Hey tout le monde ! (:
Sous demande d'illiana, je poste un de mes OS ici. En espérnt qu'il vous plaira. Bonne lecture !
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Titre : Who I am ...
Rating : Tout public.
Spoiler : Pas vraiment de spoiler.
Personnages : Rick et Kate.
Who I am…
Qui je suis ?
Je suis Richard Castle, écrivain fini, homme désespéré au cœur brisé. Il lui aura fallu plusieurs tentatives pour me sortir définitivement de sa vie, mais cette fois-ci, cette tentative s'est avérée être la bonne. 4 ans que je la suivais, elle, ma muse, Katherine Beckett. 4 ans de bonheur, si vous voulez mon avis. Cela n'a jamais été facile de me faire accepter dans ses enquêtes mais j'y suis finalement arrivé. Mes théories, à sa plus grande surprise, étaient parfois le dénouement qui lui permettait de résoudre une affaire. Au début, elle avait cru au simple hasard, comment moi, un écrivaillon coureur de jupon pouvait avoir aidé à résoudre une enquête ? Et puis finalement, j'avais répété l'opération. Je ne dis pas que j'étais indispensable, ça serait faux, et ça serait me vanter, ce que depuis maintenant un certain temps, je n'ai plus le cœur à faire.
Non, elle n'avait pas eu besoin de moi avant, Kate était douée, c'était même la meilleure. Néanmoins, elle avait appris à apprécier ma compagnie, bien que je lui aie imposé ma présence. Jamais une femme ne m'avait autant fasciné. Oui, je l'adulais, lui vouait une admiration sans faille. Il m'aura fallu du temps pour décrypter ce personnage, et elle ne m'avait jamais rendu la tâche aisée. C'était dans son caractère de cacher ses émotions aux vues de tous, et cela n'a pas été chose facile qu'elle m'accorde sa confiance. Plus je la connaissais, et plus j'avais envie d'en découvrir, oui Kate Beckett est, et restera toujours un mystère à éclaircir pour moi. Tout en elle me fascinait : sa grâce, sa beauté, son allure... Mais il n'y avait pas que le physique chez elle, et si cela avait été le cas, je m'en serais bien vite lassé, et la seule et unique chose qui m'aurait importé, c'est qu'elle finisse dans mon lit.
Non Kate n'était pas comme les autres. Outre son physique de rêve, il y avait un élément en plus chez elle. Que dis-je, une multitude d'éléments en elle qui ne faisait qu'accroitre la passion que je lui vouais chaque jour un peu plus. Parmi ces éléments, un m'avait tout de suite séduit : son côté fort, rebelle. Elle ressemblait à une lionne que jamais personne n'arriverait à dompter. Ceci se ressentait particulièrement dans les interrogatoires de suspects. Jamais elle ne lâchait le morceau, jamais elle ne flanchait. C'était son élément, l'endroit dans lequel elle était reine. Et puis j'avais compris que cette apparence était trompeuse, cette femme était fragile et ne le laissait pas paraître. Un jour, elle m'avait confié que sa mère était morte, assassinée dans une ruelle. Pour la première fois, j'avais vu et ressenti sa faiblesse, sa vulnérabilité dans cette affaire, et ça m'avait servi de déclic. Je devais l'aider à résoudre cette enquête, coûte que coûte, pour qu'enfin elle soit apaisée.
Grave erreur de ma part, j'avais réouvert le dossier et elle m'en avait voulu, avait décidé de me virer purement et simplement du commissariat, ainsi que de sa vie. J'étais revenue pour m'excuser, je ne voulais pas partir dans ces conditions, et il était de mon devoir de me racheter. Elle avait accepté, mais je savais désormais à quoi m'en tenir, interdit d'entreprendre une quelconque recherche sur ce dossier. Et puis, il y avait eu de nouveaux éléments, qui étaient venus s'ajouter à cette enquête. Un coup dur pour elle, d'autant plus qu'elle avait dû abattre Dick Coonan, à cause de moi. Je m'étais vraiment senti mal ce jour-là. De quel droit osais-je la priver de cette vérité. De quel droit m'étais-je introduit dans son quotidien ? J'étais prêt à partir, pour son bien. C'est alors qu’à ma plus grande surprise elle m'avait retenu, me disant que lorsque cette affaire serait résolue, elle voulait que je sois à ses côtés.
Cette simple phrase m'avait fait l'effet d'un choc électrique. Bien plus qu'un témoignage de sa confiance, ces quelques mots voulaient dire que j'étais désormais intégré dans l'équipe, et dans sa vie. Les choses s'était compliquées avec Montgomery. Cela n'avait été facile pour personne d'apprendre qu'il était le 3eme flic, surtout pour elle. C'était son mentor, et elle le respectait énormément. Bien évidemment, nous lui avions tous pardonné et faire son deuil avait été une nouvelle épreuve. Il s'était sacrifié pour la protéger, emportant avec lui LockWood. Elle avait replongée, même après la fusillade, cet instant qui était d'ailleurs gravé dans ma mémoire à tout jamais, bien que j'aurais aimé pouvoir l'oublier. Souvent des images refaisaient surface.
