Shut The Front Door

Forum francophone sur la série Castle
 
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 My fault, Your Mistake

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3 participants
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Iulia

Iulia


Messages : 22
Date d'inscription : 10/09/2012
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MessageSujet: My fault, Your Mistake   My fault, Your Mistake EmptyJeu 20 Sep - 17:29

Euh ... Tout d'abords bonjour à tous ::d: !!! Je poste un OS qui a déjà été posté sur deux autres forums, et qui à été écrit il y un bout de temps maintenant ... Mais Make.Me.Smile m'a demandé de le poster sur celui-ci et moi (faible comme je suis ^^) je ne peux rien lui refuser Blushing
Cet OS fait suite au 4x19.

Résumé : Castle vient de découvrir le secret de Kate. Leur partenariat pourra-t-il survivre à cette découverte ? Rick n'est désormais plus sûr de rien .
Personnages principales : Kate Beckett, Rick Castle.
Personnages secondaires : Kevin Ryan, Javier Esposito.
Rating : K



My Fault, Your Mistake

Cette phrase résonnait en moi comme un écho.

So I guess it's just us...

Comme une évidence, comme un destin tracé. Lui et moi, face à face, au terme d'une journée éprouvante, soulagés d'avoir pu mener cette enquête jusqu'au bout, mais encore secoués d'avoir été si proches de voir tant de vies s'envoler.

Il y avait quelques mois de cela, je me serais empressée de rentrer chez moi, souriante à l'idée de pouvoir me prélasser dans mon bain, Heat Wave dans une main, un verre de vin dans l'autre. Pourtant ce soir, de toutes autres envies parcouraient mon intellect, et l'idée de me retrouver seule dans mon appartement n'en faisait plus du tout partie. La version fictive de mon écrivain ne me suffisait plus.

oOoOoOoOo

Je proposai à mes trois compères de nous retrouver autour d'un verre, prolongeant cette journée dans une atmosphère plus festive. Castle à mes cotés, je ne doutais pas qu'il serait le premier enthousiaste, mais les gars refusèrent poliment, Ryan voulant passer du temps avec Jenny, quant à Espo, les évènements de la journée avaient eu raison de son énergie.

Il ne restait donc plus que nous deux. Inconsciemment je n'attendais que cet instant. Me retrouver juste avec lui. Dans ces silences dans lesquels nous partagions tant. Dans ce regard azur, empli de tendresse et de dévotion. Ces moments m'étaient devenus aussi nécessaires que mes doses journalières de caféine. Ces petites attentions avaient pour effet de me procurer d'infimes frissons, s'éparpillant le long de mon échine, déclenchant une vague de chaleur au creux de mes reins. Jamais un homme n'avait pu me faire ressentir tant d'émotions sans même me toucher. C'était comme une énergie, un courant invisible liant nos deux corps, les faisant se rapprocher. Deux électrons en mouvement ne cherchant à faire qu'un.

Castle avait été distant depuis l'interrogatoire de Robert Lopez, mais il s'impliquait tellement dans ce genre d'enquêtes qu'il était difficile de laisser la place à toute forme de rapprochement. J'étais moi-même la première à me jeter corps et âme dans nos investigations et dans cette dernière davantage encore, pour tenter de rendre à ces victimes et à leurs proches ce qui leur avait été si brusquement ôté lors de cette explosion. Un semblant de dignité, d'égard, et de respect pour leur vie. Je sentais le besoin de faire sortir toute cette pression emmagasinée durant la journée, je voulais pouvoir sourire et rire, sentir la vie en moi, un don dont mon écrivain avait vraisemblablement hérité dès le début de notre partenariat. Je n'attendais qu'un geste, qu'une parole, pour lui ouvrir une brèche supplémentaire dans ce mur, et lui permettre de faire entrer la lumière qui réchaufferait mon cœur. Je voulais me laisser porter par le moment présent, oubliant ne serait-ce qu'un instant ce pourquoi je m'étais si longtemps fermée au monde qui m'entourait, ce pourquoi je m'étais interdite de vivre pleinement ma vie.

J'avais l'intuition que les paroles de Rick, prononcées un peu plus tôt dans l'après midi, traduiraient enfin ce que nous avions tant de mal à nous avouer. Cette affaire m'avait fait prendre conscience que je ne voulais plus remettre à plus tard ce que je pouvais vivre dès à présent, et la relation construite avec Castle au fil des années ne pouvait pas se terminer sur tous ces non-dits. J'avais désormais si peur de le perdre au cours d'une enquête sans qu'il sache ce que je ressentais au plus profond de moi. Je ne m'imaginais plus passer à côté de toutes ces occasions. Mon métier nous avait une fois de plus enseigné que la vie était un don, un cadeau qui pouvait nous être ôté en un claquement de doigts, sans même avoir vécu toutes les choses pour lesquelles nous avions fait tant de sacrifices. Sans même avoir pu réaliser nos rêves.

