Voilà un petit inédit (et un gros délire !) Si vous connaissez la série
Chuck, je me suis inspirée d'une
certaine scène.
Je vous mets même la chanson qui va avec !!
Bonne lecture j'espère.
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Damn!
Musique
L'esprit embrumé par le sommeil, les paupières encore lourdes, le corps douloureux mais le cœur joyeux, Kate resserrait ses doigts sur ceux posés sur sa hanche. Elle enfouit un peu plus son nez dans l'oreiller et rapprocha cette main de son ventre, collant son dos contre un corps chaud.
Un souffle dans son cou, des doigts qui se resserrent, deux corps qui se rapprochent.
Il ouvrit les yeux à moitié, éblouit par la lumière du soleil sur les draps. Il n'avait pas fermé les volets. Il nicha son nez dans son cou puis soupira.
Kate gigota dans ses bras, la tête encore pleine de rêves, souriant pour on ne sait qu’elle raison. Elle se retourna vers son partenaire, ni lui ni elle ne comprenaient réellement ce qu'il se passait. Ce qui
allait se passer. Ils se fixèrent simplement, leurs doigts encore entrelacés, ses yeux littéralement prêts à la dévorer, son souffle désormais sur sa bouche...
Il s'en empara brusquement, prenant son fin visage en coupe.
Deux soupirs.
Castle l'allongea sur le dos, sans jamais briser l'union de leurs lèvres. Elle lui tira les cheveux pour le rapprocher encore et encore, passant ses mains dans son dos, laissant ses doigts courir partout. Ses cheveux partaient dans tous les sens, ses doigts s’y entremêlant avec urgence.
Ils se relevèrent un instant, ses mains à lui enfoncées dans la chevelure brune de sa coéquipière. Elle en posa une dans sa nuque, ravageant ces lèvres attirantes et attirées.
Il la renversa à nouveau et elle manqua de se cogner la tête contre la table de chevet. Leurs jambes s'enroulèrent, leurs pieds bataillèrent tandis que les draps se resserraient sur leur corps bouillants.
Dans un bruissement de lèvres, il se releva à l’aide de ses bras et la fixa. Emprisonnée sous lui, elle posa le dos de sa main sur son front, les joues brûlantes et la bouche torturée.
Deux sourires.
Ils s'embrassèrent à nouveau, sauvagement, une bouche toujours à la recherche de l'autre. Ils ne cessaient de gigoter, de caresser, de toucher... Les draps s'emmêlaient de plus belle.
Il se releva rapidement, la mine débraillée, bataillant maladroitement avec ces chaînes de tissu.
- Ne bouge pas, ne bouge pas !
- Ok, acquiesça-t-elle le souffle saccadé, s’affalant sur le lit.
- Ne bouge pas, ne respire pas. Ne bouge pas, ne respire pas ! pria-t-il en courant jusqu'au salon.
Les mains bien ouvertes devant lui, il se mit à chercher activement sa veste lorsqu'un courant d'air le fit frissonner. Il se figea puis baissa lentement la tête vers son entrejambe... nue.
- Oh... oh bordel.
Il se cacha inutilement les parties intimes et prit l'air d'un bambin venant de faire à côté de son pot.
- Ok, Rick. Respire.
Il soupira doucement, un début de sourire aux lèvres, avant d'ouvrir brusquement les yeux.
- Ma veste ! Mon portefeuille ! s’activa-t-il.
Il manqua de glisser sur le parquet en prenant un virage un peu trop serré, fit un vol plané sur le canapé pour attraper sa veste et fouiller les poches.
- Bingo !
Rick ouvrit son portefeuille trop rapidement et manqua de le faire tomber, il le rattrapa maladroitement, tomba du canapé et se réceptionna sur le tapis couleur crème. Castle prit appuie sur le fauteuil grâce à son coude et fouilla dans son portefeuille puis fronça les sourcils lorsqu'il toucha un morceau de papier qu’il déplia.
Je t'en dois un, Bro !- Ryan, je vais te tuer...!
Il se laissa retomber sur le tapis.
- Rick ? demanda une voix.
Ce dernier ouvrit de grands yeux et chercha à tâtons un coussin qu’il déposa sur ses parties intimes.
- Plus bas, fit-il d’une voix mal assurée.
-
Rick ?Il leva une main, tandis que l’autre maintenait le coussin en place. Des pas s’approchèrent et Castle fit la grimace.
- Mais qu’est-ce que tu fais par terre ?
Il ouvrit un œil, prudent, pour se retrouver face à la plus belle jeune femme qui lui était donné de voir, son corps mince enveloppé dans ces draps, seuls témoins de leur nuit d’amour.
- Je euh… teste.
Elle leva un sourcil.
- Tu
testes ? Le tapis ? demanda-t-elle dans un sourire amusé.
- Absolument ! fit-il en se relevant, un coude enfoncé dans le canapé. Et je dois dire que ça…
- Gratte ?
Il acquiesça vivement de la tête, une main crispée sur le coussin qui le « recouvrait ».
- Je vois, s’amusa-t-elle en fixant cette main.
Elle se releva brusquement, le faisant sursauter, puis attendit qu’il fasse de même avant de faire un premier pas et de lancer :
- Rhabille-toi, tu risques d’avoir des boutons.
Elle mit son visage de profil et lui jeta un coup d’œil rempli de malice.
- A moins que tu veuilles que je te mette la crème.
Bouche grande ouverte, le coussin lui échappa.