Sa voix douce et forte s'élevant dans l'assemblée, pour rendre un dernier hommage à notre regretté Roy, puis d'un coup, un tir, des cris, son corps qui s'affaisse, moi me jetant sur elle afin d'empêcher sa mort, le transport à l'hôpital, l'attente insupportable durant l'opération, l'affreuse attente qui nous rongeait, chacun ne sachant si elle va s'en sortir... Dans mes cauchemars, elle ne se réveille pas, chose qui me fait me réveiller tremblant, avant de mettre quelques minutes à me ressaisir. Je l'avais sortit de là, ne voulant pas la voir s'enliser dans cette enquête. Et ayant reçu des dossiers, je m'étais plongé dans cette affaire, une nouvelle fois, sans rien lui dire, uniquement pour son bien. Et elle ne l'avait pas entendu de cette oreille. Voilà où tout cela m'avait donc mené ... J'avais perdu la seule femme qui avait réellement comptée pour moi.
Je suis Rick Castle, mais sans Kate Beckett, je ne suis plus grand chose.
***************
Je suis Katherine Beckett, lieutenant de police, femme forte. Enfin, je crois que je le suis. Depuis quelques temps maintenant, je n'en suis plus persuadée. Que suis-je vraiment ? Une énigme impossible à résoudre, me répondrait un certain écrivain. C'est sans doute le cas, mais je ne peux désormais plus m'en assurer, étant donné qu'il ne fait plus partie de ma vie, vie dans laquelle il s'est immiscé pendant 4 longues années. Insupportable, avec son côté supérieur, sa façon de tout prendre à la dérision. Insupportable, mais indispensable, il me l'avait montré à de nombreuses reprises : en me sauvant la vie un nombre incalculable de fois comme en étant chaque jour un roc pour moi, roc sur lequel je pouvais m'appuyer en cas de besoin. Chose que j'avais du mal à faire, ne voulant jamais me mettre en position de faiblesse.
Seulement avec lui, c'était surtout preuve de confiance immense, je me sentais bien en sa compagnie, et c'était ça qui me faisait le plus peur. Comment un homme pouvait-il à ce point chambouler ma vie, et comment se pouvait-il que le fait de me montrer vulnérable à ses yeux ne me dérangeait que très peu ? Après le décès de ma mère, je m'étais jurée de ne plus jamais m'attacher à quelqu'un, et pour cause : cela faisait beaucoup, beaucoup trop mal. Et de toute façon, je ne pouvais avoir une relation aussi fusionnelle avec un homme qu'une fois cette enquête réglée. Oui c'était cela, nous étions fusionnels, l'un terminant les phrases de l'autre, chacun devinant les pensées de l'autre simplement par le regard. Et c'était ça, qui me terrifiait : Comment pouvait-on être à ce point-là en osmose avec une personne ?
Mais passons ce point-là, et revenons-en à un autre : l'enquête. Je m'étais toujours jurée de résoudre cette affaire, coûte que coûte. Dès mes débuts dans la police, je restais tard le soir pour éplucher les moindre détails du dossier, cherchant la plus petite chose que mes coéquipiers n'auraient pas décelées. Et puis, j'avais abandonné pour un petit temps, comprenant que tout ceci était en train de me détruire. Quelques mois après son arrivée, Castle avait réouvert le dossier, et m'avait fait part de son avancement, de ses découvertes : Je l'avais atrocement mal pris. De quel droit se mêlait-il de mon enquête ? Cette affaire faisait partie de ma vie, et non de la sienne. Je l'avais chassé du district mais il était revenu. De nouveaux éléments étaient apparus, de nouvelles personnes pouvaient nous aider à avancer.
Parmi une d'elles, Dick Coonan. Il pouvait m'apporter des noms manquants, et ne l'avait pas fait. Pire encore, il avait pris Richard en otage. J'étais dans l'obligation de l'abattre, emportant avec lui son secret. Je m'étais effondrée, pourquoi tout était aussi injuste ? Castle m'avait aidé à me relever suite à cet échec, qui m'avait totalement désespérée. Ensuite, j'avais compris qu'il se sentait énormément responsable de cet incident, bien que ce ne fût pas sa faute, et ça, il devait le comprendre. Il avait voulu quitter le commissariat, et cette fois-ci, c'était moi qu'il l’en avait empêché. J'avais réalisé qu'il rendait mes journées plus agréables, un peu moins difficile. Nous en étions là, avant cet été. Plus d'un an s'était écoulé après l'incident Coonan, avant qu'un autre, bien plus dévastateur encore, ne fasse surface : Montgommery était dans cette affaire.