Il avait, une nouvelle fois, fait un pas dans ma direction, m'avouant à moitié qu'il ne voulait pas se retrouver à la place de ce couple de touristes, séparés par le hasard d'être au mauvais endroit au mauvais moment. Si cela arrivait, je ne pourrais jamais me pardonner d'avoir tant mis à l'épreuve sa patience. Son année de célibat depuis sa rupture avec Gina, était sa façon à lui de me dire qu'il était mon exclusivité, mon unique, mon one and done. Il avait eu milles et une occasions de faire un écart, de se laisser aller au plaisir, après tout je ne lui avais avoué qu'à demi-mots, qu'une fois le mur tombé, je serais prête à entreprendre une relation sérieuse. Là encore il avait fait preuve d'une clairvoyance hors du commun, me faisant comprendre qu'il fallait donc s'atteler à faire tomber ce mur si présent à l'intérieur de moi, pour que je puisse enfin vivre comme je le méritais.

Cet homme rendait mon passé plus supportable, enjolivait mon présent et éclairait mon futur. Il était mon ami, mon compagnon, mon partenaire, mais aussi mon roc, mon confident, ma moitié, mon complément. Il était encore présent après tout ce temps, après toutes ces années, et je me devais de lui rendre ce qu'il m'avait donné...

oOoOoOoO

J'écoutais avec une certaine distance Beckett proposer aux gars d'aller boire un verre maintenant que nous avions résolu l'affaire. J'avais en effet besoin de me changer les idées, besoin de prendre l'air, besoin de me retrouver en dehors de tout ça, en dehors de ces murs. Mais pas avec elle. Pas ce soir. Plus maintenant. Les paroles de Mère résonnaient encore dans ma tête.

Richard, l'amour n'est pas un interrupteur, tu ne peux pas juste l'éteindre. Tu ne peux pas travailler à ses cotés et ne rien ressentir

En effet, elle ferait pendant encore un long moment battre mon cœur, mais ce soir il ne battait plus la douce mélodie de mes sentiments pour Kate Beckett, il battait tout simplement pour me permettre de continuer à vivre, de continuer à me présenter tous les matins au precint pour me rendre utile auprès des victimes, pour leur rendre justice. Même si ce n'était pas mon métier, j'y avais pris goût. Cela avait dépassé tous les best-sellers que j'avais pu écrire jusqu'à ce jour. Ici, je me sentais vivant, je faisais quelque chose de réel, de concret pour les gens de cette ville. Difficile de croire alors qu'en cet instant, je me sentais entièrement vide, dénué de toute émotion. J'étais présent auprès d'eux, mais à la fois si distant. Je ne comprenais pas. Comment avait-elle pu me cacher ça si longtemps ? Elle se souvenait de tout. Elle se souvenait de mes paroles, de mes larmes, de mes sentiments... Je me sentais si bête. J'espérais sincèrement que ce ne soit qu'une mauvaise blague, qu'elle n'ait jamais prononcé ces mots dans la salle d'interrogatoire.

Pourtant, elle se souvenait bien de chaque seconde passée dans le cimetière.

J'entendis des bribes de conversation puis vis les gars me saluer et partir en direction de l'ascenseur. Je me retournai vers l'objet de toute ma souffrance, mais aussi de tout mon amour. Comment avais-je pu croire que nous pourrions avoir un avenir ensemble ? Je l'aurais pourtant attendue encore des mois voire des années si elle me l'avait demandé. Mais tout ceci était inutile désormais, à quoi bon espérer quand on sait que les sentiments ne seront jamais partagés ? Elle était ma muse, mon rêve éveillé, mon envie de me lever le matin. Elle était la femme pour laquelle j'aurais vendu mon âme au diable, pour laquelle j'aurais repoussé toutes les limites qu'un homme pouvait se fixer.
Un séisme n'aurait pas fait plus de dégâts dans mon cœur. Tellement de choses reposaient sur cette relation particulière que nous avions. Comment faire à présent ? Devais-je tout lui révéler ? Devais-je simplement rompre notre partenariat, prétextant la fin des Nikki Heat ? Ce n'était pas seulement mon amour et ma confiance pour elle qui étaient remis en cause mais aussi ma présence en ces lieux . J'avais su rester ferme devant Mère lorsqu'elle m'avait demandé si je pourrais continuer à travailler au commissariat sachant qu'elle serait à mes cotés chaque jour, mais je ne n'en étais finalement plus sûr du tout.

Je me forçais à rester lucide, à ne pas craquer, pas maintenant, pas devant elle.
Elle me fixait avec un léger sourire aux lèvres.

- Il ne reste plus que nous alors...

Je mourais d'envie de lui dire tout ce que j'avais sur le cœur en cet instant, je pensais ne jamais pouvoir ressentir cela, mais la colère imprégnait chaque cellule de mon corps. Ma désillusion était à la hauteur de mon amour pour elle. Je me sentais si stupide d'avoir espéré si longtemps. Je me flagellais d'avoir été si naïf, si crédule d'avoir cru en ses paroles prononcées sur cette balançoire sept mois plus tôt. J'avais été sa chose durant toutes ces années, répondant à chacune de ses demandes, essayant de la rassurer à chacun de ses doutes, de la faire rire à chacune de ses peines, essayant de gagner ne serait-ce qu'une infime place dans son cœur. Mais elle se jouait de moi comme elle se jouait de "nous". Elle ne savait tout simplement pas comment me dire qu'elle ne partageait pas les mêmes sentiments.

