui criant presque dessus.

- Bon sang mais qu’est-ce que tu faisais ?! Tu en as pris du temps ! Je commençais à m’inquiéter, moi !
- Moi aussi, murmura la petite voix d’Alexis.
- Il ne fallait pas, les rassura Rick. J’ai juste rencontré Kate, c’est elle.

Il avait dit cette dernière phrase en désignant la policière par des gestes de mains, comme il avait fait pour l’agent d’entretien. Paula et Alexis regardèrent dans la direction indiquée par Castle, mais ne virent rien de plus qu’un grand vide.

- Euh… Je crois qu’elle t’a fait faux bond, dit Paula. Parce qu’il n’y aucune femme à tes côtés !

Rick et Kate soupirèrent en même temps. Alors l’écrivain était donc définitivement le seul à pouvoir voir Kate ! Mais pourquoi ? Pourquoi était-elle invisible ? Pourquoi avait-elle perdu la mémoire ?
Alexis s’approcha, et tendit la main, comme si elle sentait une présence à un endroit précis mais ne la voyait pas. Elle agita sa main, et celle-ci traversa le corps de Kate, comme si elle n’était qu’un vulgaire ectoplasme !

Beckett écarquilla les yeux, de même pour Rick. Ils n’en revenaient pas ! Toute cette histoire était de plus en plus irréaliste ! D’abord l’apparition de Kate dans les toilettes, sa perte de mémoire, le fait que personne ne puisse la voir ni l’entendre, et ensuite elle était traversée comme si elle était un fantôme ?

- Mais oui mais c’est bien-sûr, s’écria soudain Castle. Paula, emmène Alexis chez moi, s’il te plaît. Et si mère n’est pas là, reste un peu, je ne serais pas long.

L’écrivain saisit ensuite le poignet de Kate, qui ressemblait plutôt à un gros vide aux yeux de Paula et Alexis, qui ne comprenaient rien au comportement de l’homme. Mais Paula haussa les épaules et emmena Alexis, tandis que Kate et Rick se dirigeaient vers le rayon ‘Science-fiction’ de la librairie.

Castle fouilla quelques instants dans les multiples livres et finit par enfin trouver ce qu’il cherchait. Il s’agissait d’un livre parlant des fantômes et autres esprits se baladant sur terre pour des raisons parfois inconnues. L’écrivain tourna les pages et finit par arriver à un chapitre parlant des esprits amnésiques.



« Les esprits amnésiques sont des esprits dont l’âme n’a pas encore quitté le corps, mais l’esprit n’est plus présent pour diverses raisons. Souvent, ils ont perdus la mémoire à cause d’un traumatisme, qui est très souvent la cause de leur errance.

Les esprits amnésiques les plus courants sont ceux d’une personne dans le coma, suite à un accident grave, comme une chute de plusieurs mètres de haut ou un accident de la route. Il est possible qu’un esprit ne retrouve jamais le corps auquel il appartient, car la mémoire ne lui revient pas. D’autres se souviennent grâce à des déclics, la mémoire leur revient, ils retrouvent leur corps, et ensuite, tout dépend de leurs moyens… Si leur corps est dans un trop mauvais état, alors ils sont condamnés à une errance éternelle. En revanche, si leur corps est en assez bon état et à une chance de guérir, l’esprit n’a qu’à trouver l’aide d’un mortel capable de le sentir ou de le voir, afin de ramener au monde réel l’esprit, qui retrouvera son corps et la mémoire. »
La policière regarda l’écrivain dans les yeux. Etait-il naïf au point de croire à ce genre de bêtises ? Comment peut-on écrire des choses pareilles, oser publier cela ? À la place de tous ces écrivains, Kate aurait terriblement honte ! Mais évidemment, le marché du mensonge ne marcherait pas sans pigeons… Et savoir que Rick était l’un de ses pigeons brisait le cœur de Kate.

- Vous croyez à cela ? demanda Kate. Vous pensez réellement que le type qui a écrit ça sait ce qu’il dit ? Ce n’est que pur mensonge pour se faire un peu d’argent sur le dos de fans de science-fiction comme vous, qui ont du mal à faire la différence entre le monde réel et celui des aliens, fantômes, et autres créatures imaginaires !
- En attendant, vrai ou pas, ça ne nous coûte rien d’essayer, rétorqua Castle. C’est vrai, réfléchissez ! Vous avez perdu la mémoire, donc le profil de cet esprit vous correspond ! Vous avez était percutée par une voiture, vrai ? Donc le traumatisme peut être un accident de la route ! Vous n’avez pas encore eu de déclics, mais je suis certain que des choses vous reviendront !

