J'apporte ma pierre à l'édifice avec un de mes premier écrit, il faisait suite à ma première fic mais peut très bien se lire indépendamment de cette dernière donc voici un petit os de mon cru.
Le second Homme de sa vie
Presque 5 ans s’étaient écoulés depuis que Kate Beckett était devenue l’heureuse maman d’un petit Johann.
Elle était la plus heureuse des femmes, cette dernière était l’épouse d’un homme merveilleux, qu’elle aimait plus que sa propre vie, un homme qui à chaque instant de sa vie, lui prouvait son amour par diverses attentions, comme si elle était la plus belle chose au monde. Il était son partenaire, son meilleur ami, son confident, son amant, son mari et tellement plus encore.
En épousant Richard Rodgers, dit Castle, elle avait hérité d’une fabuleuse belle fille qu’elle adorait comme si c’était la sienne, elles étaient tellement complices comme le serait une mère et son enfant.
De son union d’avec l’écrivain elle avait aussi reçu, la plus fantasque et exubérante des belles mères mais aussi la plus adorable. Cette dernière était devenue comme une seconde mère pour elle.
Et puis il y avait ce petit garçon espiègle, rêveur, attentionné, curieux, comme son père, qu’elle chérissait plus que tout au monde, sa chair, son sang, le fruit de leur amour à elle et son cher et tendre époux.
Les gens lui disaient qu’il avait la beauté de sa mère et le caractère de son père, cette dernière affirmation était des plus vraies car le petit chenapan en faisait voir à sa maman.
Du haut de ces 4 ans et demi, c’était déjà un petit homme qui, à l’instar de son paternel, savait la faire sortir de ses gonds, lui faisant perdre tout sang froid, il la rendait folle par moment. C’était un enfant curieux de tout, posant sans cesse des questions, il était la joie de vivre incarnée, la fierté de ses parents mais tellement coquin, son père se plaisait à dire qu’il était son digne descendant pour ce qui était des bêtises.
Un beau jour du mois de juin, un dimanche plus précisément, alors que Kate et Rick devaient recevoir Martha et Alexis pour le déjeuner, ces dernières s’étant mariée pour la plus jeune et enfin décidé à s’assumer seule pour la matriarche. Le lieutenant avait décidé de se lever tôt pour faire quelques achats au marché pour un repas, qui pour une fois, elle préparerait elle même, d'après une recette que sa mère lui avait apprit.
Bien sûr les jeunes enfants étant se qu’ils sont, Johann était debout à l’aube et comme Rick dormait encore après une long nuit d’écriture mais pas seulement, elle l’avait emmené avec elle.
Le petit garçon adorait sortir avec sa mère seuls tous les deux, il se plaisait à dire que lorsque papa n’était pas là, c’était lui son chéri. Elle lui répondait, qu’il l’était toujours même en présence de son père, il lui rétorquait la faisant rire, qu’au moins il n’avait pas à partager les câlins dans ces moments.
Johann était un enfant très gentil mais qu’il fallait surveiller comme de l’huile sur le feu. Et alors que Kate effectuait ses derniers achats pour son repas, payant le commerçant, elle tourna la tête pour voir ce que faisait son fils et son cœur s’arrêta, pour reprendre à une vitesse folle, près à sortir de sa poitrine lorsqu’elle constata qu’il avait disparu.
Elle l’appelait, montrant une photo à tous les passants qu’elle trouvait sur son chemin mais personne ne l’avait vu, il demeurait introuvable, ses larmes commençaient à monter à ses yeux, sa tête lui tournait, complètement paniquée, elle l’appelait, criait son nom mais seul le bruit de la foule vacant à ses occupations diverses lui répondait. En tant que flic, elle érigeait des milliards d’hypothèses dans son esprit mais alors qu’elle sentait son monde se dérober sous ses pieds, elle se stoppa à la vue d’une petite main qui dépassait d’un étalage de fruits, de cerises de surcroît. Elle avait vu celle ci disparaître emportant au passage une poignée du fruit rouge puis quelques instants après cette dernière était réapparue pour s’en saisir d’une seconde.
Kate contourna le stand de fruits et ne pu retenir un sourire à la vue de son petit chapardeur qui savourait son butin assis en tailleur, des taches de son méfait partout, autour de sa bouche et de son tee-shirt.
Le chérubin aperçut sa maman, il la regarda de ses yeux d’océan et lui sourit à pleines dents avec son air innocent, il lui rappelait un autre homme de sa vie à qui elle pardonnait toujours tout.