- Oui...

Aucun autre son ne voulait sortir de ma bouche. Je baissai la tête pour ne pas croiser son regard qui me faisait tant d'effet.

- Vous savez, maintenant que cette affaire est classée... De quoi vouliez-vous me parler ?

Mes lèvres s'étaient entrouvertes automatiquement comme si les mots coincés dans ma gorge exerçaient une pression pour en sortir peut importaient les conséquences. Je luttais pour rester aussi neutre que possible. Je ne voulais rien laisser paraître. Encore une fois les paroles émises ne reflétaient en rien ce que j'avais sur le cœur.

- Rien... Rien d'important en fait.

Et si c'était le cas finalement ? J'avais l'espoir, quelques heures auparavant, que mon amour pour elle réussirait à faire tomber chaque barrière mise en travers de notre route, chaque obstacle nous empêchant d'avancer comme nous le désirions réellement. Mais j'avais tort, le suspense s'arrêtait là. Je me rappelais avoir tant de fois pensé, écrit, rêvé, qu'elle était différente, j'en étais alors intimement persuadé. Je me revoyais encore, il y avait peu de temps de cela, me le dire.
Kate Beckett n'est pas une femme comme les autre non... Elle est tellement plus. Elle m'a prouvé tant de fois sa force de caractère, sa gentillesse, sa volonté de rendre justice ; Vous êtes extraordinaire KB.

Comment une simple phrase avait pu faire tant de ravages dans mes convictions les plus profondes ? Je ne voulais finalement même plus y penser. "A chaque jour suffit sa peine" et celui-ci resterait à jamais gravé dans ma mémoire comme le jour où ma confiance aveugle en Kate Beckett aurait pris fin. Je n'avais plus qu'à rentrer auprès de Mère et d'Alexis, elles sauraient peut être trouver les mots pour panser mon cœur ne serait-ce que jusqu'à demain matin...

- Je vais rentrer chez moi. Bonne nuit.

oOoOoOoOo

- Bonne nuit ...

Il n'était pas sérieux, si ? Me serais-je trompée sur ses intentions ? J'étais pourtant persuadée que ce qu'il voulait me dire était important à ses yeux, et voilà qu'il rentrait chez lui, sans même revenir sur sa conversation.

J'enfilai mon manteau tout en réfléchissant. En l'espace de quelques secondes, un brouillard épais entoura mon esprit. J'entendis le ding de l'ascenseur, me retournai pour être sûr que Castle n'avait pas changé d'avis. Sa silhouette entrait d'un pas décidé dans l'habitacle, les portes métalliques à peine entrouvertes. Il eut le temps de me faire face avant qu'elles ne se referment. Etait-ce prémédité ? Mon regard croisant le sien stoppa toute réflexion. Une sensation de mal-être m'envahit, il paraissait tellement dur, froid, distant. Son visage si marqué, sa mâchoire si serrée. Une impression étrange s'immisçait en moi. Comme si la chaleur, que sa présence me procurait au fil des journées passées à ses côtés, s'évaporait peu à peu de mon corps. Je ne pouvais plus la retenir. Comme si par un regard, il avait pu reprendre cette sensation que j'avais d'être en sécurité par sa simple présence, cette énergie qu'il savait si bien me transmettre.

Les battements de mon cœur se calquaient au rythme singulier du tic-tac de la trotteuse de mon père. Tel un rappel à l'ordre du maitre du temps, me remémorant ô combien les grains de sable s'écoulant dans le sablier temporel n'étaient pas infinis, réduisant encore un peu plus mes chances de pouvoir lui révéler les sentiments qui tiraillaient mon cœur et mon corps depuis tant d'années.

Si Lanie avait été là elle m'aurait à coup sûr fait une scène, me disant que je n'avais plus aucune raison d'attendre, à part si je voulais le perdre définitivement. Une fois de plus elle aurait eu raison. J'avais de plus en plus de difficultés à passer une journée sans lui, sans avoir l'occasion de le regarder, de le toucher, de lui parler. Mais si cette "chose", qui rendait notre binôme si particulier, disparaissait une fois le pas franchi ? J'aurais alors perdu la seule personne qui, quoi qu'il advienne, ne manquait jamais une occasion de me prouver qu'elle était là pour moi. Je l'aurais perdu lui, Richard Castle, l'homme qui par sa plume avait su me redonner goût à la vie.

Non ce n'était pas possible, je ne supporterais pas de le voir dans les bras d'une autre, je ne supporterais pas de le voir s'éloigner, faire une croix sur notre partenariat. Il ne pouvait pas, pas après tout ce que nous avions traversé. Les paroles d'Esposito résonnaient en moi comme deux ans auparavant.