Beckett soupira. Croire à cette histoire était la seule solution pour avoir une chance de comprendre ce qui lui arrive… Et puis, jusque là, toute cette histoire n'avait rien de très réel ! Alors si c’était sa seule chance de comprendre quelque chose, après tout, pourquoi pas ?

- Bon, lâcha Kate. C’est d’accord… Mais comment comptez vous vous y prendre ?
- Super, s’exclama Castle. Et bien j’appellerai tout les hôpitaux de la ville, à la recherche d’une Kate Beckett, ensuite nous n’aurons plus qu’à aller rendre visite à votre corps ! Mais en attendant, il se fait tard… Venez chez moi, il y a une chambre d’ami. Vous y dormirez et nous entamerons nos recherches demain, d’accord ?

La policière acquiesça. De toute façon, où pouvait-elle dormir si ce n’était chez l’écrivain ? Elle ignorait son adresse, et personne ne la voyait alors elle ne pouvait pas aller dans un hôtel ! Et puis ce n’est pas tous les jours que le grand best-seller Richard Castle vous invite à dormir chez lui ! Alors même si ce n’était pas son genre, elle ne pouvait tout de même pas refuser…



*

Pendant ce temps, à l’hôpital, dans la chambre de Beckett
- Monsieur Beckett, appela un médecin. Je peux vous parler une seconde, s’il vous plaît ?
- Bien-sûr, répondit l’homme en rejoignant le médecin dans le couloir. Que se passe-t-il ?
- Eh bien voilà, commença le médecin. C’est assez compliqué à dire, en fait… Voilà, votre fille est dans le coma depuis plus de trois mois maintenant, c’est donc un coma profond. Il se peut qu’elle garde des séquelles très importantes si elle se réveille un jour. Et, autant être honnête, il est très peu probable qu’elle se réveille…
- Je garde espoir, s’obstina le père. Ma fille reviendra, j’en suis certain !
- Nous l’espérons aussi monsieur, assura le médecin. Mais… Elle était pour le don d’organe, elle a d’excellents reins qui conviennent à une de nos patientes qui en a besoin en urgence ! D’autant plus que son réveil ne risque pas d’arriver très rapidement, et je vous sens fléchir chaque jour un peu plus… Alors je vous propose de la débrancher. Mais prenez tout votre temps pour réfléchir, nous ne voulons absolument pas vous presser ! Et sachez qu’importe votre décision, nous la respecterons !

Le père hocha la tête. Il y réfléchirait. Il n’en avait pas envie pour le moment, mais peut-être devait-il creuser un peu plus la question, peser le pour et le contre ? Oui, c’est ce qu’il ferait. C’est ce qu’il avait de mieux à faire. Mais en attendant, il devait s’aérer la tête et l’esprit, alors une petite balade dans le jardin de l’hôpital s’imposait…




- - - - - - - - -

Le lendemain matin, dans l’appartement des Castle
C’est vers huit heures que Kate se leva. Elle descendit de la chambre d’ami – en passant à travers la porte – et découvrit un Richard Castle en pleine activité. Il était assis au bar de sa cuisine, le téléphone coincé entre son épaule et son oreille, un annuaire sous les yeux et une feuille blanche devant lui ainsi qu’un stylo dans la main.

- Non, pas de Kate Beckett ? dit-il. Bon, très bien, merci quand même madame ! Au revoir.

Il soupira et barra un autre nom sur sa liste. Décidément, ce n’était pas son jour ! Le dernier était-il le bon ? Il composa le numéro du dernier hôpital de sa liste et attendit qu’on lui réponde.

- Oui, bonjour madame ! Je voulais savoir si vous aviez une certaine Kate Beckett, dans votre hôpital ? … Qui je suis ? Je suis Richard Castle. … Comment ça qui je suis pour elle ? … Ah ! Eh bien, je suis… Euh… Son fiancé ! … Donc, elle est dans votre hôpital ? … C’est vrai ?! Oh super ! Merci beaucoup madame, merci ! … Oui bien-sûr que c’est triste mais… Euh… Au revoir, madame.

Et il raccrocha, avec la moue d’un enfant prit en flagrant délit. Kate rit, ce qui trahit son poste d’observatrice. Elle s’approcha donc de l’écrivain et celui-ci lui sourit, lui montrant une assiette de pancakes sur la table de cuisine.

- J’ai retrouvé votre corps, annonça-t-il. On y va quand vous voulez !