J'étais tombée de haut, de très haut. Mais je ne voulais pas sa mort, bien qu'il ait fait une erreur, il restait l'homme qui m'avait tout appris, mon mentor, celui que j'admirais plus que tout. Trop tard, il n'avait voulu m'écouter, pour me protéger, disait-il, un nouveau déchirement. Toutes les personnes que j'aimais disparaissait une à une, et également toutes celles susceptibles de m'aider à retrouver celui qui avait commandité le meurtre de ma mère. Et il n'y avait pas eu que ça ! Hormis le fait de perdre une nouvelle fois une personne chère à mes yeux, on avait essayé de me tuer. Je n'avais même pas pu rendre hommage à cet homme que j'admirais. Là encore, Rick avait été présent tentant de me sauver, au péril de vie.
Il ne s'était pas uniquement contenté de cela, mais m'avait en plus confessé ses sentiments. Pourtant, après mon réveil, je ne lui avais pas donné de nouvelles pendant 3 longs mois. J'avais besoin de temps, pour digérer toutes ces choses. Oh, il m'en avait voulu, et ça je l'avais compris en voyant son regard lors de la séance de dédicace. Il m'avait fallu de la force pour me faire un tant soit peu pardonnée. J'avais moi aussi fait un pas en avant, pas qui, à mes yeux, était très important : je lui avais en quelque sorte avoué que je l'aimais, mais que je n'étais pas encore prête à me lancer dans la relation que je souhaitais avoir avec lui. C'était d'ailleurs pour ça que je lui en voulais. Je l'aimais, et il mettait sa vie en danger en rouvrant le dossier, ce qu'il m'avait quasiment interdit de faire. C'était un après-midi qu'il était venu sonner à mon appartement, et qu’elle ne fût pas ma surprise en le trouvant sur le pas de la porte !
Son air ne me présageait rien de bon. Je le connaissais suffisamment pour voir que quelque chose clochait. Et puis, mes doutes furent confirmés quand il me raconta son avancée. Nous nous étions disputés. Je lui reprochais d'ouvrir une enquête qu'il m'empêchait pourtant de résoudre. Il mettait sa vie en danger, et cela simplement pour moi. Il n'en avait pas le droit, trop de personnes avaient besoin de lui, sa mère, sa fille, ses amis, sa maison d'édition, et puis ... moi. J'avais mis du temps à m'en rendre compte, trop peut-être, mais je n'imaginais désormais plus une seule seconde de mon existence sans lui. Il ne le comprit pas, pensant sans doute que j'étais égoïste. Il partit et claqua furieusement la porte, me criant que si je ne voulais plus le voir, et bien soit, il accepterait ma demande. Je me laissais choir dans le canapé, et essuyais les larmes qui commençaient doucement à glisser le long de mes joues.
Je ne voulais pas qu'il gâche sa vie pour moi, je ne l'accepterais jamais. Déjà, lors des interventions, j'avais peur qu'il prenne une balle perdue, où qu'un malfrat lui fasse du mal, alors pourquoi s'intéressait-il de si près à une enquête de cette ampleur ? Une heure durant, je repensais à notre conversation : je n'aurais pas dû le chasser de cette manière-là. Pleine de regrets, je me levais, il fallait que je le rejoigne, et que je lui explique calmement les raisons qui m’avaient poussée à agir de la sorte. Je sortis de mon appartement et arriva dans la rue. Là, j'hélais un taxi, et fut soulagé de voir qu'un s'arrêtait sur le trottoir d'en face. Je traversais la rue à toute allure, quand soudain, plus rien. Un choc, un choc d'une violence inouïe me projeta dans les airs, avant que mon corps n'atterrisse quelques mètres plus loin.
Je ne comprenais pas, pourquoi tant de personnes s'agitaient-elles autour de moi ? Pourquoi mes muscles me faisaient aussi mal ? J'entendis un homme hurlé qu'il fallait appeler une ambulance. Je connaissais cette voix, elle était si agréable à entendre, si familière. Et puis, soudain, je l'identifias : Castle. Il était revenu, pour moi, pour sans doute mettre à un terme à notre dispute. Ainsi nous avions eu la même idée, comme toujours. Il ne m'en voulait pas, et ça, ça me faisait du bien de le savoir. Mais il pleurait, semblait désespéré, je n'aimais pas le voir comme ça. Il était triste, je le sentais. Et je l’étais, moi aussi. Je pensais depuis toujours que si je devais mourir ça serait probablement lors d'un raid chez un suspect bien trop virulent, et certainement pas comme ceci, renversée par un chauffard. Il me restait encore tant de chose à faire, tant de chose à dire, et je n'en avais pas eu le temps, je n’en aurais plus jamais le temps.
Je pensais qu'il m'en restait encore beaucoup du temps justement. Le destin en aura voulu autrement. Un pâle sourire se forma sur mon visage, pour lui. Déjà, un voile noir embrumait mes yeux, et je ne sentais plus rien, je n'avais plus aucune force, pas même celle de continuer à réfléchir. Un voile noir obscurcissait progressivement ma vision, recouvrant peu à peu le visage ravagé de chagrin de cet homme auquel s’adressaient les derniers battements de mon cœur, douloureux rappel de ce qui ne serait jamais.
Je suis Kate Beckett, mais je crois que je ne suis plus de ce monde.
Sujet: Who I am ? 
Tu permes! mais je veux 
un mouchoir !!!