Pourquoi penses-tu qu'il t'a suivi tout ce temps ? Pour ses recherches ? Il a assez de recherches pour pouvoir écrire 50 livres…

- Rick ...

Je retenais mes larmes, des râles avaient remplacé le bruit de chacune de mes inspirations. Je suffoquais littéralement, cherchant au plus vite à remplir mes poumons de ce gaz si nécessaire à ma survie. Je voulais crier son prénom, le supplier de revenir, de ne pas me laisser, je voulais l'entendre une nouvelle fois me dire Always, me promettre qu'il serait toujours à mes côtés, peut importaient mes refus, peu importait mon obstination à vouloir l'éloigner de moi. Je n'ai pu articuler qu'un simple murmure. Cette unique syllabe, «Rick », définissait mon monde. Rick me connaissait mieux que quiconque, mieux que moi-même. Comment pourrais-je vivre sans lui ? Un étau enserrait mon cœur, accentuant chaque battement de cet organe noble, me faisant me voûter un peu plus. Cherchant à calmer ma respiration, je me tenais la poitrine espérant que mon rythme cardiaque reviendrait à la normale d'ici peu. Mais au lieu de ça, une multitude de questions me vrillaient l'esprit, accentuant mon malaise. La tête me tournait, je ne savais plus où j'en étais, ni ce que je devais faire. L'espoir qui régnait au fond de mon cœur, depuis que cet homme était entré dans ma vie, s'amenuisait au fur et à mesure des minutes qui passaient, sans qu'il sache que tout mon être ne vibrait que pour lui.

Que se passerait-il si aucun son ne sortait ? A supposer que je décide de le rattraper. Si je n'arrivais pas à articuler ne serait-ce qu'un mot lorsque je serais face à lui ? Comment comprendra-t-il mon silence ? Et s'il ne voulait pas m'ouvrir ? S'il n'était pas chez lui ? Pourquoi hésitais-je autant alors que je risquais de perdre l'homme que j'aimais ?

- Il est l'homme que j'aime, murmurais-je à bout de souffle.

Je n'avais jamais prononcé ces mots à haute voix. Je les avais toujours enfouis au plus profond de moi, pensant qu'ils me rendraient faible aux yeux de tous, pensant qu'ils me feraient souffrir à la minute où je prendrais conscience qu'un jour, je serai en mesure de les prononcer pour quelqu'un.
L'idée de pouvoir être sentimentalement dépendante d'une personne me terrifiait, et Rick Castle était définitivement la personne à laquelle j'étais devenue dépendante. J'étais tétanisée à l'idée de me lancer dans une relation avec cet homme, pourtant je ne pourrais me relever s'il se décidait à sortir de ma vie. A cette évocation, une souffrance intense parcourait mon organisme, tel un poison se répendant dans mes veines, brûlant chaque cellule empreinte d'amour et de tendresse pour cet homme. Des rayons de lumière faisaient jour après jourbattre en retrait l'obscurité qui compressait mon cœur, et ces filets d'espoir n'étaient dus qu'à l'entêtement d'une seule personne durant ces trois longues années...

Un silence pesant régnait dans le precint. Je ne savais combien de temps j'étais restée là, adossée à mon bureau, la main sur ma poitrine, cherchant le courage d'affronter mes sentiments. Peu importait si l'on m'avait ne serait-ce qu'aperçue dans cet état. J'en avais assez de me cacher, de faire souffrir malgré moi cet homme qui m'offrirait le monde si je le lui demandais.

Je pris mes clefs de voiture et dévalai les escaliers menant au parking du precint. Je n'avais pas le temps d'attendre l'ascenseur, et cela me permettrait de reprendre une certaine maîtrise de mon corps, après être restée figée un temps certain sur le sol du 12th. Ma Victoria commençait à avoir l'habitude de mes démarrages en trombe. Les pneus crissèrent sur le revêtement usé, mais elle conserva une adhérence parfaite dans les virages, même les plus délicats. J'hésitais à mettre la sirène. Arriver au plus vite devant la porte de mon écrivain était certes mon unique objectif, car l'unique pensée de laisser les forces de l'univers une nouvelle fois se mettre entre nous me terrifiait, mais je devais conserver un semblant de calme, ne serait-ce que pour arriver en un seul morceau à destination. Le trajet me parut interminable. Chaque feu passant au rouge augmentait la tension palpable qui régnait dans l'habitacle. Mes mains étaient crispées sur le volant, la jointure de mes doigts devenait blanche sous la tension accumulée. Combien de fois, j'eus envie de sortir de mon véhicule et de terminer la traversée des derniers pâtés de maisons en courant ?

Enfin la silhouette de son immeuble se profilait à l'horizon. Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il pouvait être, en tout cas, certainement pas une heure décente pour rendre visite à quelqu'un. En d'autres circonstances, je ne me serais pas inquiétée de son éventuel refus à m'ouvrir, mais désormais je n'étais plus sûr de rien. Il n'y avait que moi pour frapper à sa porte en pleine nuit, sans même le prévenir de mon arrivée, mais je ne savais comment il réagirait à cet effet de surprise.