Kate éclata à nouveau de rire. C’était assez bizarre d’entendre ‘J’ai retrouvé votre corps’, surtout lorsque l’on est un flic qui cherche les cadavres, d’habitude… Elle n’était pas prête de l’oublier !
Elle termina en vitesse son assiette de pancakes et alla prendre une douche. Car oui, même les esprits ont besoin d’une douche ! Puis elle retourna voir l’écrivain dans le salon, et tous deux se mirent en route pour l’hôpital.



*
Arrivés là-bas, Rick fût redirigé vers différents services, avant de trouver enfin le bon. Une infirmière l’accueillit, le prenant pour le petit ami de Kate – comme il l’avait prétendu auprès de chaque médecin lui posant la question – et le mena à la chambre de la jeune femme. Elle était vide, pas la moindre personne – mise à part le corps de la jeune femme –, et Kate en fût presque déçue…

Elle s’approcha du rebord de fenêtre, où trônaient une multitude de cadeaux. Des bouquets de fleurs, des petits paquets qu’elle était censée ouvrir à son réveil, des porte-bonheurs… Mais ce qui la frappa le plus, ce fut un cadre photo.
Un nouveau flash back lui vint à l’esprit. Elle avait un appartement bien à elle, où son père lui rendait souvent visite. Mais il lui manquait souvent. Et lorsque c’était le cas, elle allait dans sa chambre, et regardait la photo précieusement conservé dans un cadre, lui-même posé délicatement sur sa table de chevet. Sur cette photo, le portrait d’une vraie famille souriante et joyeuse était représenté. Le père, Jim Beckett. La mère, Johanna Beckett. Et la fille, Katherine Beckett. Une petite famille heureuse et normale, malheureusement séparée bien trop vite…

Une larme roula sur la joue de la policière, larme que l’écrivain s’empressa d’essuyer. Il n’aimait pas voir pleurer les gens, mais pour une raison qui lui échappait, il aimait encore moins lorsque que c’était Kate. Peut-être était-ce parce qu’il s’était attaché à elle ? Il l’ignorait…

Il s’approcha du corps inconscient de la jeune femme, allongé dans ce lit d’hôpital, et saisit sa main.
Kate releva la tête soudainement et regarda sa main. Elle sentait qu’on la lui prenait, mais il n’y avait personne à ses côtés. Alors elle se tourna vers son corps, et vit que l’écrivain lui avait saisit la main et la serrait avec douceur.

- Je peux le sentir, murmura-t-elle. Rick, je peux sentir votre main sur la mienne !

Castle se tourna vers la policière et la regarda avec un petit sourire sur les lèvres. Puis, comme pour faire un test, il serra très fort la main du corps.

- Aïe, cria Kate. Faites attention, ça fait mal !
- Désolé, s’excusa l’écrivain avec un immense sourire sur les lèvres. Je voulais juste m’assurer que vous me sentiez bien. C’est étrange tout de même, non ?
- Un peu, avoua Beckett. Mais le jour où je me réveillerai, où je vous sentirai vraiment, ce jour là, je vous saurai à mes côtés, pour toujours.

L’écrivain sourit. ‘Toujours’… C’était un mot qui sonnait bien ! Il ne signifiait que des choses heureuses en général, et c’est ce qui comptait le plus.
Tout à coup, la porte de la chambre s’ouvrit. Un homme d’une cinquantaine d’année entra dans la pièce, pour découvrir avec stupeur l’écrivain. Beckett laissa échapper un petit « Papa ?! », mais l’homme ne sembla pas l’entendre. Lui non plus ne voyait donc pas sa fille…

- Qui êtes-vous, demanda l’homme. Et que faites-vous ici ?
- Je m’appelle Richard Castle, se présenta Rick. Et je suis le petit ami de votre fille, Kate. Je suis venu lui rendre visite…
- Kate n’a pas de petit ami, rétorqua le père. Qui êtes-vous réellement ?
- Dis-lui, intima Kate. Dis-lui la vérité. Que tu peux me voir, me parler, me toucher… Et que tu sais comment déclencher mon réveil.
- C’est assez compliqué, admit Castle sans se laisser perturber par le tutoiement de la policière. En fait, je peux voir et parler à l’esprit de votre fille en ce moment même, et elle est une sorte de fantôme que moi seul peux voir. Je sais comment faire pour qu’elle se réveille, alors je suis venu pour l’aider…

Jim considéra l’écrivain avec un regard vide d’expression. Il aurait fait un excellent joueur de poker ! Car oui, il bouillait de l’intérieur. Il ne savait pas si sa fille avait été volontairement agressée ou si ce n’était qu’un accident, mais il avait une sorte de pressentiment lui dictant que cet homme n’était pas digne de confiance… Quoi de plus normal, avec une excuse aussi bidon que celle-ci ?
Alors, l’homme s’empressa de saisir un vase qui se trouvait près de lui, et le cassa, reversant au passage l’eau et les fleurs qui se trouvaient à l’intérieur. Il s’approcha lentement de Castle, tendant le vase cassé devant lui, comme si c’était une épée.

- Je ne sais pas qui vous êtes, ni ce que vous faites ici et dans quel but, cracha l’homme. Mais si je peux être sûr d’une chose, c’est que qui que vous soyez vraiment, je ne vous laisserai pas faire du mal à la ma fille ! Alors maintenant sortez, ou je vous assomme ! Et je n’ai pas peur !

Castle écarquilla les yeux. Mais qu’est-ce qu’ils avaient tous dans cette famille à le menacer ? Les Beckett avaient-ils une bonne raison de lui en vouloir ?
Peu importe. Il était normal qu’un père veuille protéger sa fille, surtout si celle-ci était dans le coma. Castle aurait fait la même chose s’il s’agissait d’Alexis ! Alors, il s’excusa et repartit, laissant l’esprit et le corps de Kate dans cette chambre.



*

Le lendemain, à l’appartement des Castle
Ce matin-là, alors que l’écrivain émergeait doucement d’une courte nuit de sommeil, on vint toquer à sa porte. C’est décoiffé, mal habillé et en baillant qu’il alla ouvrir, et il s’en voulut aussitôt d’être aussi peu présentable.
Kate était là, bien habillée et bien coiffée, et elle le considérait avec un beau sourire.

- Bonjour, finit par lâcher Castle. Je… Entre, je t’en prie.

La policière entra, et une fois arrivée dans le hall, elle baissa la tête pour fixer ses chaussures, l’air gêné. L’écrivain le remarqua tout de suite, et regarda la jeune femme, cherchant des réponses à ses questions dans ses yeux. Mais elle gardait la tête baissée, et il ne put ancrer son regard au sien.

- Il y a un problème ? finit par demander l’écrivain. Je peux t’aider ?
- Eh bien en fait, je suis venue t’annoncer une mauvaise nouvelle, avoua la policière. Je suis restée toute la nuit à l’hôpital, et mon père m’a parlé. Enfin, il a parlé à mon corps… Il a dit qu’il avait pris une décision très douloureuse, et qu’il espérait que de là où j’étais, je le pardonnerais…

Le visage de l’écrivain s’assombrit. En tant que père, il savait que lorsqu’un père dit ça à sa fille, c’est qu’il a quelque chose de très grave à lui annoncer… Et étant donné les circonstances pour Kate, le pire était à craindre.

- Et quelle est cette décision ? demanda l’écrivain, quelque peu anxieux de connaître la réponse.
- Il pense me faire débrancher, répondit Kate en rebaissant la tête. Il dit que c’est trop dur pour lui de me voir comme ça, qu’il pense que je serais mieux au Ciel…
- Je ne vais pas le laisser faire, s’exclama Castle. Tu peux me faire confiance, Kate. Je te promets que je trouverai un moyen de te réveiller, et que personne ne te débranchera d’ici là !
- Mais comment comptes-tu faire, lui demanda Kate. Un médecin doit venir me débrancher à midi ! Il est trop tard, Rick… Je voulais juste te faire mes adieux, avant de partir définitivement…

L’écrivain posa son doigt sur la bouche de la jeune femme, lui intimant de se taire. Il ne pouvait pas laisser dire ça, elle n’avait pas le droit ! Il trouverait un moyen d’empêcher ça, et de lui
permettre de se réveiller ! Il l’avait promis, et comptait bien tenir sa promesse !



*
Une fois lavé et habillé, Rick saisit son portable et composa un numéro. Il attendit quelques instants avant d’entendre la voix de son correspondant à l’autre bout du combiné.

- Allô ?
- Salut Ryan, dit l’écrivain. C’est Rick. Dis-moi, tu te souviens que tu me dois un service ?
- Si je m’en souviens, rigola l’homme. Tu me l’as clairement fait comprendre quand j’ai obtenu ce stage au commissariat ! Bon, qu’est-ce que je peux pour toi ?
- C’est une histoire un peu folle, avoua Castle. Tu pourrais me rejoindre chez moi ?
- Pas de problème, approuva Ryan. Je serai là d’ici une dizaine de minutes, à toute !

Les deux hommes raccrochèrent en même temps, et Rick se tourna vers Kate, qui l’interrogeait du regard.