Je garai ma voiture en un rien de temps, occupant le premier emplacement dans lequel pouvait siéger ma Crown Victoria, et puis plus rien. Je restai là, assise derrière mon volant, ne pouvant plus bouger. Je fixais la rue qui s'étendait devant moi, laissant toutes les images de ces dernières années envahir mon esprit.

A chaque fois que notre relation aurait pu de l'avant, un évènement avait empêché, toute évolution concrète. Will, Demming, Gina, Josh…Puis la fusillade, mon silence durant des mois, mon mensonge…

Bon sang Kate, mais réveille toi girl, il n'y a que vous deux pour ne pas voir que vous êtes faits l'un pour l'autre ! Arrête de croire qu'il attendra sagement jusqu'à la fin de sa vie ! C'est un homme après tout !

Les paroles de Lanie…Comment faisait-elle pour toujours mettre le doigt là où ça faisait mal ?
Le bruit d'une bouteille de verre s'écrasant sur le sol, me fit sortir de la transe dans laquelle je m'étais réfugiée depuis mon arrivée. Je regardai par la fenêtre, cherchant en vain d'où pouvaient provenir ces débris de verre, quand je vis une bande de jeunes rigolant sur le trottoir d'en face, sans doute un peu éméchés par la soirée qu'ils avaient passé. Ils continuaient leur chemin, essayant au mieux de garder un air sobre, mais leur hilarité ne tromperait guère, s'ils venaient à croiser des forces de l'ordre en rentrant chez eux. Je souriais intérieurement à cette scène, me rappelant les nuits d'angoisse que j'avais fais passer à mon père au cours de mes plus folles années…

J'expirai un bon coup, évacuant autant que possible cette inquiétude grandissante, puis pris la direction du loft. Chaque pas me rapprochait un peu plus de Rick. Le concierge de l'immeuble me fit un léger sourire lorsqu'il me vit entrer dans le building. Décidément cet homme ne dormait jamais...
L'ascenseur n'était encore une fois pas une bonne idée, pensai-je. Trop exigu pour mes angoisses naissantes et bien trop lent en cet instant. Une fois monté quatre à quatre les marches d'escalier, le cœur au bord des lèvres et mon corps ayant atteint une température incandescente, je me trouvais enfin devant la porte de Castle. Aucun bruit ne filtrait de son appartement. Mon poing était serré, mais je n'amorçais aucun mouvement.

Allez Kate, tu sais très bien ce qu'il représente pour toi. Bas-toi pour lui, comme il s'est battu tant de fois pour te garder auprès de lui !

Décidément, Lanie choisissait toujours les moments opportuns pour s'immiscer dans ma tête et prendre en otage ma conscience.

Le bruit sourd de mon poing frappant l'armature en acier retentit dans le couloir. Le silence régnait dans l'appartement. La porte s'ouvrit légèrement dans un mouvement d'abord hésitant, puis elle finit son chemin dévoilant la silhouette de Castle, le col de sa chemise entrouvert, les cheveux en bataille, un verre de scotch à la main.

- Détective Beckett.

Son regard azur, devenu sombre, il me jaugeait froidement, ne semblait même pas surpris de me voir.

- Puis-je entrer Castle ?

- Mais faites seulement lieutenant !

Un frisson parcouru mon échine. Il avait prononcé ces mots en un ton sec, démuni de toute chaleur. Je n'osai m'aventurer trop loin dans le loft, restant à quelques pas de l'entrée. Castle me tournait le dos, se dirigeant vers sa table basse où trônaient les vestiges d'une bouteille de scotch au trois quart vide.

- Tout va bien Castle ?

- Oh mais on ne peut mieux détective !

Il accompagnait ses paroles en levant son verre de scotch, de nouveau rempli du liquide ambré.

- Je sais qu'il se fait tard mais je voulais vous parler…

Je ne pu retenir un rire à ses paroles. L'alcool consommé un peu plus tôt dans la soirée faisait visiblement son effet. Pourtant je ne lui fit pas face, ne voulant pas croiser son regard, de peur d'y croiser de la pitié. Je n'avais certainement pas besoin de ça ce soir. Je ne cherchais plus à être courtois dans la formulation de mes réponses. J'étais partagé entre un sentiment de colère et de profonde tristesse. Je n'étais même plus sûr de vouloir connaître la raison de sa venue. Je désirais simplement rester seul, noyant mon désarroi en savourant quelques verres d'alcool, et surtout oublier, passer à autre chose. Ne plus avoir sans cesse les images de Kate dans ma tête, ne plus ressentir cette douleur qui vous assaillait, quand l'amour éprouvé pour l'être aimé n'était pas partagé.

- Ecoutez Beckett, je ne pense pas que se soit une bonne idée d'être venue jusqu'ici ce soir. Rentrez chez vous. S'il vous plaît.