- Kevin est un gars que j’ai aidé, expliqua l’écrivain. Il voudrait devenir détective, comme toi, et à l’aide de mes connaissances je lui ai obtenu un stage pour qu’il parte dans cette voie. Du coup il me doit un service, je pense donc que c’est l’homme qu’il me faut.
- Qu’il te faut, répéta Beckett. Mais que comptes-tu faire, exactement ?
- Tu le sauras en même temps que lui, répondit Castle avec un sourire plein de malice. Allons l’attendre en bas de l’immeuble, il faudra qu’on parte tout de suite.



*

Une dizaine de minutes plus tard, en bas de l’immeuble des Castle
Kevin Ryan était arrivé, et monté dans la voiture de Castle. Maintenant, le petit groupe était en route vers une destination que seul Rick connaissait.

- Tu ne veux toujours pas me dire où on va ? demanda le futur flic.
- Non, répondit Castle. Tu verras bien quand on sera sur place.

Et même pas deux minutes plus tard, ils étaient garés sur le parking de l’hôpital où était hospitalisée Beckett. Celle-ci se demanda pourquoi Castle avait amené son ami ici, mais elle n’eut pas le temps de l’interroger qu’ils étaient déjà rentrés dans le bâtiment.
Ils marchèrent dans les couloirs, descendirent un escalier normalement interdit au public, pour se retrouver dans une réserve de matériel médical. Rick sortit un sac dépliable de sa poche et le déplia. Le sac devint un cabas.

- J’ai besoin de matériel, expliqua Castle. Un masque respiratoire, une bombonne d’oxygène et un tube pour relier les deux. Trouve-moi aussi deux blouses de médecins, et une civière.
- On est ici pour voler du matériel ?! s’étonna Kevin. Attends, je m’apprête à devenir flic ! Ce n’est pas en volant du matériel que je le serai ! On n’a rien à faire là, mec !
- Ce n’est pas exactement pour ça qu’on est ici, avoua l’écrivain. Je t’explique… En gros, je suis la seule personne sur terre à voir et entendre l’esprit d’une femme dans le coma ici même. Elle est censée se faire débrancher à midi pile, et si je veux tout ce matériel, c’est pour voler son corps.

Kate écarquilla les yeux. L’écrivain se rendait-il au moins compte de ce qu’il s’apprêtait à faire ?

- Mais t’es fou, s’écria Ryan. Déjà que je ne crois pas trop à cet histoire d’esprit, mais même si c’était vrai, pourquoi est-ce qu’on prendrait autant de risque pour une femme ?
- Toi parce que tu me dois un service, rétorqua Castle. Et moi parce que… Parce que je l’aime.

Ryan et Beckett restèrent bouche bée. Tout deux n’en revenaient pas. Rick avait-il bien dit ça ? La policière porta une main à sa bouche, comme pour la cacher, et murmura un « Jamais personne ne m’avait dit ça avant » tandis que Ryan commençait à sourire, n’entendant évidemment pas les paroles de Kate.

- Richard Castle, amoureux, annonça Kevin. C’est la première fois depuis longtemps, pas vrai ? Bon, alors on ne va pas la gâcher ! Je vais te trouver ce dont tu as besoin et on file chercher ta belle !

Un sourire se dessina sur le visage de Rick. Il avait toujours su qu’il pouvait avoir confiance en Ryan, c’était un bon gars, un ami fidèle, et qui savait rendre service.

Lorsque tout le matériel fut réuni et que les deux hommes eurent enfilé leurs blouses, ils déplièrent la civière et la portèrent péniblement dans les escaliers. Puis ils la posèrent une fois arrivés dans les couloirs, et la poussèrent jusqu’à la chambre de Beckett, prenant l’ascenseur pour arriver au bon étage. Tout le monde les prenait pour des médecins, ils purent donc aisément entrer dans la chambre de Kate, poser son corps sur la civière, et installer le matériel.
Mais au moment où ils s’apprêtaient à partir, un médecin entra. Il était au téléphone, et ne remarqua donc pas tout de suite les deux hommes.

- Oui. Je suis dans la chambre, là. … Oui, oui, je l’emmène. … Non, le père n’est pas là, mais il devrait arriver bientôt. … Ok, je te rejoins quand les infirmières auront emmené le corps. … Ouais, ok, à toute.

L’homme releva la tête et découvrit les deux hommes, qu’il prit tout comme les autres pour des médecins.

- Je peux vous aider, messieurs ? demanda l’homme.
- Euh… Oui, enfin non, bafouilla Rick. Nous emmenons mademoiselle Beckett faire des examens.
- C’est inutile,
répondit le médecin. Je suis ici pour la débrancher.
- Nous avons des raisons de croire qu’elle est sur le point de se réveiller, expliqua Rick. Et j’ai l’autorisation du chef de service pour l’emmener.
- Vraiment ? s’étonna le médecin. Vous permettez que je l’appelle pour vérifier ?
- Euh…. Oui ?

Le médecin composa un numéro sur son téléphone et le porta à son oreille, attendant d’être mis en ligne avec son correspondant.
Ryan et Castle profitèrent de ce petit moment d’inattention pour saisir les côtés de la civière et la pousser en courant. Ils déboulèrent dans le couloir, et continuèrent leur course folle jusqu’à l’ascenseur, entendant le médecin crier derrière eux.

- Hé ! Arrêtez-vous ! Appelez la sécurité ! Ils volent une patiente !

Tandis que Castle continuer de pousser la civière à grande vitesse, Ryan lâcha pour aller ouvrir le bouton de l’ascenseur, un vrai travail d’équipe ! Mais juste au moment où ils allaient entrer, un homme de la sécurité se jeta sur Ryan et le plaqua contre le mur de l’ascenseur. Castle partit en courant, espérant trouver un autre ascenseur avant que la sécurité ne débarque.
Il courait le plus vite possible, mais fut plaqué en plein élan par un autre agent, comme un rugbyman voulant en empêcher un autre de marquer. La civière fut arrêtée à peine quelques mètres plus loin par un troisième agent, et l’esprit de Kate regarda avec horreur son corps.

Dans l’ascenseur – toujours ouvert –, l’agent maintenait Ryan plaqué contre la paroi de l’ascenseur et s’apprêtait à lui donner un violent coup de poing de sa main libre quand il se rendit compte qu’il tenait un masque et un tube respiratoire.

Jim Beckett et Javier Esposito arrivèrent en courant de la cafétéria de l’hôpital, alertés par des infirmières, et virent le corps de la jeune femme sur la civière. Elle n’avait plus aucune assistance respiratoire, et son rythme cardiaque devenait de plus en plus faible…

- NON !

Castle se libéra des agents de sécurité dans un cri de désespoir et se précipita sur le corps de Kate, à côté duquel se tenait son esprit. Il vit avait horreur l’esprit devenir de plus en plus transparent, disparaître peu à peu.
Dans un élan de désespoir et d’amour, il déposa un doux baiser sur les lèvres du corps inconscient. L’esprit de Kate eu une mine étonnée, et elle porta ses doigts à ses lèvres.

Puis le bip continu de la machine indiqua que le cœur venait de cesser de battre, et l’esprit de Kate disparu totalement…

Tout à coup, un miracle se produisit. Le bip reprit, le cœur se remettait à battre ! Seul, sans plus aucune assistance ! Les yeux de la jeune femme s’ouvrirent brusquement et elle prit une énorme bouffée d’air.
Autour d’elle, tout le monde applaudit sans qu’elle ne comprenne pourquoi, et son père se précipita sur elle pour la serrer dans ses bras. Elle lui rendit son étreinte lui souriant, puis adressa un sourire chaleureux à Esposito, qui restait un peu en retrait.

Rick s’approcha lentement de Kate, qui le toisa d’un regard curieux. Castle lui sourit gentiment, s’approcha un peu de la civière.

- Bonjour Kate, dit-il. Ca va ?
- Qui êtes-vous ? lui demanda-t-elle.

L’écrivain se figea. Kate ne se souvenait donc plus de lui ? Toute cette histoire durant son coma, tout avait pu disparaître en si peu de temps ? Juste parce qu’elle se réveille, rejoint enfin réellement le monde ?
L’homme soupira. C’était à prévoir, de toute façon… Chaque fois qu’il aimait sincèrement une femme, ça tournait à la catastrophe… Chez lui, les histoires d’amours finissent mal, tout le temps !
Mais il ne pouvait s’empêcher d’avoir le cœur déchiré. Il était tombé réellement amoureux pour la première fois depuis Gina, et il fallait que la femme qu’il aime l’oublie…

Il adressa un petit sourire à Jim, qui le toisait sévèrement, aux agents de sécurité, qui avaient abandonné leur prise, et il quitta l’hôpital, rendant au passage sa veste à une infirmière devant qui il était passé…



- - - - - - - - -
Deux jours plus tard, dans le jardin de l’hôpital
Kate se promenait tranquillement dans les allées du jardin de l’hôpital. Cela faisait deux jours qu’elle était réveillée, mais les médecins souhaitaient la garder encore un peu pour vérifier que son cœur allait bien et qu’elle n’avait vraiment gardé aucune séquelle de son coma.

Respirer l’arôme des fleurs lui faisait du bien. Ça l’apaisait, ça lui changeait les idées… Et ça lui rappelait son enfance, quand elle se promenait au jardin botanique avec ses parents.
Tant de beaux souvenirs qu’elle n’oublierait jamais, et qu’elle ne voudrait jamais oublier.