Je me dirigeai vers ma cuisine, posant mes coudes sur l'îlot, le visage enfoui dans mes mains, essayant tant bien que mal de garder la maîtrise de la situation. Elle n'avait pas bougé depuis son entrée dans le loft. Je pouvais sentir son regard sur moi. Bon sang mais pourquoi ne réagissait-elle pas ? Je lui avais demandé de partir. N'était-ce pas ce dont elle avait toujours rêvé ? Me voir sortir de sa vie une bonne fois pour toute ?

- Je ne peux pas Castle. Je vous…

- Vous ne pouvez pas quoi, Beckett ? Rentrer chez vous ? Quoi, des agents de la CIA bloquent votre entrée ? E.T séjourne dans votre chambre à coucher ?

Je relevai le buste, me tournant pour rejoindre mon canapé. Pour la première fois en 4 ans de complicité, j'étais las de cette danse continuelle entre nous. De ces phrases si compliquées à formuler, de ces non-dits perpétuels, de ces faux-semblants. Encore une fois, je m'étais trompé sur toute la ligne pour ce qui était des espoirs de voir un jour notre partenariat évoluer en quelque chose de plus concret, de plus intime. Et de cette désillusion, Kate en faisait les frais ce soir.

- Très drôle Castle. Vraiment très mature.

- Cela vous étonne tant que ça lieutenant ? N'étiez-vous pas la première à me dire que je n'étais qu'un gamin de 9 ans aux inspirations morbides ? Réjouissez-vous, vous en avez une nouvelle fois la preuve !

Tout mon être bouillonnait à l'entente de ses mots. Des larmes perlaient aux bords de mes cils, je ne savais plus comment l'aborder. Je tentai en vain d'accrocher son regard depuis mon arrivée mais il détourna la tête une nouvelle fois.

- Qu'est ce qu'il y a Castle ? Je ne vous reconnais plus ! Vous partez en plein milieu d'une enquête pour allez rejoindre votre hôtesse de l'air je ne sais où. Vous feignez l'indifférence à chaque fois que je veux vous parler, vous… ne m'apportez plus de café.

Les derniers mots sortirent en un murmure, ne voulant pas qu'il les entende. Il se retourna me regardant enfin droit dans les yeux.

- Mon hôtesse de l'air, comme vous le dites si bien, est d'une compagnie plus qu'appréciable, elle est drôle, souriante, ne se prend pas la tête et c'est exactement ce dont j'ai besoin en ce moment ! Excusez-moi de vouloir passer du bon temps détective !

- Je pensais simplement que vous aviez dépassé cette facette de votre personnalité. Cette image de Don Juan, se contentant d'histoires sans lendemain...

- Je pensais aussi vouloir construire quelque chose de sérieux avec quelqu'un Beckett. Mais apparemment le destin en a décidé autrement. Récemment, j'ai découvert que les personnes en qui l'on plaçait une confiance sans faille pouvaient également nous décevoir !

Les doutes m'assiégeaient plus que jamais. Pour la première fois depuis le début de notre discussion, il ne baissa pas les yeux, fixant mes iris en une expression neutre, comme si toutes mes paroles glissaient sur lui sans pouvoir l'atteindre. Je me tenais au milieu de son salon, droite comme un i, les mains serrées sur mon étoffe, je me sentais tout d'un coup si seule dans cet immense appartement, je ne savais plus à quoi me raccrocher pour ne pas flancher devant lui, ne pas m'écrouler en larmes sur son parquet, le suppliant d'arrêter cette torture.

- Je ... Il faut que... Je ne supporte plus cette situation Castle. On ne peut pas changer ainsi de comportement sans explication. J'ai l'impression ... de vous perdre.

Il faisait désormais face à une des fenêtres du salon, scrutant les lumières pâles de la rue en contrebas. Son visage se dessinait en un reflet livide sur la paroi vitrée. Un silence pesant s'était installé suite à mes paroles.

- J'étais là Beckett. Je vous ai entendue en salle d'interrogatoire…

Sa voix était à peine audible, mais je pouvais percevoir un mélange de détresse et de rancœur émergeant de ses paroles. Mon cœur se serra un peu plus à l'idée d'être à l'origine de cette souffrance. Je ne devais pourtant pas lâcher maintenant. Ma tête me disait de partir, de fuir au plus vite, qu'il ne me pardonnerait jamais de lui avoir menti tout ce temps, mais mon cœur me criait que je n'avais plus rien à perdre, que c'était maintenant ou jamais. Je savais enfin pourquoi il avait été si distant avec moi ces jours-ci, c'était à mon tour de lui montrer à quel point il avait été si important à mon équilibre, à mon bien-être, à quel point il était important dans ma vie.

- Rick… Je suis désolée...

- Non arrêtez. Vous n'êtes pas désolée Beckett.

Quoi ? Non Rick, je m'en veux tellement si tu savais..., criais-je au fond de moi.