Tout à coup, un raclement de gorge dans son dos se fit entendre. Elle se retourna et se retrouva face à l’homme qui était présent à son réveil. C'était Rick Castle, l'écrivain ! Ce dernier lui souriait, et on pouvait lire de l’amour dans ses yeux. Il lui tendit un bouton de manteau.

- Tenez, lui dit-il. Si mes souvenirs sont bons, ce bouton vous appartient.

La jeune femme saisit le bouton, effleurant au passage la main de l’écrivain, et une sensation bizarre l’envahit.
Des flashs back lui revinrent à ce simple petit contact. Elle voyait un grand homme brun aux yeux océans, le même qui se tenait en face d'elle à ce moment précis, qui l’avait aidée, l’avait accompagnée dans cette folle aventure, et l’avait même embrassée… Elle se souvint se sentir bien avec lui, en sécurité… Elle se souvint l’aimer, tout simplement. Comment, en deux jours, avait-elle pu tomber amoureuse ?
Elle entendit aussi une voix. Sa propre voix. Et cette voix disait dans un écho : ‘Le jour où je me réveillerai, où je vous sentirai vraiment, ce jour là, je vous saurai à mes côtés, pour toujours.’. Alors, elle se souvint de tout… Il avait donc trouvé le courage de revenir la voir !

- Oh, pardon, j’ai oublié la politesse ! s’exclama l’écrivain l’air confus, la sortant ainsi de ses pensées. Bonjour !

En guise de réponse, elle rit et fondit sur ses lèvres. Ils échangèrent un doux baiser, qui marqua le début d’une nouvelle aventure, encore plus folle et bien plus longue que la précédente...
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Quetsche

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MessageSujet: Re: Un amour d'esprit   Un amour d'esprit EmptyVen 29 Juin - 8:48

tu l'a posté sans même me le dire????
comment a tu osé pour la peine je commente pas na



edit parce que j'ai au moins battu mon reccord ^^

alors je vais pas te redire ce que je t'ai dit en commentaire mais j'adore tu m'impressionne
et les modifications que tu as fait sont vraiment bien bon je te l'ai conseillier donc logique que je les trouve bien mais en plus tu les a super bien tourné
je suis vraiment admirative devant ton talent bravo
ps et pour les autres ody a modifié env 2phrases suite a mes conseils donc je n'ai rien fait c'est son talent qui a tous fait.

bravo ody danse couple
et merci de m'avoir demandé mon avis j'en suis flaté kiss

un autre os quand tu veut voir même une fic je serrais ravie de la lire.

re edit j'ai oublié de te dire que j'adore ton titre.
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MessageSujet: Re: Un amour d'esprit   Un amour d'esprit EmptyVen 29 Juin - 9:32

ohhh ! c'est trop bien !!! j'adore !!!
folle histoire ! mais qui fait rêver^^
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MessageSujet: Re: Un amour d'esprit   Un amour d'esprit EmptyVen 29 Juin - 11:48

Merci beaucoup, vos commentaires me font vraiment plaisir ! Un amour d'esprit 2949492947

Quetsche : Désolée mais je n'ai pas pu te prévenir, je me suis couchée assez tard [ ça se voit à l'heure à laquelle j'ai posté mon OS Un amour d'esprit 3662581069 ] donc j'étais fatiguée, et puis tu étais partie aussi alors...
Bon bah je crois que tu as réussi à me faire rougir... Et ce n'est pas vrai, je n'ai pas de talent ! Et puis de rien, tes 'critiques' m'ont permis d'améliorer mon OS, alors c'est plutôt moi qui devrais te remercier. :)

mandou-land : J'avoue que l'histoire est un peu tirée par les cheveux, mais comme je l'ai expliqué, je me suis inspirée d'un film, donc sur ce coup là je ne suis pas vraiment fautive ! x'D

En tout cas je suis vraiment contente que ça vous ait plut ! :)
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MessageSujet: Re: Un amour d'esprit   Un amour d'esprit EmptyVen 29 Juin - 18:25

Génial ton OS, bien écrit.
j'adore
Je connais ce film!!
et du coup tout m'est revenue en te lisant.
mais je dois avouer que quand tu as lu le livre et ben le film est merdique à côté, il manque tp de scène et ça n'a rien à voir!
Donc je te conseille d'acheter le livre, il est bien mieux
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MessageSujet: Re: Un amour d'esprit   Un amour d'esprit EmptyVen 29 Juin - 18:59

Merci, poO. :)
Je suis heureuse que ça te plaise. ^^

Pour le livre, et bien tu viens de m'apprendre qu'il existait ! xD En fait ma mère m'a forcé à regarder ce film [ qui passait sur TMC, je crois ] , et c'est comme-ça que l'idée m'es venue...
Mais si je retrouve le livre, je verrai pour l'acheter, promis ! :)
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MessageSujet: Re: Un amour d'esprit   Un amour d'esprit EmptySam 30 Juin - 9:56

Wow.
Sincèrement Ody, je suis impréssionnée !
La longueur de ton Os est vraiment admirable pour ton âge, et son contenu l'est tout autant.
Les mots, les tournures de phrases que tu emploies sont génials. On voit que tu soignes tes écrits, et ça, c'est vraiment top.
C'est toujours dur d'écrire quelque chose qui se déroule avant la saison 1, avant tout ce qu'on sait sur les personnages et leur histoire. Et pourtant, je trouve que tu as bien gardé les caractères des personnages. Beckett est une flic passionnée par son travail, qui ne pense à vrai dire qu'à ça. Esposito est plus détendu. Et Rick est un papa poule adorable, et croit aux esprits en tout genre.
Il y a une phrase que j'ai particulièrement adoré, j'ai du la relire 3 fois: '' Le flic voyait une victoire, l’ami voyait une absence, mais au fond, les deux souffraient énormément. '' Là, franchement, je te dis chapeau !
L'histoire en elle même est tout aussi agréable à lire. J'adore lire de la science-fiction, et tu as bien garder cet esprit là. Le passage où Rick va voir dans le livre de quel phénomène est atteint Kate, j'ai trouvé ça bien vu, ça nous permet de mieux situer le truc.
Et l'intervention de Ryan : Parfaite !
J'aime quand des fictions traitent avec brio leur rencontre, et j'aime à croire que peu importe l'endroit, le pourquoi du comment, c'est deux là sont fais pour se rencontrer. Et tu l'as drôlement bien réalisé.
je crois savoir ce qui dérange Kat. C'est sans doute la fin, avec le Casket un petit peu rapide. Personelement, ça ne m'a pas plus dérangé que cela. Oui, c'est rapide, mais avec une histoire pareil, c'est plutôt normal !

Enfin bref, quand tu veux tu récidives ! Bravo à toi Ody j\'tesautedessus
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MessageSujet: Re: Un amour d'esprit   Un amour d'esprit EmptyMer 4 Juil - 9:49

Hey APi !!

Je t'ai déjà dit ce que je pensais de ton OS, par MP, mais je tiens sincèrement à te le redire.

Tu m'impressionne !! Les mots que tu emploie, les phrases qui sont bien formuler... C'est parfait !

Je n'ai pas trouvée une seule imperfection ! L'histoire est génial, rien à dire la dessus !

Bravo, et je peux te dire que je serais la première à te lire quand tu feras de nouveau écris.

Continue comme ça Api Un amour d'esprit 2949492947
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MessageSujet: Re: Un amour d'esprit   Un amour d'esprit EmptyMer 15 Aoû - 19:27

Vraiment bien comme OS. Je n'avais pas remarqué que tu avais écris que cet Os était inspiré d'un film, et en commantaire j'allais mettre que il y avait un film qui était comme ça. D'ailleurs ce film est vraiment nul, le livre est beaucoup mieux hihihi . Et si tu t'es inspirée du film, sache que tu as fait, selon moi, beaucoup mieux que ce film. ( Au cas où vous ne l'aurez pas remarqué : je n'aime pas du tout ce film xD, j'avais lu le livre avant et j'avais vraiment accroché. Quand j'ai vu le film, j'ai, comment dire .... été dégoûtée. 'Fin bref, et pour ceux que ça intéresse le livre s'appelle "Et si c'était vrai" de Levy ^^. Je vous le conseille vraiment ;), mais pas le film xP )
Bref, ton Os est vraiment bien, et pas si OOC que ça puisque ça se passe bien avant la saison 1. Donc bravo c'est très bien et c'est bien écrit :)
M.m.s : si Ody c'est inspiré du film, alors c'est normal, ça finit comme ça. Et personnellement, un peu de bisounours ne fait pas de mal xD
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MessageSujet: Re: Un amour d'esprit   Un amour d'esprit EmptyDim 2 Sep - 12:32

Ah cette histoire me rappelle le livre de Marc Levy et si c’était vrai, superbe d’ailleurs, j'ai vraiment bien aimé, c'est mignon ! Au faite la seule femme que Castle à vraiment aimé sincèrement avant Kate c'est Kyra ! Voila eh bien merci de ce bon moment
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