Il était resté stoïque, son timbre de voix monocorde, comme si tout espoir avait quitté son être. De la buée se formait sur la vitre de son salon, à chacun des sons sortant de ses lèvres si enivrantes. J'aimais cet homme comme aucun autre auparavant, mais j'avais une nouvelle fois joué avec le feu et je m'étais, une fois de plus, brûlée les ailes. Une prestance sans nom se dégageait de lui en cet instant, ses poings serrés, il se retourna, s'approchant de moi.

- Vous ne l'avez jamais été Kate. Si vous ressentiez ne serait-ce qu'une once de sentiments à mon égard, vous ne m'auriez pas menti pendant tout ce temps, me laissant espérer en vain qu'un jour je pourrai vous approcher d'assez près, pour vous murmurer tout mon amour, toute ma tendresse, pour vous prouver que j'avais changé, que je n' étais pas cet homme que les journalistes se plaisaient à dépeindre dans la presse à scandales, que je pouvais être l'homme d'une seule femme. J'aurais remué ciel et terre pour vous Kate, j'aurais été capable d'attendre encore pendant des mois ne serait-ce qu'un signe de vous, me disant que tout n'était pas perdu. Alors ne me dites pas que vous êtes désolée, je ne vous crois plus.

- Non, ne dites pas ça s'il vous plaît...

Ma respiration se faisait haletante, les mots s'embrouillaient, des étoiles dansaient devant mes yeux. Ca ne pouvait pas se finir ainsi.

- J'ai eu tort de vous le cacher, de vous mentir après la fusillade… Mais je n'étais pas prête Rick. Je pensais que vous aviez dit ça sur un coup de tête, que vous aviez eu peur sur le moment. Et il y avait Josh…

- Je vous ai dit que je vous aimais Beckett … Comment avez-vous pu penser que j'avais prononcé ces mots à la légère ? Vous m'avez regardé droit dans les yeux à votre réveil. Vous m'avez regardé droit dans les yeux en me disant que vous ne vous rappeliez pas du coup de feu, que tout était noir.

- Vous étiez partis avec Gina, Castle… J'étais dans une relation avec Josh, Montgomery venait de se faire tuer, j'avais frôlé la mort. Comment vouliez-vous que je réagisse ? J'étais terrorisée à l'idée de perdre le contrôle ! J'ai eu besoin de temps…

- Je vous en ai donné du temps lieutenant…

Ses paroles se faisaient moins sèches, mais son attitude demeurait tendue. Il baissa à nouveau la tête, fuyant mon regard. Il reculait désespérément, comme s'il voulait à tout prix, mettre une distance physique entre nous.

- Je sais Rick …

Quelques mètres nous séparaient l'un de l'autre. Il stoppa sa fuite ayant buté contre le rebord du canapé. Je tentai d'accrocher son regard en un ultime essai, mais n'y parvenant pas, j'entrepris de m'avancer vers lui, d'un pas chancelant.

OoOoOoOoO

Tu le savais mais tu n'as rien fait…

Plongé dans mes pensées, je ne m'étais pas rendu compte qu'elle s'était avancée, ne se tenant plus qu'à quelques centimètres de mon buste. Je m'étais efforcé de mettre une certaine distance physique entre nos deux corps, sachant pertinemment l'effet que cette femme avait sur moi. Pourtant je renonçai à la faire reculer. Je pouvais désormais sentir la chaleur de son corps, le murmure de son souffle rapide. Je m'étais juré de passer à autre chose, d'oublier Kate Beckett une bonne fois pour toutes, mais c'était sans compter sur sa visite de dernière minute, au sein même de mon appartement. J'avais pu exprimer toute ma détresse, tout mon mal-être intérieur, laissant sortir les mots par eux-mêmes, ne contrôlant ni l'intonation de ma voix, ni les répercussions que de telles paroles pouvaient avoir sur elle. Ne cherchant qu'à me soulager de ce poids oppressant. Et ses mots ne suffiraient pas à effacer tous ces mois de mensonge, mais face à elle, avec cette façon si ingénue qu'elle avait de se mordiller la lèvre inférieure, je fondais comme neige au soleil. Je me flagellais déjà, d'être si faible face à sa beauté.

Elle frôla le dessus de ma main du bout de ses doigts puis fit un nouveau pas en ma direction, se rapprochant encore un peu plus. Je pouvais désormais sentir cette fragrance de cerise qui se détachait d'elle en un parfum doux et sucré.

Qui aurait pu imaginer que j'étais à deux doigts de la chasser de chez moi il y avait encore peu de temps. Je ne voulais pourtant pas lui montrer que j'étais beaucoup moins torturé que quelques minutes auparavant. Je voulais qu'elle comprenne que ce n'était plus à moi d'amorcer le premier pas mais à elle de me montrer qu'elle était prête à me dévoiler, ne serait-ce qu'une infime partie de ses pensées les plus intimes.

- Ne me laisse pas je t'en prie … Je suis désolée Rick, désolée de t'avoir menti, de m"être enfuie lorsque tu me proposais ton aide. J'ai besoin de toi… de ta présence à mes côtés, de tes idées farfelues, de ton sourire charmeur, de tes yeux azurs dans lesquels j'aime tant me perdre.

Elle avait dit ça d'une voix si faible que j'avais dû rapprocher mon visage davantage encore du sien pour entendre ses mots. Nous restâmes un long moment à savourer la chaleur de nos deux corps ainsi disposés. Elle avait fait un effort considérable pour me révéler ces paroles, pourtant aucun son ne me venait. C'est elle qui leva la première la tête pour accrocher nos regards. Des larmes coulaient sur sa peau si délicate, les yeux rougis à force de les retenir. Je ne supporterais décidément jamais de la voir dans cet état, peu importaient les déboires qu'elle pouvait me faire endurer.

Je posai alors mes lèvres sur son front, collant nos bustes en une douce étreinte. Son souffle chatouillait la peau de mon cou. Ma bouche descendit le long de ses tempes en de légères caresses, et mes doigts se scellèrent aux siens avant de venir recueillir les dernières gouttes salées tombant sur le haut de sa poitrine. Je laissai mon instinct guider chacun de mes gestes, espérant ôter pierre par pierre le mur qui m'empêchait de détenir entièrement son coeur.
J'eus envie à cet instant, de goûter à ses lèvres, plus que toute autre caresse, mais elle nicha sa tête dans le creux de mon épaule, laissant sa bouche se poser en d'infimes succions sur ma nuque. Mes bras entourèrent son corps en un mouvement rassurant, la serrant de tout mon être, scellant pour de bon la promesse que nous nous étions faite pour la première fois, il y a de ça quelques années.

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MessageSujet: Re: My fault, Your Mistake   My fault, Your Mistake EmptyVen 21 Sep - 22:55

Ah putain bravooooooooooooooooooooooo respect

Qu'est-ce que c'est bien écrit ! C'est vraiment de la trempe de Iliana ou de Everdeen danse couple

Déjà j'apprécie de lire un OS sans aucune faute d'orthographe, ça me soulage dans ma lecture yep et puis alors super style, un sans faute sur la structure des phrases ou du texte... On est dedans carrément fleurbleue

Franchement la fin de cet épisode était un crève coeur ! C'est vraiment bien d'avoir une fin alternative avec cet OS in Love une fin tout a fait crédible ! A aucun moment j'ai senti du Too much ou de la caricature ! Marlowe lui même aurait pu faire ce scénario yep

Je crois que mes passages préférés sont ceux ou on est dans le POV de Castle ! Les mots m'ont fait mal, car c'est tout a fait ça qu'il devait ressentir a ce moment la sadness vraiment tu fais très très bien passer les émotions de chacun ! Un grand respect respect

Amen grandgourou
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MessageSujet: Re: My fault, Your Mistake   My fault, Your Mistake EmptyDim 23 Sep - 11:08

Tu vois, j'ai la tête pleine, je bosses depuis 9h30 sur mes devoirs, différents DST et exercices. J'ai eu besoin de me changer les idées. J'ai vu que tu avais reposté cet écrit [ Merci d'ailleurs ! ] et je t'ai relu. Pour la énième fois.

C'est ça que j'aime chez toi. On peut te lire des tonnes de fois, on ne se lasse pas.
Tu nous transportes à chaque fois, on se laisse surprendre, connaissant pourtant l'issu finale.
C'est plaisant. C'est ce que je recherches en lisant.
Rien n'est répétitif ou mal dosé. Au contraire, après plusieurs lectures, on note même certains détails qu'on avait omis.

Ton style est magique. Comme la dis RDE, c'est de la trempe d'Iliana ou de Everdeen. Et d'encore d'autres '' grands '' auteurs de ff.
Tu soignes tes phrases, les tournures. tout en fait.
Les sentiments sont décris à la perfection. On vit les scènes.

'' Je sentais le besoin de faire sortir toute cette pression emmagasinée durant la journée, je voulais pouvoir sourire et rire, sentir la vie en moi, un don dont mon écrivain avait vraisemblablement hérité dès le début de notre partenariat '' Cette phrase là, je l'ai adoré. Tu montres que la vie ne tient qu'à un fil, tu nous plonge encore une fois dans l'attachement que Kate éprouve pour Rick. C'est beau.

J'ai eu mal devant la détresse de Kate, devant l'amertume, la colère et la tristesse de Castle. Même si on le comprend, même si nous aussi, on a envie qu'elle fasse le premier pas. ça fait mal.
Tu l'exprimes très bien ça d'ailleurs. C'est vraiment ça. Castle a été déçu par elle, il est tombé de très haut.

Les POV s'alternent sans interuption, mais néanmoins on ne s'y perd pas. On sait qui pense, qui parle, sans aucune répétition.

Et la fin nous propulse sur un nuage de guimauve. Litéralement. C'est tendre, c'est doux. Ils s'aiment.
Sans en faire trop, sans des embrassades interminables qui dans ton contexte ne collerait pas.

Alors voilà , merci encore à toi d'être aussi douée, et un grand Bravo ! heart

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